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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 6 juillet 2015

Ils ont voté !

C’était hier…
 
Or, je mets en ligne ce « billet » par anticipation mercredi dernier, donc sans connaître le résultat de la consultation du peuple Grec.
D’autant que j’attends des commentaires de mon « Beauf’ », celui qui fait grec dans le civil et philosophe à ses heures perdues, qui pour une fois était sur place pour biner son jardinet et nourrir ses chats-anti-souris.
 
Peu importe : À Athènes et encore ailleurs, se succédaient des manifestations pour soutenir le « NON », alors même que notre « presse-aux-ordres » à nous – et même en Italie – assurait que des contremanifestations monstres soutenaient le « OUI ».
Drôle d’époque : On te donne à choisir entre le suicide ou la condamnation à mort, un peu comme pour Socrate !
Personnellement, j’aimerai bien qu’on me laisse cuver mon coma-éthylique final, jusqu’à ce que mort s’en suive, comme d’un triomphe de la Liberté sur la Raison, si j’avais un jour le choix.
Mais je n’aurai jamais le choix.
 
Peu importe, parce qui a pu donc lire les propositions en compétition ?
Bibi l’a fait pour vous, dans la version grecque qui circulait depuis le début de la semaine dernière.
Je ne maîtrise pas du tout le grec-natif-post-moderne, mais mes neveux, les gosses de la nichée de ma « petite-sœur » à moi, celle qui a le cœur sur la main et que si elle n’existait, il faudrait quand même l’inventer, ils sont bilingues francilien-grec (voire même plus avec l’anglais, l’allemand, le chinois et je ne sais quoi d’autre…).
Enfin, au moins l’un d’eux, le génie de la famille qui rame désespérément dans la vie de tous les jours.
L’autre, le « beau-gosse », il court les filles qui lui courent après et complète ainsi son éducation nuits et jours.
Passons.
 
Donc, nous avions d’un côté le « plan Tsi-tsi-passe » qui consistait globalement à réclamer un aménagement de la maturité de la dette publique grecque, moyennant le prolongement de deux ans des aides déjà accordées par principe.
Ce en quoi, « ça passe » moyennant quelques efforts à fournir en plus.
 
Notez qu’en réponse, il a reçu en pleine tronche un « NEIN » de « Junk-l’Air », l’élu européen, alors que le FMI était prêt à faire un geste, qui du coup lui a spolié les fameuses aides, déchirant ainsi unilatéralement le pacte européen auquel tout le monde a adhéré pour en bénéficier, même la « Gauloisie-patriotique », qui cotise pour ça.
Notez qu’il a également suspendu le programme Erasmus pour la Grèce…
Je ne vous raconte même pas l’ambiance qui vire à la dictature, ne supportant même pas d’avoir à respecter le « choix du peuple », l’exercice libre et non contraint de la démocratie inventée justement par les « grecs-antiques ».
Moi, j’admire l’attitude … « conciliante & démocratique » !
On en réglera les comptes plus tard, soyez-en sûr.
 
Le « fédéralisme » européen, comme d’un avenir radieux promis aux peuples du « vieux-continent », est définitivement mort sur ce coup-là, sous l’intransigeance allemande, prétendument « leader-européen », un peu comme les USA se prétendent « leader-mondial ».
Échec et mat à ses projets du « monde d’avant » dès les coups suivants.
Passons.
 
Pour en revenir aux propositions de la « troïka » qui tiennent sur une dizaine de pages denses (et que je vous épargne).
Globalement, c’est la liste des choses à faire qui vont nous tomber dessus d’ici sous peu : C’est là qu’elles sont intéressantes.
 
Les quelques éléments à en retenir pour en mieux méditer :
 
– Excédent budgétaire primaire :
Les créanciers demandaient un excédent croissant de 2015 à 2019, avec 1 % de PIB dès cette année, et une montée progressive à 3,5 % en 2018.
Pour y parvenir, la Grèce est supposée augmenter la TVA, réformer les pensions et lutter contre la fraude fiscale.
Vous noterez que l’objectif 2015 est déjà acquis pour les grecs.
En revanche, il ne l’est pas du tout en « Gauloisie-primaire » !…
Peut-être en 2018, et encore.
Quant à nos réformes des retraites à nous, si le trajet est connu pour éviter la déconfiture et la faillite de nos régimes, elles sont suspendues depuis les tentatives de « Fifi-le-déchu »…
Le courage politique, parfois…
 
