Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 31 octobre 2014

La Toussaint, c’est demain.


Pensez à honorer la mémoire de ceux qui ont su vous supporter de leur vivant…

Ils le méritent bien.

 

La toussaint est le jour où les morts de demain visitent ceux d’hier.

 

Le jour de la Toussaint, en sortant du cimetière, le ministre des anciens combattants s'est dit profondément touché par les tombes de la famille « Ci-gît » qui fut « particulièrement décimée »…

 

C'est le 1er novembre, le gars rentre chez lui, sans dire un mot, tasse sa femme dans un coin et lui embrasse les 2 seins.
« – Mais qu'est-ce que tu fais là ?
– C'est la fête de tous les saints aujourd'hui ; alors je leur souhaite Bonne Fête… »
Le lendemain matin, la femme sans avertir, baisse les culottes du gars et lui donne un bec sur le zizi.
« – Mais qu'est-ce que tu fais là ?
– Tu devrais savoir que le lendemain du 1er novembre, c'est la Fête des Morts ».

 

C'est la Toussaint.
Dans un cimetière du 13ème arrondissement à Paris, un homme apporte des fleurs pour la tombe de ses parents.
Sur la tombe d'à côté, un chinois est en train de répandre du riz sur la pierre tombale de ses parents à lui.
Le « Gaulois » (un chouilla xénophobe) lui demande :
« – Et vous pensez qu'un jour ils pourront manger votre riz ?
– Bien sûr ! Le même jour qu'ils pourront sentir vos fleurs. »

 

« – Mamie, Mamie, c'est quoi exactement un amant ?
– Eh bien mon petit, c'est un monsieur qui... OH MON DIEU ! »
Et la grand-mère se précipite vers l’armoire, tourne la clé, ouvre, et un squelette tombe par terre !

 

La fête de famille bat son plein : ce sont les 90 ans de Mamie. Encore pleine d'allant et d'énergie, Mamie ne fait pas son âge.
Mais Marie, l'une de ses petites-filles, les pieds sur terre, se décide à mettre les pieds dans le plat. Tant pis si ça plombe l'ambiance de la fête...
« Mamie, désolée de te demander cela en pleine fête, mais pourrais-tu nous dire ce que tu as choisi pour tes obsèques ? Ce qu'on souhaite le plus tard possible, bien sûr ! »
Un peu décontenancée par cette question inattendue en un tel jour, Mamie manifestement ne se démonte pas.
La réponse ne se fait pas attendre, sourire au lèvre et œil malicieux.
« Bien sûr, ma chérie, que j'y ai déjà pensé ! Alors voici ma décision : je veux être incinérée. Et je veux, je dis bien je veux, que mes cendres soient dispersées sur le parking du Leclerc ! »
Stupeur de la famille devant tant d'assurance de Mamie.
« – Mais pourquoi ce supermarché, Mamie ? 
– Parce que comme ça, je sais que je vous verrai au moins deux fois par semaine ! »

 

Une mère et sa fille croise une femme d’âge avancé.
Très, très avancé. De ces femmes qui ont donnent l’impression d’être devenues si fragiles qu’un coup de vent pourrait les emporter.
Elles longent alors un cimetière.
Comme elle marchait sur la route, elles ont fait un écart pour ne pas l’écraser.
« Ne t’inquiète pas Maman, elle visite son futur quartier ! »

 

« – Tu connais l’histoire du gars qui habite en face du cimetière ?
– Non !
– Maintenant, il habite en face de chez lui ! »

 

Bon, je sais, vous regrettez l’absence de Jean-Marc et ses histoires d’en rire du vendredi.
Parfois, il me manque aussi, il faut bien le dire.

 

Bon week-end à toutes et tous quand même.

 
I3

jeudi 30 octobre 2014

Bérézina sur le front de l’emploi…


Tous les records battus !
 
Ils ont été 6.141.600 fin septembre à être privés, totalement ou partiellement d’emploi en « Gauloisie-laborieuse ».
Soit 214.000 de plus qu'à la fin du mois d'Août.
 
