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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 2 août 2015

Chapitre I : Je m’appelle Florence (1/3).

Et je vais mourir !

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Je ne verrai pas grandir ma fille Annabelle.
Je vais partir de ce monde, m’éteindre pour une délivrance éternelle, mais je veux garder dans mon cœur ses sourires aux anges, ses petits rires mignons, ses grands éclats de rire quand son père la chatouille et joue avec elle, quand elle joue avec moi, jusqu’au-delà de mon dernier souffle.
 
La fièvre me fait délirer. J’ai besoin d’un crayon et des quelques feuilles d’un cahier jauni à barbouiller, pour y jeter mes derniers souvenirs qui s’enfuient par vagues successives.
Tout m’abandonne et je m’abandonne à la douleur, à la fièvre.
C’est la vie qui me fuit…
 
Ma fille …
« Quand je la prends dans mes bras
Que je lui parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Je lui dis des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.
Elle est entrée dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
(…)
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Une pluie d'amour à ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend toute la place »
(…)
 
Ma vie, mes amis…
(…)
Je ne sais plus ce que je raconte : J’ai mal, je ne peux pas dormir, j’ai chaud, j’ai froid, j’ai soif, j’ai envie de vomir.
Annabelle, où es-tu, que fais-tu, m’entends-tu ?
 
J’étais un « bébé-mignon », une jeune-fille sage…
(…)
 
Ma famille, mes frères …
(…)
 
Mes « amours », « mes » hommes, …
(…)
 
Et puis l’homme de ma vie.
Hélas, je ne sais toujours pas si je suis la femme de sa vie. C’est un excellent amant, toujours doux, attentionné et tendre, qui ne sodomise pas, qui n’est jamais pervers ou violent, parfois juste un peu brutal comme j’aime quand il « s’emballe », qui reste toujours sensuel, mais qui a un terrible défaut : sa cruelle infidélité !
Peu importe : si c’est un « homme à femmes », je le savais depuis avant le premier jour, mais c’est lui qui reste le père de mon cœur, de ma petite Annabelle, ma fille, ma puce, celle que je vais perdre à jamais, qui ne reverra plus jamais sa maman.
Je suis si triste pour elle dans ma détresse !
(…)
 
Décidément, je ne sais plus ce que je raconte, mon  écriture devient illisible, je ne sais plus où j’en suis : toujours me revient l’image de ma fille, de mon bébé à moi, de mon trésor d’amour, de ma puce adorée.
Je veux mourir avec son sourire imprimé dans mon cerveau en ébullition.
Pourvu que son père sache lui parler, la protéger, la guider, l’éduquer, l’amuser, la rendre heureuse !
 
Son père…
Quand je pense à Paul, mon Dieu : un de mes grands bonheurs !
Une belle histoire. Mon corps se cabre quand je pense à ses mains parcourant mes zones érogènes, mes seins, mes fesses, mes jambes, mon cou, mes épaules, quand je ressens la caresse de son corps sur le mien, quand j’imagine ses doigts sur mon épiderme, tout ce qui adoucit mes douleurs. Alors je fredonne encore, ces refrains qui se bousculent furieusement dans ma tête fiévreuse :
« Il joue avec mon cœur
Il triche avec ma vie
Il dit parfois des mots menteurs …
Mon mec à moi
(…)
Sa façon d'être à moi
Sans jamais dire je t'aime
(…)
J'me raconte des histoires
Des scénarios Chinois
(…)
Mais moi j'y crois.
(…)
J'aime sa petite gueule d'amour
Je le suis dans ses galères
(…)
Je ne peux pas m'en défaire
(…)
Chaque fois que je l'imagine
Ça me fait bizarre-bizarre ... »
Il est comme ça mon Paul !
(…)
 
Un « beau mec » comme il y en a peu, connu dans le monde entier pour des « exploits » auxquels je ne comprends pas grand-chose, pauvre petite-chose montée sur talon aiguille que je suis, pour ne pas lui faire honte de ma petite-taille à ses côtés.
Celui-là, je l’aime, c’est comme ça.
Il a la peau si douce, des muscles si puissants, des biceps plus gros que mes mollets, qui ne sont pas si minces que ça, un sexe merveilleux, doux comme une peau de bébé que j’aime à caresser.
Comment était-ce possible, toute cette beauté ? L'ineffable beauté de ses fesses chaudes et vivantes qui se creusent quand il marche, de ses petites cicatrices éparses qui rajoutent à son allure virile !
La vie dans la vie, la simple beauté, puissante et chaude !
Et l’étrange incongruité, obscène et délicieuse à la fois de ses testicules entre ses jambes ! Quel mystère !
Quel poids, lourd de mystères que je pouvais tenir dans mes mains !
J’adore passer mes doigts sur elles, les sentir rouler lentement et réagir à mes caresses, tendre et détendre cette espèce de « couture » de la peau en leur centre…
Oh, Paul ! Qu’est-ce que je raconte ?
Que deviens-tu ? Où es-tu ?
(…)
 