– Réforme de la TVA :
Les créanciers demandaient une uniformisation des taux de TVA sur l’ensemble du territoire, avec un taux de base de 23 % (y compris sur la restauration), un taux réduit de 13 % pour l’alimentation, l’énergie, l’eau et les hôtels, et un taux super-réduit de 6 % pour les médicaments, les livres et le théâtre.
Fin 2016, cette majoration, supposait rapporter 1 % de PIB, peut être revue à la baisse.
Souvenez-vous qu’en ce qui concerne la « Gauloisie-fiscale », on est passé de 19,6 % à 20 % au nom de « la TVA-sociale », cette hérésie, de 5,5 % à 7 % pour le taux réduit, tout en gardant notre « exception-culturelle » du taux super-réduit à 2,1 %…
Voyez donc le chemin à parcourir pour « s’aligner » sur les futures diktats des Allemands cachés derrière la Commission, le jour où ce sera à nous de passer sous la toise de nos créanciers !
 
– Autres mesures :
Les créanciers demandaient une suppression des avantages fiscaux pour les agriculteurs et les armateurs, ainsi qu’un durcissement de la lutte contre la fraude fiscale.
Ils préconisaient en outre une simplification de l’impôt sur le revenu.
Dans le domaine de la santé, ils demandaient une baisse du tarif des tests de dépistage afin de prévenir le recours aux soins.
Le budget de l’armée devait être amputé de 400 millions d’euros, et le taux de l’impôt sur les sociétés devaient être augmenté de 26 à 28 %.
On notera également que les créanciers souhaitaient l’extension et le relèvement de la taxe sur les bateaux de luxe.
Et d’en conclure objectivement que sur tous ces points, les assertions colportées notamment par Podemos en Espagne (mais pas que…) sur une opposition des créanciers à une fiscalité sur les riches sont donc factuellement fausses !
 
Là, en « Gauloisie-du-chômage », nous sommes en avance, mais pas sur tout :
Nos navires s’immatriculent toujours sous pavillons exotiques et jusqu’à se « franciser » aux Kerguelen. Mais on en a assez peu rapportés à notre population.
L’activité agricole est toujours un « petit-paradis fiscal », mais il est perdu parmi quantité de niches diverses qui font les délices de nos industriels.
Vous rendez-vous compte que c’est le « kon-tribuable » gaulois qui paye les premières immatriculations partout en Europe (et même ailleurs) de toutes les voitures hybrides ?
« Tata-Yaya » ce n’est pas pour rien qu’elle a un dépôt en « Gauloisie » lui permettant de se dire « Merde-in-Transe »…
Un beau Label qui cache une « niche » des plus extravagantes : On en a déjà parlé.
Lutte contre la fraude ? On y est au moins sur le papier et que ça rapporterait des milliards et des milliards… sur le papier et encombre les tribunaux administratifs pour de longues années, parce qu’ils font n’importe quoi dans les services…
Simplification de l’IR ? On vient de supprimer la première tranche : Un impôt toujours plus élitiste !
Le budget des armées augmente chez nous et il faut dire que les grecs n’ont pas été les derniers à s’équiper de matériel neuf dernier-cri non plus.
Car comme vous le savez, la Grèce est une nation menacée de toute part par ses voisins extrêmement belliqueux…
Le problème, c’est qu’ils s’équipent en matériel américain : C’est là que le bât blesse !
Ils s’équiperaient teuton ou gaulois, personne ne dirait rien. Mais là prêter de l’argent européen pour payer des fournisseurs américains, faudrait pas abuser non plus !
Quant à notre taux d’IS, il n’a rien à craindre : Il est facialement de 33 % plus taxes annexes sur les superprofits de quelques-uns, avec quelques aménagements comme le CICE et autres CIR en plus d’un régime allégé pour les TPE…
 
– Réforme des pensions :
Les créanciers souhaitaient la mise en place très rapides de fortes désincitations aux départs anticipés à la retraite, et un gel des pensions actuelles jusqu’en 2021.
Là encore, factuellement, les théories sur une baisse nette des pensions sont donc fausses.
En revanche, les créanciers demandaient une augmentation de 2 points (de 4 à 6 %) de la contribution des retraités au financement de la santé.
En outre, ils demandaient une réforme paramétrique destinée à mieux maîtriser les dépenses.
Chez nous, on allonge la durée de cotisation sans toucher à leur taux.
Les cotisations des retraités sont du même niveau, mais on leur pique en plus la CSG/CRDS, plus quelques autres « menues-recettes » tel que finalement, ils en ont moins au bout du compte.
Notez qu’on « gèle », ou presque, leurs revalorisations.
Donc rien à craindre pour notre futur collectif sur le sujet.
 
