Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 24 février 2015

« Grexit », plaidoirie de VGE :

« La Grèce doit sortir de l’Euro »

Celui-là, il est extraordinaire de fatuité !
Après avoir régné 7 ans sur le pays et grand-ouvert le chemin à « Mythe-errant » – d’accord, il n’a pas été tout seul non plus –  pendant 14 ans, avec deux cohabitations forcées quand même, tellement il a été nul ; après nous avoir fait caguer avec son « traité constitutionnel » européen, dont personne ne voulait parce qu’il était incompréhensible, mais qui est passé quand même par le Congrès, « Giskar-A-la-Barre », membre actif du Conseil constitutionnel, qui te coûte encore 80.000 €/mois en frais divers et quelques rémunérations bienvenues, il ose nous remettre le couvert à l’occasion d’une interview aux « Échos-du-matin », la semaine dernière, recueilli par Nicolas Chéron !
Que ça vaut bien un « petit-post », écrit dans l’urgence de la semaine…
 
Il s’agit de virer les grecs de la zone euro et il prône une «friendly exit» de la Grèce pour éviter une crise plus grave parce qu’il estime que l’économie grecque ne peut pas se redresser sans une monnaie dévaluée.
C’est sans doute vrai, puisqu’il s’agit d’un « sachant » qui sait mieux que quiconque, mais on en a vu d’autres…
Je reprends en attendant d’avoir le temps de rigoler sur « Bye-bye l’Euro », le scénario hallucinant passé sur les ondes également la semaine dernière sur « TV5 » et que j’ai pu voir en « streaming » depuis… 
 
L’Europe apporte-t-elle les bonnes réponses au problème de la Grèce ?
« Le problème est mal posé depuis l’origine. La question fondamentale est de savoir si l’économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l’euro. La réponse est clairement négative. Mais au lieu de se concentrer sur ce sujet de fond et d’y répondre, les Européens se focalisent sur la dette grecque. Bien sûr, il est envisageable de soulager un peu le budget grec, en jouant sur le niveau des taux d’intérêt et sur les maturités. Mais là n’est pas l’essentiel. Cela ne résoudra pas le problème de fond auquel est confronté ce pays. »
Là, il est marrant : Il propose ni plus ni moins qu’une dévaluation des euros produits par les grecs.
Et sur le sujet, il faut admirer sa constance : Car se souvient-il encore qu’il a été le premier à défendre une parité « Franc/Euro » supérieure aux 6,55957 F pour 1 € ?
Vous savez, cette histoire de « dévaluation-compétitive » qu’il condamnait quand c’était au tour de « Mort-Roy » de s’y coller…
Lui voyait bien 1 € = 7 F ou plus, histoire de planter le chaland.
Parce qu’un calcul de conversion de tête avec un nombre premier, surtout le 7, je ne vous raconte pas.
6,50 ou 6,66, ça aurait pu être correct.
Mais non : C’est un « matheux » et pour réussir le concours d’entrée à « l’X », faut être entraîné au « Q-nu » (Calcul-numérique)…
Notez également que la valeur de « 6,55957 » n’a pas été choisie au hasard, parce que ça valait à peu près 2 Deutschemarks.
Nos voisins divisaient par deux et ils y étaient : Tout leur paraissait moins cher.
En revanche, en divisant par 2 et multipliant par 3, nous, on avait l’impression de tout payer déjà plus cher… 
 
Quant à la dévaluation, compétitive ou non, tous les économistes « un peu sérieux » vous expliqueront que « l’avantage » procuré n’a qu’un temps (relativement court, de l’ordre d’un semestre), car il est vite « avalé » par l’inflation et ses travers (qui restent la ruine de tout un peuple, prolos et rentiers réunis).
D’ailleurs on enseigne dans toutes les « grandes-ékoles » du monde, d’HEC à Shanghai, en passant pas Boston, Harvard ou le MIT, le « cas français » comme d’un exemple de ce qu’il ne faut pas faire, de l’époque de « Mythe-errant » et « Mort-Roy » qui s’y étaient essayés, contraints et forcés il est vrai. 
 
