On
en sait un peu plus…
D’abord chez les ukrainiens : Ils vont recevoir des
tombereaux de dollars, de l’UE et du FMI !
Notez qu’ils sont en pleine forme : Que 70 % du PIB
d’endettement !
Encore solvables, quoi…
Mais pas les moyens de payer autant de fonctionnaires (à 200
US$/mois), tels qu’ils vont tailler dans les effectifs : 1 pour 2 promis à
se reconvertir…
On est assez loin des mesures de « Bling-bling »
qui ne comptait que les départs, et encore plus que « François III »
déguisé en « capitaine de pédalo à la fraise des bois » qui te nous
en rajoute 60.000 en 5 ans, n’est-ce pas !
Notez que chez nous, on tutoie seulement le 100 % d’endettement
par rapport à notre PIB qui ne décolle toujours pas à force de pomper tout le
pognon possible qui ne sait même plus où aller se planquer, hors « hors-frontière ».
Quant aux grecs, on sait désormais à quoi ils vont devoir
s’attendre.
Sous réserve des « derniers ajustements », que je
n’ai pas encore lus, le plan est accepté par la commission, à savoir …
« Moscou-vicie » soi-même, notre ex-ministre de la finance à
Bruxelles-recasé.
Et si mal approuvé par le Parlement européen.
Vous vous souvenez ?
Bé lui, il sait que les promesses n’engagent que ceux qui y
croient.
Alors, il fait mine d’y croire !
Et les grecs ont promis beaucoup pour être crédibles, tout
autant qu’à leurs électeurs pas déçus du voyage.
Quelle rigolade, finalement.
Parce que oui, les promesses seront tenues aux européens, dans
un premier temps : La fuite des capitaux a atteint des niveaux intenables
tels que les banques sont menacées de ne pas pouvoir faire face.
Promesse facile à faire, parce que d’urgente
nécessité : Lutter contre la fraude fiscale et l’évasion du même nom,
ainsi que la corruption !
C’est même devenu « une priorité nationale ».
En réduisant, entre autres, le nombre de ministères (de
seize à dix), de « conseillers spéciaux » et les frais des députés ; en
durcissant la réglementation en matière de financement des partis politiques…
Perso, je n’aurai même jamais discuté ce point-là.
Par ailleurs, c’est quand même assez pitoyable qu’il faille
des semaines et des semaines pour s’apercevoir que les grecs mettent leurs bas
de laine sous d’autres cieux quand ils en ont encore la possibilité, quand
un « Mélangeons » est porté au pouvoir.
Déjà, en 1981, quand « Mythe-errant » a pu arriver
jusque-là, dès le lendemain, un lundi si je me souviens bien, ils étaient des
milliers à faire leurs bagages avec leurs avoirs, malgré les difficultés.
Et tout le monde s’en foutait, puisque ce jour-là, on
pouvait encore penser qu’on raserait gratis…
Et puis dans un second temps, il sera toujours temps de
tenir les autres promesses, celles faites aux électeurs.
Pour l’heure, l’essentiel est sauvé : On va s’occuper
des « plus pôvres » (qui sont hélas de plus en plus nombreux comme en
Ukraine) et on gèle les privatisations.
Voilà pour l’essentiel, parce qu’en Ukraine, la plus grosse
entreprise d’État, celle qui distribue le gaz dans tous les foyers, elle va
justement être découpée en trois tranches pur mieux être privatisée…
Rapporter plus aux caisses de l’État.
Cette convergence est assez drôle d’ailleurs, puisque c’est
le prétexte choisi par les grecs pour « temporiser » !
« Du point de vue de
la Commission, cette liste est suffisamment complète pour constituer un bon
point de départ en vue d'une conclusion fructueuse de son examen ». Voici
la première réaction officieuse à Bruxelles après l’annonce mardi matin de la
bonne réception par les partenaires européens de la Grèce de la liste de
réformes et de mesures demandées vendredi lors de la réunion de l’Eurogroupe,
en échange de la prolongation de quatre mois du programme d’aide financière
actuellement en cours.