– Réforme de l’État :
Les créanciers souhaitaient seulement la mise en place d’un système de rémunérations dans le service public favorisant la performance et le mérite.
Nullement une réduction des effectifs.
Nous, la rémunération au mréite on a déjà depuis bien longtemps, même si c’est un « flop-total ».
Quant à la réduction des effectifs, elle n'est toujours pas effective et on a du mal à un simple gel.
 
– Réforme de l’administration fiscale :
Les créanciers demandaient à la Grèce de rendre son administration fiscale autonome et d’y favoriser la performance.
Là, ils me font marrer, parce que nous vivons tous les jours des effets pervers d’une « politique du chiffre », qui touche à la fois à la perversion et à l’insécurité juridique des « affaires », ce qui est gravissime, bien plus qu'on ne peut l'imaginer.
Et on n’a pas fini d’en payer le prix en termes de dépaysement…
 
– Réforme du secteur financier :
Les créanciers souhaitaient une stratégie globale de réforme pour le secteur financier destinée notamment à mieux réglementer les faillites.
Il faut dire que c’est un peu le bordel chez les grecs, sur ce plan-là.
Chez nous, il s’agirait d’apporter quelques améliorations afin de raccourcir et alléger les procédures, mais ce sont des détails.
 
– Réforme du marché du travail :
Les créanciers souhaitaient que la Grèce adoptent les meilleurs pratiques européennes en matière de négociation collective et de relation individuelle du contrat de travail.
Nous sommes en avance sur ce plan-là.
En revanche, la « flexi-sécurité » ayant été un flop et le « pacte de responsabilité » s’annonçant comme tel, un jour ou l’autre, il faudra affronter la résistance syndicale sur cet aspect-là, quoiqu’il en coûte. 
 
– Réforme des marchés de biens et de services :
Les créanciers demandaient à la Grèce de réformer son droit de la concurrence afin de mieux garantir celle-ci.
Là, il est vrai, ils sont très en retard en Grèce.
Les entreprises étrangères sont très mal vues et quant à acquérir une « petite-maison au bord du lac » par un particulier « métèque », c’est pire qu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » pour un « pinzuti ».  
 
– Privatisations :
Les créanciers souhaitaient que la Grèce s’engage sur un programme global de privatisations.
Ils ont déjà commencé, mais c’est pour mieux se faire spolier « à bas-prix ».
Vendre les « bijoux de famille » pour trois fois rien – qui irait investir en Grèce où même les « footeux-locaux » professionnels se défilent – à l’avenir « patriotique » incertain, SVP ?
Y’a que les chinois qui osent encore…
Mais comme d’une verrue dans le port du Pirée, porte ouverte à la fois sur la Méditerranée et sur le vieux-continent pour leurs futures importations : Le Havre ou Hambourg, c’est trop cher.
 
Cette tentative d’ingérence outrancière est, quant au fond et sans être un morceau de tendresse, autant un plan de modernisation de la législation grecque qu’un plan d’austérité.
Et vous aurez constaté qu’il n’est pas question de réduire les effectifs de la fonction publique ou du train-de-vie de l’État, alors que chez nous, nous n’y couperons pas !
 
Et on peut reprocher aux Européens de ne pas l’avoir suffisamment expliqué.
Quand bien même, de toute façon, il aurait fallu le faire il y a 5 ans, pas dans l’urgence des circonstances, et d’autant avant de plomber l’économie par des mesures drastiques qui laisseront durablement des plaies ouvertes dans le cœur et l’esprit des grecs !
Parce que bon, pour avoir de quoi payer ces créanciers, il faut pouvoir bosser et créer de la valeur.
Dans le cas contraire, comme on peut le constater dans les chiffres, si tu baisses un PIB, à masse égale, le taux d’endettement augmente invariablement.
Et encore, cette dernière masse des dettes se met à enfler, en raison du rétrécissement des assiettes de prélèvements.
Le fameux cercle-infernal… ou « trappe à pauvreté ».
 