Des chiffres fournis par la Darès en fin de semaine dernière, l’organisme placé sous la tutelle du Ministère du Travail qui les obtient lui-même, directement de « Paul-en-ploie ».
Ce sont les « vrais-chiffres », métropole et territoires ultra-marins inclus, toutes catégories confondues, bruts, c'est-à-dire sans aucune corrections saisonnières ni de jours ouvrés d'aucune sorte, afin de ne prêter le flanc à aucune critique de manipulation.
L'année dernière, à la même époque, ce nombre était de 5.809.300 soit, en un an, une augmentation de 332.300, soit une hausse de 5,72 % !
Bravo à « François III » et à ses sbires…
On les avait pourtant prévenus.
À ce rythme-là, en 2025, curieuse coïncidence, il n’y aura plus que des chômeurs dans ce pays !
Quoique… ça peut encore s’accélérer, nous allons y revenir tout de suite.
 
Notez que pour faire passer la pilule, la Dares préférait annoncer le seul chiffre de la « Gauloisie-métropolitaine » : 3,43 millions de chômeurs en catégorie A et plus de 5,12 millions de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues.
Bien loin d’être inversées, les courbes du chômage continuent donc de progresser, de respectivement + 4,3 % et + 5,7 % sur un an nous affirmait-elle. 
 
Et puis comme d’habitude, on a pu assister à la danse-du-ventre rituelle du ministre positivant sur le « ralentissement marqué » de la hausse du chômage des 50 ans et plus.
Entre juillet et septembre, le nombre de seniors inscrits chez « Paul-en-ploie » a en effet connu sa plus faible progression depuis 2011…
C’est oublier un peu vite que nombre d’entre eux ont pu être rayés des effectifs au mois d’août dernier (un total toutes classes d’âge de 225.000, après le même coup en août 2013 mis sur le dos de l’opérateur téléphonique).
Car la hausse du chômage des seniors est sévère: + 1 % sur un mois et + 11,1 % sur un an.
Et les autres sont partis garnir les rangs des retraités…
Ce qui « marcherait » en revanche, ce sont les emplois d’avenir, pensés pour doper le recrutement des jeunes. Le gouvernement veut accélérer le dispositif en créant « 50.000 nouveaux contrats d’avenir pour 2015 pour un coût supplémentaire de 200 millions d’euros. Dans la loi de finances pour 2014, 150.000 contrats d’avenir avaient été budgétés », rappelle-t-on officiellement.
4.000 euros le bout…
Et ils sont si peu à en avoir vu la couleur.
 
Car le problème de fond reste la croissance. Tant qu’elle ne s’élèvera pas à 1 %, le chômage ne se stabilisera pas. Il faudrait même qu’elle dépasse les 1,5 % pour que le nombre de demandeurs d’emploi commence à reculer. Or, cette année, la croissance n’excédera pas les 0,4 %. Et elle n’atteindra sans doute pas les 1 % en 2015. Le gouvernement l’espère, mais le Haut conseil des finances publiques a d’ores et déjà jugé cette prévision « optimiste ».
Notez qu’à force d’inventer de nouvelles taxes (les dernières idées en la matière serait de taxer l’encre de vos imprimantes, les petites annonces de ventes entre particuliers, les sites internet de mise en relation, etc.), d’augmenter leur taux, d’élargir les assiettes, la saignée est telle qu’il ne reste plus rien pour consommer, investir, se projeter vers le futur, entreprendre, risquer et créer, vivre normalement, quoi !
D’où une croissance négative quand on inclue l’inflation, – 1,2 % dans le fameux + 0,4 %. 
 
Et ils ont raison, parce que ce n’est pas fini : Parallèlement sortait en ce début de semaine une étude qui estime que d’ici 2025 (comme par hasard), 20 % des tâches seront « automatisées », créant plus de 3 millions de chômeurs supplémentaires !
12 millions de sans-emploi dans 10 ans (deux quinquennats) sur 27 millions en âge de travailler, on y est : C’est comme si c’était fait !
Non seulement notre modèle social va devoir se réinventer (actifs pour non-actifs), mais c’est demain la civilisation des « sans-dents » et des loisirs cumulés qui débarque.
Les « déclinistes » auront eu raison contre notre foi commune en l’humanité et le progrès.
 
Les robots mettraient sur le tapis plus de trois millions d’emplois dans l’Hexagone, selon une étude du cabinet de conseil Roland Berger. Tous les secteurs seraient touchés, de l’agriculture au bâtiment en passant par les services aux entreprises et aux particuliers. Seuls les secteurs de l’éducation, de la santé et de la culture seraient un peu épargnés.
Je doute avec l’arrivée de l’e-learning et les robots connectés portatifs jusque sur votre poigné ou sur vos lunettes, les puces RIFD sous-cutanées à vocation sanitaire et policière… 
 
Les classes moyennes, qui exercent des professions intellectuelles dont une partie des tâches peut être automatisée, sont particulièrement visées. « La robotisation pourrait être aux cols blancs ce que la mondialisation fût aux cols bleus », souligne Hakim El Karoui, associé au cabinet Roland Berger, qui a piloté l’étude.
Seuls 500.000 emplois seraient créés dans le domaine de l’environnement, des nouvelles technologies, de la relation client.
Ils rigolent là : Il y aura encore un environnement praticable pour les humains et les autres bêtes ?
Ou seulement pour les bandes et les barbares ? 
 