« Nous sommes
encouragés par l'engagement fort à combattre l'évasion fiscale et la
corruption. » C’est en ces termes optimistes provenant de la Commission
européenne qu’a commencé l’autre matin l’évaluation des mesures présentées par
la Grèce à la Commission, au FMI et au 18 autres capitales de la zone euro.
Il faut cependant souligner que le suspense qui a prévalu
jusqu’au dernier instant sur l’heure d’arrivée de cette liste est en grande
partie due au fait qu’Athènes a tenu, avant de la présenter, à consulter ses
partenaires européens en aval pour s’assurer de proposer des mesures
acceptables.
C’est dire s’ils sont prudents…
La liste grecque est divisée en quatre parties et en tête,
le gouvernement a placé la lutte contre l'évasion fiscale et la corruption. Il
s'agit à la fois de repérer ceux qui ne payent pas leurs impôts, mais aussi
d'améliorer la collecte de la taxe sur la valeur ajoutée.
La Grèce compte également lancer un plan national de lutte
contre la corruption : Il visera aussi et par exemple la contrebande de tabac et de
carburant ou encore le blanchiment d'argent.
Mais si !
Parce que le gros de la liste concerne la lutte contre
l’évasion et la fraude fiscales, censée répondre aux principaux problèmes de
l’administration grecque (corruption, fiscalité défaillante).
Ces réformes étaient réclamées par la troïka depuis 2010,
mais aucun gouvernement, ni les socialistes du Pasok ni les conservateurs de
Nouvelle démocratie (ND), n’ont eu le courage politique jusqu’ici de les mettre
sur les rails.
L’objectif est ici la modernisation poussée de
l’administration fiscale (avec la poursuite de l’informatisation des
déclarations), le renforcement de son indépendance, la recherche d’une plus
grande justice fiscale – en Grèce, les grandes fortunes et l’Église orthodoxe
échappent encore largement à l’impôt.
La fin d’une « niche-fiscale » ?
Pas de licenciements de fonctionnaires ou de baisse des
salaires, mais pas de hausse non plus et une réorganisation des services et des
procédures.
Sur les sujets de discordes avec ses partenaires européens,
le gouvernement a choisi une ligne plus douce. Il ne parle plus d'effacer une
partie des arriérés d'impôts : Il veut désormais uniquement différencier
entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas payer.
Il n'interdira pas les saisies des maisons de personnes
endettées, mais elles devront être évitées dans le cas de personnes à faibles
revenus.
Le gouvernement devrait aussi s'opposer à la saisie de
résidences principales.
Athènes devrait tenir certaines de ses promesses aux
électeurs, comme la distribution de coupons alimentaires pour les plus
modestes.
Le gouvernement de la gauche radicale, élu sur son programme
anti-austérité, prévoit ainsi de « répondre
aux besoins liés à la progression de la grande pauvreté grâce à l’accès à la
nourriture, à un logement, aux soins », mais sans entrer dans les détails,
et en précisant que ces politiques seront menées « en veillant à ce qu’elles n’aient pas d’impact budgétaire négatif
».
Sur la hausse du salaire minimum, la Grèce précise que le
cadre et le timing sera décidé en consultation avec les partenaires sociaux,
mais aussi avec les institutions européennes et internationales.
Autre point important, la Grèce ne reviendra pas sur les
privatisations déjà actées. Celles qui n'ont pas été lancées seront par contre
revues.
L'idée avancée, comme je le disais ci-avant, sera
d'améliorer leurs conditions pour maximiser le profit de l'État et éviter les ventes
à bas coût, telles que celles faites ces dernières années dans la précipitation.
C’est dans la dernière partie de la liste que l’on retrouve
cette volonté de s'attaquer à la crise humanitaire.