En revanche on peut saluer l’initiative d’un « crossfunding » anglais, demandant 3 euros à chaque européen contre une carte postale signée de « Tis-tsi-passe ».
Trois euros seulement pour éviter « le défaut » de mardi soir dernier, pour un petit-geste citoyen de solidarité et virer le FMI fossoyeur de l’Europe.
On aura l’occasion d’en reparler, j’en suis certain…

11 commentaires:

  1. Puisque les monnaies locales peuvent exister en europe et il y en a, la Grèce pourrait utiliser cette possibilité...
    Le vrai problème, que tu ne signales pas du tout, ce sont les montants des interets, qui me semblent confisquatoires...

    Il ya un problème qui me chiffonne bien:
    La France prete de l'argent à un certain taux, sur les deniers publics.
    Non remboursé cet argent nous serait réclamé alors meme que je n'ai pas vu l'ombre d'une rente générée par ces interets!
    Est-ce légal? Normalement non car on ne m'a pas demandé du tout mon avis et surtout je n'ai rien eu dans ma poche!
    Ces "aides" sont donc illégales et doivent etre assumées par, et uniquement, les politiques qui les décident! Pas "nous"!

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    1. Oui ça ressemble à s'y méprendre à de l'abus de confiance caractérisé...

      Mais je te signale "anonyme" qu'on ne te demande pas ton avis parce que tu as voté pour ceux qui sont pour prendre les décisions à ta place.
      C'est comme ça la démocratie et même Socrate en avait épuisé les limites en nous rappelant que le meilleur cordonnier de la cité n'est pas forcément celui qui est réputé tel par la foule.

      Bon, il fait rajouter que quand tu es élu, tu es nécessairement irresponsable. D'ailleurs, pour les envoyer devant les tribunaux, il faut faire des pieds et des mains...
      Et même inéligibles, ils se font élire quand même... C'est dire si le peuple peut être aveugle !
      Alors leur faire rembourser, même Kerviel ne peut pas.

      C'est la folie générée par "l'argent pas à soi" : Une grand diablerie !
      Qui s'est terminé sur l'échafaud autant pour Louis XVI que pour Robespierre, Danton et quelques autres !
      (Parce que l'Histoire ne l'a pas retenu, mais ces derniers étaient aussi complice dans la déconfiture des comptoirs des indes, à l'époque...

      Merci d'être passé !

      I-Cube

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  2. Le taux réduit de TVA n'est pas de 7% mais de 5% ... Par contre, je trouve que ce serait bien si le taux à 2,1% était supprimé et si le taux réduit passait rapidement mais progressivement à 10% (2 ans?).

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    1. Exact mais pas totalement vrai :
      http://www.economie.gouv.fr/cedef/taux-tva-france-et-union-europeenne
      Et vous constaterez que le taux de 7 % a disparu chez nous et qu'une partie du taux à 5,5 % est vraiment passé à 10 %.
      Mais ça ne concerne heureusement pas le caviar.
      (dont vous vous souvenez certainement qu'il a été taxé à 33 %, comme les voitures) à une époque reculée...)

      Quant à "plomber" encore un peu plus le régime d'assurance maladie avec de la TVA plus forte, Monsieur mon conseiller, voilà bien une mesure pour le moins iconoclaste !
      Parce que bon, moi j'aurai mis le taux zéro pour éviter que l'Etat s'enrichisse aussi sur vos maladies...
      Chacun sa spécialité, n'est-ce pas.

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    2. Taratata! La sécu et l'Etat, c'est désormais la même chose ou presque ... Mettre un seule taux de TVA sur tout est une vraie mesure de simplification. Comme il ne faut surtout pas créer de choc, il faut étaler cet alignement vers le haut sur plusieurs années ... Il est vrai que, politiquement, c'est difficile à expliquer! Pensez donc : des esprits aussi éclairés que vous ont, apparemment, du mal à saisir!

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    3. Vous avez encore des choses à apprendre, Monsieur MON conseiller préféré avant de faire des propositions audacieuses.