La Grèce doit-elle sortir de l’euro ?
« La proposition implicite du nouveau gouvernement grec suppose une dévaluation de la monnaie. Tout simplement parce que le programme sur lequel il a été élu est irréalisable avec une monnaie forte. La production de la Grèce ne peut redevenir compétitive avec le niveau actuel de l’euro. Par conséquent, elle n’est pas en mesure d’appliquer son programme économique notamment la hausse du salaire minimum et l’extension des avantages sociaux. L’entrée de la Grèce dans l’euro en 2001 fut une erreur évidente. J’étais contre à l’époque et je l’ai dit. Les Allemands étaient contre eux aussi. Ils l’ont acceptée parce que d’autres, notamment la France, ont insisté en ce sens. La Grèce ne peut régler ses problèmes aujourd’hui que si elle retrouve une monnaie dévaluable. »
Stop ! Si tout le monde était contre, alors même que les critères de qualification avaient été atteints (au moins officiellement), pourquoi les accepter ?
Inversement, si les critères avaient été atteints, pourquoi les refuser ?
Il cause pour s’entendre parler, là ! 
 
« Il faut donc envisager ce scénario très calmement, à froid, dans l’intérêt de la Grèce elle-même. Il est absurde de dire qu’il s’agirait d’un échec de l’Europe. D’ailleurs, ces jours derniers, la cote de l’euro est remontée. La Grèce a toute sa place dans l’Union européenne. En quittant l’usage de l’euro, elle ne ferait que rejoindre des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, la République tchèque etc. qui ne l’ont pas adopté. Mieux : cette sortie lui permettrait de préparer un éventuel retour, plus tard. Ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l’intérêt mutuel de chacun. C’est ce que j’appellerais une «friendly exit», une sortie dans un esprit amical. La Grèce a besoin de se donner la possibilité de dévaluer sa monnaie. Si elle ne le faisait pas, sa situation saggraverait et déboucherait sur une crise encore plus sévère. »
La logique toute technocratique… des nains juridiques qui reportent à demain les problèmes du jour.
Et il est aussi « énârque », d’accord, mais par équivalence, autrement dit sans jamais avoir suivi un cours de droit autre qu’une vaste « sensibilisation-initiatique » à la chose « juridique ».
Pour qu’il sache que ça existe, c’est tout.
C’est comme ça qu’on devient un « sachant » dans mon pays. Pas plus, pas mieux !
J’ai expliqué jusqu’ici (http://flibustier20260.blogspot.fr/2015/01/cest-quand-meme-pitoyable.html), et contre les eurocrates-patentés, qu’on pouvait sortir de l’Euro, n’importe qui, n’importe quand, et que c’est même prévu par le texte.
Mais vous aviez compris que pour cela, il fallait sortir de l’Europe, autrement dit le constat d’un échec. Mineur peut-être, mais un échec quand même contrairement à ce qu’en laisse penser l’auteur du propos.
Même si je ne l’ai pas clairement exprimé (et je vous prie de m’en excuser). 
 
Autrement, si la Grèce sort de l’Europe parce que les allemands (et d’autres n’en ont rien à cirer et en prennent le risque), elle peut le faire seulement à ce moment-là, pour abandonner l’euro.
Quitte à y revenir dans l’Europe dans la seconde suivante, d’ailleurs, mais sans la monnaie unique.
Excusez-moi : Si je sors, pourquoi y revenir au juste ?
Fastoche sur le papier, mais le « traumatisme » ainsi créé poussera évidemment à y renoncer. 
 
C’est sans doute la « manip » que vise son propos, admets-je, mais il ne le dit pas.
Ceci étant, c’est exactement le sort des britanniques par exemple : Ils prennent de l’Europe ce dont ils ont envie et pas le reste.
Et c’est justement l’exact inverse de ce que le même fat-interviewé ne voulait surtout pas jusqu’à il y a peu !
Marrant comme girouette, non ?
Ou ne sait-il tout simplement pas mesurer la portée de son propos ? 
 
Par ailleurs, on peut se poser la question du sort de la Californie (un budget plus gros que celui de notre pays selon les cours du Forex), ou d’un « petit » État-fédéré des USA, le Wisconsin ou le Delaware (un excellent « paradis fiscal » de la zone dollar, d’ailleurs…) qui irait à « sortir du dollar » pour « mauvaise gestion ».
Imaginez un peu : « Tiens, moi je vais libeller ma monnaie locale en yuan ou en shekel, histoire de faire dans de la « compétitivité ». »
Le boxon à venir, je ne vous raconte même pas…
Profondément débile me direz-vous ?
Exactement ! 
 