Une autre chanson s’impose parfois dans ma tête quand ma fièvre grimpe et je pense alors encore plus à tous deux, le père et ma fille, comme d’une bouée ultime :
« Je peux vous dire Messieurs Dames
Qu'un de ces jours
Ça va faire grave ... »
Là, « grave », j’y suis ! Enfoncée en plein dedans et sans aucun espoir d’en sortir : je serai morte sous peu.
J’ai une jambe cassée, démesurément enflée, une plaie béante qui suinte de pue et de sang mêlé autour de mon tibia, qui me fait horriblement souffrir, faute d’être soignée.
« Ils », mes ravisseurs, mes geôliers, mes tortionnaires, ont bien fait venir un « médecin ». Il a tout juste pu mettre des atèles et bander cette jambe meurtrie. Mais aucun médicament prescrit, pas d’antalgique, pas d’anti-inflammatoire, pas d’antibiotique ! J’ai de la fièvre qui me fait délirer, je souffre à chaque mouvement, j’ai chaud, j’ai froid, j’ai soif, j’ai faim, je vomis de la bile et des sucs gastriques qui me brûlent la gorge, la bouche, l’œsophage.
Parfois je tremble de fièvre de tout mon corps.
La douleur m’empêche de dormir, j’oublie tout, sauf mon petit-ange, Annabelle, incapable de penser à mon père, à ma mère, à mes frères autrement que par épisodes.
(…)
 
S’il te plaît Paul, prends soin de notre fille et …
Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-dam-ta…
« Ne m'oublie pas sur la porte au milieu de tes clés,
Ne m'oublie pas sous la flotte d'un parapluie mouillé,
Ne m'oublie pas au fond d'un tiroir rouillé,
Ou dans un vieux cahier !
Ne m'oublie pas sur ta bouche à en perdre tes mots,
Ne m'oublie pas quand tu toucheras une autre avec ta peau,
Ne m'oublie pas ailleurs, les idées traînent dans la semaine.
 
Moi, je n’existe pas,
Je te connais par cœur,
Et j’entends le chant des sirènes !
Moi, je dis ça comme ça,
Fais pas comme le facteur,
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas…
 
Ne m'oublie pas sur la ligne 12 du métro,
Ne m'oublie pas sur la p'louse en l'honneur d'un râteau,
Ne m'oublie pas enfin,
Dans la lumière face au destin !
Ne m'oublie à l'époque où je n'existais plus,
Ne m'oublie pas dans tes poches, petit bouton perdu,
Ne m'oublie pas dehors, hors de tes rêves la réalité.
 
Moi, je n’existe pas,
Je te connais par cœur,
Et j’entends le chant des sirènes !
Moi, je dis ça comme ça,
Fais pas comme le facteur
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas…
 
Ne m'oublie pas sous la plume légère de l'oreiller,
Ne m'oublie pas sous l'écume dans le marc de café,
Ne m'oublie pas… pas toi,
Si ça s'y prête pas dans l'immédiat !
Ne m'oublie pas n'importe où ou je vais y passer,
Ne m'oublie pas au mois d'août je vais me liquéfier,
Ne m'oublie pas au hasard,
Dans ta mémoire !
Où m'as-tu caché ?
 
Moi, je n’existe pas,
Je te connais par cœur,
Et j’entends le chant des sirènes !
Moi, je dis ça comme ça,
Fais pas comme le facteur
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas… »
Di-da-da-di da-doum, di-da-da-di di-doum…
Ma tête est en feu…
(…)
 
Je vais seulement partir,
Tant mon état empire.
N’oublie notre petite Annabelle.
Pour moi, fais la vivre et rire.
Rends la belle, belle, belle.
Plus belle que moi, elle.
En tout cas moins pire,
Que ce que j’ai à subir.
(…)
 
Mon pauvre Paul, nous ne lui ferons jamais son « petit-frère », tellement je m’éteins rapidement.

2 commentaires:

  1. « L’ami-râle » : tu as lu la note de « I-Cube » ?...
    « La Baronne » : c’est trop triste, je n’ai pas pu finir…

    Comme quoi vous savez toucher la fibre maternelle d’une maman…

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    1. Eh, il y a une suite.
      C'est loin d'être triste, au final !

      Bonne continuation !

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