      La Sécu c'est pareil que l'Etat en Grèce ou au Portugal et encore ailleurs.
      Mais pas en "Gauloisie", ni en Allemagne, ni encore moins en GB ou aux USA.
      En tout cas pas encore.

      Rien que la sécu alsacienne, régime général, assurance maladie, la basique, ce n'est pas la même que chez vous en Île de Transe.
      Et encore même, je ne vous raconte pas le régime du pilote de votre RER ou de métro et la vôtre : Deux univers différents et il y en a plusieurs centaines comme ça.

      Alors essayez donc de devenir sérieux au lieu d'amalgamer tout et n'importe quoi avant d'en causer : Vous serez pris plus au sérieux, SVP !

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    4. Allez en tant que béotien je vais poser une question "innocente":
      sur ma facture EDF il y a de la TVA sur des taxes (comme celles dites "écolo")...
      Ce n'est plus de la fiscalité mais de l'épicerie et meme pas fine.
      Faut-il vraiment faire des études pour ça. Suffit de recruter les fonctionnaires fiscaux avant le collège et leur donner les pleins pouvoirs.

      Merde j'ai oublié: ce sont les politiques, ha oui pardon c'est déjà leur niveau actuel.

      Je n'ai rien dit. Enfin pas encore...

      Dj.

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    5. Salut jeune-homme !
      Je m'inquiétais pour ta santé. La mienne va bien merci, sauf pour les moustiques...

      Il y a la taxe sur les compteurs, sur les KW consommés, la taxe sur l'acheminement, la taxe écolo, le 1 % pour les activités sociales des personnels, et puis celles que tu ne vois pas, comme la taxe sur les poteaux, celle sur les pylônes, bientôt celle sur le démantèlement des centrales.
      En revanche, je n'ai pas pu vérifier que la taxe sur "les effaceurs" (sur les consommations que tu aurais dû faire mais que tu n'as pas faites parce que tu es équipé d'informatique qui coupe les arrivées de courant sur tes appareils inutilisés mais sous tension) existe encore ou a été retirée, la taxe sur le service public (qui ne s'appelle pas comme ça sur ta facture)
      Et enfin, la TVA sur la totalité.
      Effectivement des taxes sur des taxes : Un truc de génie tant que ce sont des "poullièmes", ma&is qui font les "grandes rivières".

      En revanche, dans certaines régions, pour l'eau c'est à peu près pareil, selon que tu es électeur, agriculteur ou non, notamment avec la technique du "forfait de base".
      Par exemple, à Calvi, commune de Balagne en "Corsica-Bella-Tchi-tchi", ça correspondait à 400 mètres cubes pour ceux qui n'avaient pas l'abattement pour résidence principale sur la taxe d'habitation, ni de taxe pro ou de foncier agricole "non-bâti", ceux qui consomment le plus.
      TVA en sus, bien sûr.

      Je me souviens aussi qu'à Paris, il y avait la taxe foncière et départementale foncière, la taxe d'habitation, mais aussi celle des enlèvements d'ordure ménagère, la taxe sur les trottoirs, mais aussi sur la voirie, l'adduction d'eau qui va avec celle des eaux usées, sans TVA si je me souviens bien, et quantité d'autres à 2 balles qui ne se voient pas, parce qu'on te présente le total sur la même feuille.

      Naturellement, il y a l'inénarrable taxe de recouvrement de 7,5 % pour payer le fisc à faire son boulot de ramasser tout ça au nom de la commune...

      DJ, tu n'imagines même pas l'étendue de l'art de la "création fiscale".
      T'ai-je déjà évoquer la taxe sur les carcasses de lapin, de poulet, de veau-vache et cochons, les huiles alimentaires, les farines alimentaires, les farines animales, celle de l'agence sanitaire qui contrôle tout ça, etc. ?
      "Bling-bling" en a inventé plus de 300 sur les 1.200 qui existaient avant son arrivée.
      "François III", le capitaine du pédalo, je n'ai plus compté...

      Bien à toi et reviens plus souvent !

      I-Cube

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  3. Je trouve assez incroyable le manque évident de justification de la plupart des taxes.
    C'est constututionnel ça? Si ça l'est alors il serait temps de la corriger...
    Et éxiger un niveau minimal de formation et de compétence de la part de n'importe quel élu.
    Et revenir à tes idées d'il y a quelques années: un mandat et un seul.