Pourquoi cette hypothèse n’est-elle pas posée par les leaders européens selon vous ?
« Peut-être  par manque de compétence en matière monétaire et en raison de la pression des milieux spéculatifs. On nous dit que les Grecs ne souhaitent pas quitter l’euro et que le nouveau gouvernement a écarté cette hypothèse pendant la campagne électorale. Certes. Mais ce n’est pas la première fois que des dirigeants se font élire avec un programme inapplicable qu’ils proposent à l'opinion. C’est même chose courante : Voyez ce qu’est devenue la promesse du gouvernement français de faire baisser le chômage... »
Vous admirerez le niveau de « conseil » (et de crapulerie) du mek qui semble tout d’un coup avoir des « compétences en matière monétaire » hors des « pressions des milieux spéculatifs ».
Il est franchement fabuleux et se bat totalement l’œil et le reste du peu de démocratie qu’il reste encore aux peuples « éduqués ».
Et dire qu’il a été Président de notre République…
Franchement, je comprends mieux pourquoi le « Chi » l’a jeté aux poubelles politiques.
Même si ce n’était pas la meilleure de ses initiatives, loin de là. 
 
La sortie de la Grèce de l’euro ne risquerait-elle pas d’inciter d’autres pays à la suivre ?
« Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune agitation particulière dans la zone euro. La situation de la Grèce est singulière et extrême : son taux d’endettement par rapport à la richesse nationale, autour de 175 % du PIB, est très supérieur à celui du deuxième pays européen le plus endetté, qui se situe autour de 125 %.
Cependant, il faudrait aussi réfléchir aux institutions de la zone euro pour les compléter le moment venu par la création d’un Trésor de la zone euro. Mais ce sont là des questions de plus long terme. La situation grecque appelle une décision forte et rapide permettant au programme politique et social qu’elle s’est donnée de disposer d’une monnaie qui soit dévaluable. »
125 %, c’est le double du critère de Maastricht qui en réclame 60 %.
Bon, le triple, c’est le niveau grec et ça fait tâche.
Mais il ne nous dit rien du nôtre à près de 100 %.
Et il en rajoute une couche avec un futur « Trésor de la zone euro » : Fabuleux vous dis-je ! 
 
Lui qui semble si compétent en matière monétaire, il n’a rien pigé de ce qui fait « monnaie ».
C’est juste un « titre d’échange » : Je te vends des euros contre ma baguette de pain avec lesquels tu vas pouvoir acheter des timbres. Mais je peux aussi le faire contre mes haricots, des timbres, un demi-pack de bière…
Que j’aurai obtenu contre des téléphones portables de la boîte dans laquelle je travaille.
Autrement dit rien que du « troc triangulaire » avec des « unités de comptes ».
Et si on pose de la monnaie, c’est seulement qu’on n’a rien trouvé mieux et de plus pratique pour lever l’impôt, les taxes et des cotisations diverses : Ça tombe juste au centime près !
Et puis ça remplace aisément tous les impôts en nature de l’antiquité à l’Ancien régime, de la « corvée » à l’esclavage… 
 
Naturellement, de tout ça, il n’en parle pas. Parce que c’est exactement ce qu’il redoute : Ne plus pouvoir être payé sur le dos de ses kons-citoyens.
Parce que sans monnaie, plus de budget d’État, donc plus d’indemnisations diverses à verser.
Que moi, j’aimerai bien qu’ils reçoivent des œufs, du pinard ou des tomates en conserve en paiement de ses bons avis autorisés, finalement : Il pourrait même ouvrir un « petit-commerce-triangulaire », après tout, non ? 
 
Je vous laisse avec ça aujourd’hui pour mieux en rire, finalement : Je suis « en charrette », à « la bourre ».
Mais on reviendra sur cette idée de se « désolidariser » d’un membre d’une communauté, même monétaire, après bien l’avoir enfoncé avec des mesures suicidaires de redressement.
Qu’à l’occasion, on nous explique en long en large et en travers que « ces mesures » ont bien fonctionné au Portugal et en Espagne (moins bien en Italie, il faut rajouter), en oubliant que le taux de chômage y est nettement plus élevé (mais on les rattrape jour après jour) et qu’il a fallu sauver in extremis leurs banques à plusieurs reprises (et ce n’est pas fini). 
 
Quand ce sera à notre tour de se retrouver sur le billot du bourreau, puisque nous sommes tout autant incapables de « relance », de croissance tant que nous n’aurons pas taillé dans nos dépenses et déficits, comme les grecs et italiens, la zone euro se rétrécira à l’Allemagne et à l’Autriche.
Là, ils pourront tous pleurer d’avoir voulu une « monnaie-forte » contre les « dévaluations » de la zone dollar, européenne hors-euro, Livre inclue ou asiatique forcées par les marchés…
Et je vous parie qu’on entendra encore « Giskar-A-la-Barre » venir nous expliquer qu’il nous l’avait bien dit ! 
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire