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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 26 février 2015

Plans de sauvetage.

On en sait un peu plus… 

D’abord chez les ukrainiens : Ils vont recevoir des tombereaux de dollars, de l’UE et du FMI !
Notez qu’ils sont en pleine forme : Que 70 % du PIB d’endettement !
Encore solvables, quoi…
Mais pas les moyens de payer autant de fonctionnaires (à 200 US$/mois), tels qu’ils vont tailler dans les effectifs : 1 pour 2 promis à se reconvertir…
On est assez loin des mesures de « Bling-bling » qui ne comptait que les départs, et encore plus que « François III » déguisé en « capitaine de pédalo à la fraise des bois » qui te nous en rajoute 60.000 en 5 ans, n’est-ce pas !
Notez que chez nous, on tutoie seulement le 100 % d’endettement par rapport à notre PIB qui ne décolle toujours pas à force de pomper tout le pognon possible qui ne sait même plus où aller se planquer, hors « hors-frontière ». 
 
Quant aux grecs, on sait désormais à quoi ils vont devoir s’attendre.
Sous réserve des « derniers ajustements », que je n’ai pas encore lus, le plan est accepté par la commission, à savoir … « Moscou-vicie » soi-même, notre ex-ministre de la finance à Bruxelles-recasé.
Et si mal approuvé par le Parlement européen.
Vous vous souvenez ?
Bé lui, il sait que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Alors, il fait mine d’y croire !
Et les grecs ont promis beaucoup pour être crédibles, tout autant qu’à leurs électeurs pas déçus du voyage.
Quelle rigolade, finalement. 
 
Parce que oui, les promesses seront tenues aux européens, dans un premier temps : La fuite des capitaux a atteint des niveaux intenables tels que les banques sont menacées de ne pas pouvoir faire face.
Promesse facile à faire, parce que d’urgente nécessité : Lutter contre la fraude fiscale et l’évasion du même nom, ainsi que la corruption !
C’est même devenu « une priorité nationale ». 
En réduisant, entre autres, le nombre de ministères (de seize à dix), de « conseillers spéciaux » et les frais des députés ; en durcissant la réglementation en matière de financement des partis politiques…
Perso, je n’aurai même jamais discuté ce point-là. 
 
Par ailleurs, c’est quand même assez pitoyable qu’il faille des semaines et des semaines pour s’apercevoir que les grecs mettent leurs bas de laine sous d’autres cieux quand ils en ont encore la possibilité, quand un « Mélangeons » est porté au pouvoir.
Déjà, en 1981, quand « Mythe-errant » a pu arriver jusque-là, dès le lendemain, un lundi si je me souviens bien, ils étaient des milliers à faire leurs bagages avec leurs avoirs, malgré les difficultés.
Et tout le monde s’en foutait, puisque ce jour-là, on pouvait encore penser qu’on raserait gratis… 
 
Et puis dans un second temps, il sera toujours temps de tenir les autres promesses, celles faites aux électeurs.
Pour l’heure, l’essentiel est sauvé : On va s’occuper des « plus pôvres » (qui sont hélas de plus en plus nombreux comme en Ukraine) et on gèle les privatisations.
Voilà pour l’essentiel, parce qu’en Ukraine, la plus grosse entreprise d’État, celle qui distribue le gaz dans tous les foyers, elle va justement être découpée en trois tranches pur mieux être privatisée…
Rapporter plus aux caisses de l’État.
Cette convergence est assez drôle d’ailleurs, puisque c’est le prétexte choisi par les grecs pour « temporiser » ! 
 
« Du point de vue de la Commission, cette liste est suffisamment complète pour constituer un bon point de départ en vue d'une conclusion fructueuse de son examen ». Voici la première réaction officieuse à Bruxelles après l’annonce mardi matin de la bonne réception par les partenaires européens de la Grèce de la liste de réformes et de mesures demandées vendredi lors de la réunion de l’Eurogroupe, en échange de la prolongation de quatre mois du programme d’aide financière actuellement en cours.
« Nous sommes encouragés par l'engagement fort à combattre l'évasion fiscale et la corruption. » C’est en ces termes optimistes provenant de la Commission européenne qu’a commencé l’autre matin l’évaluation des mesures présentées par la Grèce à la Commission, au FMI et au 18 autres capitales de la zone euro. 
 
Il faut cependant souligner que le suspense qui a prévalu jusqu’au dernier instant sur l’heure d’arrivée de cette liste est en grande partie due au fait qu’Athènes a tenu, avant de la présenter, à consulter ses partenaires européens en aval pour s’assurer de proposer des mesures acceptables.
C’est dire s’ils sont prudents… 
 
La liste grecque est divisée en quatre parties et en tête, le gouvernement a placé la lutte contre l'évasion fiscale et la corruption. Il s'agit à la fois de repérer ceux qui ne payent pas leurs impôts, mais aussi d'améliorer la collecte de la taxe sur la valeur ajoutée.
La Grèce compte également lancer un plan national de lutte contre la corruption : Il visera aussi et par exemple la contrebande de tabac et de carburant ou encore le blanchiment d'argent.
Mais si !
 
Parce que le gros de la liste concerne la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, censée répondre aux principaux problèmes de l’administration grecque (corruption, fiscalité défaillante).
Ces réformes étaient réclamées par la troïka depuis 2010, mais aucun gouvernement, ni les socialistes du Pasok ni les conservateurs de Nouvelle démocratie (ND), n’ont eu le courage politique jusqu’ici de les mettre sur les rails.
L’objectif est ici la modernisation poussée de l’administration fiscale (avec la poursuite de l’informatisation des déclarations), le renforcement de son indépendance, la recherche d’une plus grande justice fiscale – en Grèce, les grandes fortunes et l’Église orthodoxe échappent encore largement à l’impôt.
La fin d’une « niche-fiscale » ? 
 