Mais là aussi, il cherche à rassurer ses partenaires. Il
faudra que ces mesures n'aient pas d'effets pervers sur la fiscalité.
Le gouvernement de « Tsi-tsi-prasse » évoque bien
l’augmentation du salaire minimum – une de ses principales promesses de
campagne –, mais sans avancer de chiffres (les fameux 751 euros promis aux
Grecs), ni d’échéance (d’ici à 2016).
Son gouvernement s’engage « à une approche intelligente de la négociation collective sur les
salaires. Cela inclut une volonté d’augmenter le salaire minimum, en préservant
la compétitivité (…). L’augmentation
de ce salaire minimum et son timing seront décidés en concertation avec les
institutions européennes et internationales ».
Les marchés financiers ont aussitôt et rapidement pris en
considérations les réformes prévues par Athènes. Le taux d'emprunt à 10 ans de
la Grèce reculait sous les 9 % dès mardi matin sur le marché obligataire en
zone euro, les investisseurs se montrant rassurés par les engagements d'Athènes
en matière de réformes.
Et la bourse d’Athènes s’est envolée de 9 % au détriment des
places européennes pas spécialement prise de frénésie haussière…
Évidemment, l'aile gauche du parti Syriza fustige un accord
qui prolongerait, selon elle, les mesures d'austérité imposées au pays, que le
parti de gauche radicale s'était pourtant engagé à supprimer.
Les Grecs, eux, ne sont pas tendres avec les principaux
négociateurs de la troïka. « L'Allemagne
a essayé par tous les moyens d'imposer ses convictions et son hégémonie à
l'Europe. Leur première expérience est la Grèce, nous sommes leur cobaye. »
« Il est
inconcevable que l'Allemagne ait tiré tant de profits de l'Union européenne. C'est
la seule économie qui se soit enrichie à ce point et maintenant, ils sont si
intransigeants. »
Ils oublient que désormais, même l’Espagne fait partie du club des « intransigeants »…
D’ici à la fin avril, les Grecs et les Européens vont devoir
affiner la liste, étudier sa faisabilité, disséquer ses moyens de financement.
Puis, jusqu’à fin juin, ils auront deux mois pour mettre les réformes sur les
rails…
Ce n’est qu’à l’issue d’une « revue » des institutions sur
place, que le pays pourra recevoir la dernière tranche d’aide qui lui revient
dans le cadre du plan d’aide (environ 7 milliards d’euros).
Avouez que tout ce « psychodrame » ressemble à s’y
méprendre à une « comédie » : Personne ne doutait qu’un accord
ne soit pas trouvé.
Il en sera de même au second semestre 2015.
Ne serait-ce que pour montrer au Italiens et aux « gauchistes-gaulois »,
les prochaines cibles, que quand on veut, on peut.
Mais bon, tout cela n’aura qu’un temps, celui de voir et
compter les effets des prochains QE de la BCE qui débutent la semaine
prochaine.
Et une fois lancés, il ne sera plus question de faire
machine arrière : De toute façon, personne ne le pourra.
Si l’Allemagne râle trop fort, c’est « Mère-quelle »
qui agitera la menace de sa sortie de l’Euro.
Belle destinée pour cette « Ostie » !
Pendant ce temps-là, elle aura laissé dépecer l’Ukraine par « Poux-tine »,
qui lui a réussi à sortir 2 milliards de dollars de ses caisses pour faire la
première banque des BRICS, sur une dotation en capital qui pourrait aller jusqu’à
100 milliards.
Une banque supranationale qui vise à contrecarrer le FMI et
la primauté du dollar sur le monde.
Il faudra bien que je vous reparle de ça, puisque là encore,
personne ne s’en est fait l’écho dans votre presse habituelle.
C’est pourtant un tournant géostratégique majeur : Vos « journaleux »
attendent « les ordres » sur la façon de présenter, ou non, cette
information capitale pour l’avenir de vos gosses…
Et le vôtre, au passage !
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