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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 25 janvier 2015

Franchement…

C’est se foutre du monde !
 
Pendant que le monde entier s’entre-tue avec allégresse à propos de « petits-dessins » de Charlie (et ses paradoxes en notant que m’avait complétement échappé qu’ils n’ont qu’un très lointain rapport avec la tuerie antisémite de la porte de Vincennes), que la BCE s’apprêtait à chambouler sans surprises « les marchés », la mairie de Paris, non contente de relancer « sa tour-triangle » – alors que les élus n’en ont pas voulu – et la préfecture de police n’ont rien trouvé de mieux pour « reprendre la main », lundi dernier, en tirant un « bilan très positif » de la réduction à 70 km/h de la vitesse maximale sur le périphérique !
 
C’est assez lamentable : Ils mettent en exergue une baisse de 15 % du nombre d'accidents constatés, et, surprise, une hausse de l'allure moyenne, prétendent-ils (j’y étais encore et j’avoue qu’on ne roulait pas mieux, mais qu’en plus les accès, via l’A1, l’A3, l’A4, l’A6, l’A13 et l’A15, étaient devenus « impossibles » : Les 20 derniers kilomètres, au lieu des 15, toujours embouteillés !).
En 2014, le nombre d'accidents a en effet diminué de 15,5 % par rapport à 2013 (627 contre 742), pour s'établir « à son plus bas niveau depuis 10 ans ». De quoi motiver un communiqué commun d'autosatisfaction délirant, « stratosphérique », de la mairie et de la PP.
Félicitons-les bruyamment, SVP ! Standing ovation, please !
Résultat, ils nous en disent qu’il faut continuer à abaisser la vitesse maximale autorisée.
Certes, on réduira mécaniquement les accidents sur le périph’ quand le périph’ sera interdit aux véhicules, camions et autocars, soyez-en sûrs !
C’est tellement logique ! 
 
Car on n’est pas non plus à un paradoxe près dans ce monde qui exulte : Si le nombre de blessés a nettement diminué (776 contre 908), ce bon bilan est entaché par un autre chiffre que les responsables parisiens se sont bien gardés de mettre en lumière.
Le nombre des tués est, hélas, à contre-courant puisqu'il s'élève à 7 victimes contre 4 l'année précédente.
Dans l'absolu, le chiffre n'est pas très élevé compte tenu des centaines de milliers de véhicules qui y circulent chaque semaine, mais comme les promoteurs souhaitent étayer le bien-fondé de leur mesure, ils passent sous silence le fait que le nombre de tués a augmenté de… 75 % !
Ça, c’est comme pour les vélos : Les chiffres ne sont même plus publiés !
Extraordinaire lorsqu'il s'agit de justifier la logique d'une baisse de 80 à 70 km/h, allure que « l'adjoint-verdoyant » à la circulation à la mairie de Paris souhaiterait porter désormais à… 50 km/h, la nuit seulement, paraît-il : Sûr que là, ça va être fluide quand plus personne n’empruntera ce bout de bitume… La nuit pour commencer (ce qui est déjà le cas) !
J’ai dit zéro, ou alors comme en Angleterre au début du XIXème siècle, avec un piéton devant le véhicule agitant un drapeau rouge, SVP. 
 
En revanche, les commentateurs mettent l’accent et en comparaison sur l'augmentation de 5,1 % des accidents dans l'ensemble de l'Île-de-France, comme si le périphérique parisien était comparable au réseau général !
Paradoxe encore : Alors que c'est la vitesse que les élus souhaitent constamment abaisser, ils se louent désormais que l'allure moyenne augmente…
Allez savoir pour quelle raison ? 
 
Aux heures de pointe du matin, la vitesse moyenne de circulation est ainsi passée de 32,6 km/h en 2013 à 38,4 km/h en 2014, soit une progression de 18 %.
Le soir, elle est passée de 30,3 km/h à 33,9 km/h, soit une hausse de 12 %.
« La vitesse rendue plus régulière entraîne une réduction de l'effet accordéon et facilite l'insertion des véhicules sur le boulevard périphérique. Les automobilistes bénéficient aussi d'un gain de temps de parcours d'environ 15 % le matin et de 5 % le soir », qu’ils en disent en s’auto-congratulant avec vigueur.
Aucun de ces « sachants » n’a perçu qu’ils sont nombreux à avoir changé leur itinéraire habituel afin d'éviter, à tort ou à raison, le périphérique et que de toute façon ils n’ont fait que reporter le problème en amont.
Le trafic est plus fluide parce qu’ils sont moins nombreux à rouler sur ces tronçons bourrés de radars automatiques : Pas moins de 16 en fonction, nuit et jour, 7 jours sur 7.
Faut dire que pour passer de Pontoise à Rungis, ou de Compiègne à Évry, venir se frotter au périphérique parigot, c’est peut-être plus court en kilomètres, mais ça reste plus long en temps passé, parce qu’il y a d’autres chemins… 
 