Pas de licenciements de fonctionnaires ou de baisse des salaires, mais pas de hausse non plus et une réorganisation des services et des procédures.
Sur les sujets de discordes avec ses partenaires européens, le gouvernement a choisi une ligne plus douce. Il ne parle plus d'effacer une partie des arriérés d'impôts : Il veut désormais uniquement différencier entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas payer.
Il n'interdira pas les saisies des maisons de personnes endettées, mais elles devront être évitées dans le cas de personnes à faibles revenus.
Le gouvernement devrait aussi s'opposer à la saisie de résidences principales.
Athènes devrait tenir certaines de ses promesses aux électeurs, comme la distribution de coupons alimentaires pour les plus modestes.
Le gouvernement de la gauche radicale, élu sur son programme anti-austérité, prévoit ainsi de « répondre aux besoins liés à la progression de la grande pauvreté grâce à l’accès à la nourriture, à un logement, aux soins », mais sans entrer dans les détails, et en précisant que ces politiques seront menées « en veillant à ce qu’elles n’aient pas d’impact budgétaire négatif ».
Sur la hausse du salaire minimum, la Grèce précise que le cadre et le timing sera décidé en consultation avec les partenaires sociaux, mais aussi avec les institutions européennes et internationales. 
 
Autre point important, la Grèce ne reviendra pas sur les privatisations déjà actées. Celles qui n'ont pas été lancées seront par contre revues.
L'idée avancée, comme je le disais ci-avant, sera d'améliorer leurs conditions pour maximiser le profit de l'État et éviter les ventes à bas coût, telles que celles faites ces dernières années dans la précipitation.
 
C’est dans la dernière partie de la liste que l’on retrouve cette volonté de s'attaquer à la crise humanitaire.
Mais là aussi, il cherche à rassurer ses partenaires. Il faudra que ces mesures n'aient pas d'effets pervers sur la fiscalité.
Le gouvernement de « Tsi-tsi-prasse » évoque bien l’augmentation du salaire minimum – une de ses principales promesses de campagne –, mais sans avancer de chiffres (les fameux 751 euros promis aux Grecs), ni d’échéance (d’ici à 2016).
Son gouvernement s’engage « à une approche intelligente de la négociation collective sur les salaires. Cela inclut une volonté d’augmenter le salaire minimum, en préservant la compétitivité (…). L’augmentation de ce salaire minimum et son timing seront décidés en concertation avec les institutions européennes et internationales ». 
 
Les marchés financiers ont aussitôt et rapidement pris en considérations les réformes prévues par Athènes. Le taux d'emprunt à 10 ans de la Grèce reculait sous les 9 % dès mardi matin sur le marché obligataire en zone euro, les investisseurs se montrant rassurés par les engagements d'Athènes en matière de réformes.
Et la bourse d’Athènes s’est envolée de 9 % au détriment des places européennes pas spécialement prise de frénésie haussière…
Évidemment, l'aile gauche du parti Syriza fustige un accord qui prolongerait, selon elle, les mesures d'austérité imposées au pays, que le parti de gauche radicale s'était pourtant engagé à supprimer. 
 
Les Grecs, eux, ne sont pas tendres avec les principaux négociateurs de la troïka. « L'Allemagne a essayé par tous les moyens d'imposer ses convictions et son hégémonie à l'Europe. Leur première expérience est la Grèce, nous sommes leur cobaye. »
« Il est inconcevable que l'Allemagne ait tiré tant de profits de l'Union européenne. C'est la seule économie qui se soit enrichie à ce point et maintenant, ils sont si intransigeants. »
Ils oublient que désormais, même l’Espagne fait partie du club des « intransigeants »… 
 
D’ici à la fin avril, les Grecs et les Européens vont devoir affiner la liste, étudier sa faisabilité, disséquer ses moyens de financement. Puis, jusqu’à fin juin, ils auront deux mois pour mettre les réformes sur les rails…
Ce n’est qu’à l’issue d’une « revue » des institutions sur place, que le pays pourra recevoir la dernière tranche d’aide qui lui revient dans le cadre du plan d’aide (environ 7 milliards d’euros). 
 
Avouez que tout ce « psychodrame » ressemble à s’y méprendre à une « comédie » : Personne ne doutait qu’un accord ne soit pas trouvé.
Il en sera de même au second semestre 2015.
Ne serait-ce que pour montrer au Italiens et aux « gauchistes-gaulois », les prochaines cibles, que quand on veut, on peut.
Mais bon, tout cela n’aura qu’un temps, celui de voir et compter les effets des prochains QE de la BCE qui débutent la semaine prochaine.
Et une fois lancés, il ne sera plus question de faire machine arrière : De toute façon, personne ne le pourra.
Si l’Allemagne râle trop fort, c’est « Mère-quelle » qui agitera la menace de sa sortie de l’Euro.
Belle destinée pour cette « Ostie » ! 
 
Pendant ce temps-là, elle aura laissé dépecer l’Ukraine par « Poux-tine », qui lui a réussi à sortir 2 milliards de dollars de ses caisses pour faire la première banque des BRICS, sur une dotation en capital qui pourrait aller jusqu’à 100 milliards.
Une banque supranationale qui vise à contrecarrer le FMI et la primauté du dollar sur le monde.
Il faudra bien que je vous reparle de ça, puisque là encore, personne ne s’en est fait l’écho dans votre presse habituelle.
C’est pourtant un tournant géostratégique majeur : Vos « journaleux » attendent « les ordres » sur la façon de présenter, ou non, cette information capitale pour l’avenir de vos gosses…
Et le vôtre, au passage !

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