    656000 élus (au lieu de 65000 en Allemagne) ne peuvent pas justifier des dépenses aussi élevées...
    Si? Dans ce cas on diminue ce nombre comme en Allemagne?

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    1. En fait, en posant la constitutionnalité de l'impôt, tu poses une question complexe du point de vue technique.
      Bien sûr que c'est constitutionnel.

      Mais la constitution distingue de l'usage qui est fait desdites taxes, à savoir si il s'agit de financer l'activité générale de l'Etat, ou un service particulier (genre le péage d'autoroute ou d'une conduite d'eau), et la qualité de l'ordonnateur, selon qu'il est Parlementaire ou local, qu'il s'agit ou non d'une délégation de service public, ou d'une mission particulière, et du destinataire de la recette.

      Sache qu'on avait compté à un moment qu'une taxe locale sur deux était illégale parce que prise hors de compétence de la commune (département, région, ou régie), ou mal libellée, ou par une autorité qui ne respectait pas le formalisme normatif (la plupart du temps par ignorance seulement négligence).
      Mais assez peu de monde font du contentieux pour excès de pouvoir pour quelques picaillons et les préfets, qui valident l'ensemble n'ont pas envie de se mêler de trop près des affaires locales, même quand elles sont illégales.

      D'autant qu'eux-mêmes font dans l'illégalité pour emmerder leur monde.
      Je me souviens, toujours en Balagne, du préfet qui signe un arrêté d'expropriation sur des parcelles qu'il traçait tout droit de la plage à en haut de la montagne pour faire des "murs coupe-feu" en "Corsica-Bella-Tchi-tchi".
      Il venait d'être muté d'office dans un bled qui ne lui plaisait pas.
      Alors il a balancé pour 5 ans de procédures aux riverains pour faire annuler son arrêté dément, qui aurait massacré la biosphère.

      Du coup, pendant 5 ans, les permis de construire ont été gelés...
      Trop drôle n'est-ce pas ?

      Bien à toi !

      I-Cube

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    2. Ah oui : Je suis passé à deux mandats successifs puis un pose de la moitié de la durée des deux mandats.
      La règle du tiers-temps applicable aux CDD du droit du travail : On ne peut pas non plus se passer éternellement de quelques talents existants et bienvenus.
      En revanche, je maintiens le tirage au sort à l'étendre du Sénat jusqu'au département.

      Car tu penses bien que l'important pour "les élus", ce n'est pas de prendre la bonne ou la mauvaise décision, de toute façon ils sont réputés irresponsables et les décisions sont collectives, ce qui dilue encore plus leur responsabilité personnelle.
      Non, l'important, c'est de prendre des décisions, de choisir pour autrui, avec le pognon d'autrui.
      "Acheteur", c'est le métier dont ils rêvent, parce que l'acheteur, il se laisse corrompre (et ça commence au bout du rayon de l'épicerie avec les bons d'achat des fournisseurs, les bons d'essence, de la marchandise gratuite), et que ce métier-là, ils sont incompétents pour le faire dans la vie de tous les jours.
      Essaye de le faire quand tu achètera ta prochaine voiture en faisant jouer la concurrence entre deux ou trois marque de bagnole : Si tu insistes, tu passera pour le roi du pétrole, le temps de la négociation.
      Eux, c'est tous les jours...
      Et si toi c'est avec ton argent à toi, eux c'est avec de l'argent "pas à eux".

      Alors, ils dépensent, ils dépensent, bien plus qu'ils ne devraient : Le contribuable paiera !
      Et ce n'est pas le nombre total qui compte, mais le nombre de "décideurs".
      Et on a toujours pensé que plus ils sont nombreux à contrôler le décideur, moins il y aurait de "fuites".
      Mais c'est faux : Il faut être "nordique" comme en Allemagne, ou comme en Norvège où un ministre s'est fait lourdé pour avoir acheté une barre chocolatée avec la carte du ministère dans un aéroport - pas anglais : ils perdent parfois les pédales à s'offrir même des putes avec l'argent du kon-tribuable - pour garder la tête froide avec ce pouvoir-là en poche.

      Regarde les grecs : S'ils en sont là, c'est parce que tout le monde s'est servi et que le peuple n'a rien vu des aides européennes, pas plus que l'économie réelle.

      Bien à toi !

      I-Cube

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