D’ailleurs, en dépit de l'augmentation de la vitesse moyenne, les « sachants » ne s'étonnent pas non plus d'une baisse des nuisances sonores (– 1,2 dB la nuit, et – 0,5 dB le jour), plutôt contradictoire (puisque soi-disant c’est la vitesse qui crée les nuisances sonores), et ils n'hésitent pas à pronostiquer une autre baisse, celle des émissions polluantes.
Si tel était le cas, ce serait à mettre au crédit de l'évolution technologique des véhicules… Passons.
Car là, c’est moins sûr : Un moteur diesel en sous-régime, ça pollue « sévère » au kilomètre parcouru. 
 
S’ils peuvent se réjouir, c’est que de toute façon, à fluidité supérieure, c’est carton plein pour une multiplication par 3,5 (461.596) du nombre des infractions constatées par les radars automatiques.
Comme on vient de le dire, le nombre de radars installés sur le périphérique est passé de 7 à 16 entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014.
De quoi fournir de la « recette de poche » (environ 16 M€ inespérés) supplémentaire et bienvenue aux autorités… Et ils ne devraient pas se gêner pour alourdir encore le racket en baissant toujours plus les limitations de vitesse, soyez-en sûr, jusqu’au plafond des 50 km/h ! 
Ce n’est quand même pas croyable l’autisme ambiant : On, vous avez payé suffisamment d’impôts et de taxes, pour imperméabiliser définitivement assez d’hectares de terrains constructibles afin de mieux circuler d’un point à un autre du territoire avec vos propres moyens de locomotion, à défaut de transports publics (également payés avec vos impôts, taxes et cotisations) commodes et pratiques, qui ne vont de toute façon pas assez loin.
Ce n’est pas assez : Vous êtes nés pour être rackettés toujours plus, jusqu’à ce que vous restiez chez vous à vivre de la « charité-pue-blique » sous forme de diverses allocations et indemnisations « gratuites » d’inactivité.
Comment voulez-vous que ce pays (qui est aussi le mien et que j’aime tant…) s’en sorte avec de telles politiques « déclinistes » ?
 
Bon, perso, je m’en contre-cogne le coquillard et même tout le reste : Je ne suis plus là, même si je vous plains bien !
Globalement, pour rentrer chez moi en semaine, désormais je prends deux ascenseurs et marche à pied moins de 5 minutes : C’est assez sympa !
Même pas le temps d’être mouillé quand il pleut…
Les lundis matin, je me tamponne 27 km en voiture par des chemins impossibles : Je mets 45 minutes, quel que soit mon trajet, à moins de me pointer avant 7 heures.
Ça tombe bien, je suis un lève-tôt et en plus je suis motivé par de fortes rémunérations qui ne supportent qu’un impôt forfaitaire assez faible alors qu’un parking sous-terrain attend ma voiture de fonction.
En revanche, les vendredis et dimanches, quand je rejoins Piombino ou en reviens dans l’après-midi, je fais 450 bornes sous le soleil (pas toujours quand même), un Paris-Lyon, en 3 heures 30 à plus ou moins une heure de route, en fonction des embouteillages autour de Gênes et de Savonne, pour attraper le dernier ferry de 20 h 30, parfois celui qui précède, qui m’emmène à Portoferraio rejoindre mon carré.
Notez au passage que si le réseau autoroutier est limité à 130 km/h sur une bonne partie de mon trajet, passé Rome et jusqu’à Naples, sur les portions à trois voies, il n’y a plus de limitation de vitesse : Le ministère des Transports italien justifie cette mesure en expliquant que « ce n'est pas la vitesse, mais la perte de vigilance qui est la première cause d'accident sur autoroute »…
Et plus vite on est arrivé, moins on somnole, il faut dire.
Sur le chemin de Monaco, les dimanches, je pars quand je veux en fin de journée : De toute façon, je dors à Vintimille, dans un hôtel assez sympa et surveille le déroulement des travaux du futur port de plaisance (qui n’avancent pas du tout… une particularité italo-locale comme il y en a beaucoup dans le coin, due aux activités de la mafia qui rackette l’apport des rochers…). 
 
Finalement bien content de ne plus être pris pour un « kouillon de payeur » et de devoir en plus dire « merci » aux autorités qui pensent votre bonheur à votre place.
Le pire, c’est que vous votez pour eux : C’est dire votre niveau de « soumission ».
Presque mûrs pour passer au statut de « serf » (ou de « servile ») aboli avec l’Ancien Régime, avant que de ne redevenir esclave-consentant et bêlant.
 
Bonne journée quand même à toutes et à tous !
 
I3

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