Aux caisses des supermarchés, dans les entrepôts, au chevet des malades à l'hôpital, dans les cabinets d'avocats, au guichet des administrations… Ils sont déjà partout.
Agriculture, bâtiment, industrie, hôtellerie, les transports, les administrations publiques, comme l'armée et la police, services aux entreprises et aux particuliers…
Des robots qui assurent des tâches jusqu'ici dévolues aux humains sont en cours de développement, jusqu’à « imprimer » des maisons, d’ailleurs.
Un scénario que l'étude juge tout-à-fait probable.
Le taux de chômage, en pertes brutes, s'élèverait à 18 %, seuls 500.000 postes seraient créés par cette activité.
Les tâches restantes seraient très polarisées : D'une part, de la maintenance de robots, à faible valeur ajoutée. D'autre part, des métiers très pointus, avec une forte compétition au niveau mondial.
« La robotisation va toucher les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures », souligne l’étude.
C'est-à-dire certaines professions intellectuelles, dont on va pouvoir automatiser certaines tâches, comme « les comptables, les juristes, les journalistes… La machine saura faire sans l'homme à très court terme. » 
 
Avec des conséquences en cascade sur l'économie nationale. Les robots assurant désormais les tâches des humains, des gains de productivité seront dégagés : Cela permettra, selon l'étude, d'engranger 30 milliards d'euros de recettes fiscales et autant d'économies budgétaires, et de dégager des investissements privés de l'ordre de 30 milliards d'euros.
Les entreprises mobiliseraient, en outre, quelque 60 milliards pour s'automatiser.
Bonne nouvelle : Ce bouleversement libérera également 13 milliards d'euros de pouvoir d'achat, sous forme de redistribution de dividendes et de baisse des prix. 
 
Mais la population, soumise à une inactivité forcée, pourra-t-elle réellement en profiter ?
Charles-Édouard Bouée, PDG du cabinet prédit « une énorme déflagration économique ».
« Nous aurons plus de temps libre pour nos loisirs, mais moins de travail », assure-t-il. 
Cet accroissement des inégalités pourrait conduire, si rien n'est fait, à une explosion sociale : « Le numérique crée peu de croissance – c'est la surprise de la décennie – et peu d'emplois (…). Le système fiscal n'est pas adapté pour prélever une partie de la richesse engendrée ; l'effet de redistribution est donc très limité. C'est une industrie très inégalitaire, même si tout le monde peut se lancer en partant de zéro. Exemple : L'application américaine de messagerie WhatsApp, qui pèse 19 milliards de dollars et emploie seulement 55 salariés… devenus millionnaires à coup de stock-options ! » 
 
Les défis posés à notre modèle social sont donc immenses. D'autant que la classe moyenne des services représente le « cœur de la démocratie ».
Si on ne fait rien, la défiance envers les élites va encore augmenter, avec des impacts politiques graves. Le numérique a déjà remis en cause le modèle de la presse et de la musique. « On fait comme s'il s'agissait de cas isolés. Il n'y a aucun débat politique sur le sujet, alors qu'il faudrait anticiper, qualifier, dire la vérité… Il faut créer un électrochoc dans l'opinion dès maintenant, expliquer qu'un grand nombre de métiers seront potentiellement touchés. Lorsqu'un élu perdra une entreprise du tertiaire, dans sa ville, à cause des robots, il réagira peut-être. Mais ce sera trop tard. » 
 
En filigrane, confirmation de ma vision personnelle d’il y a 20 ou 30 ans (On ne se voit pas vieillir !) d’une économie post-moderne :

– Un gros tiers d’entreprises dites de proximité, qui feront tourner quelques robots à faible valeur ajoutée et ne créeront d’emploi que pour les surveiller.

– Un petit-tiers d’entreprises qui feront tourner des robots à plus forte valeur ajoutée, 24 heures sur 24, 365 jours par an. Avec des prix à la production qui vont chuter lourdement telle qu’elles piqueront leur boulot aux gamins chinois.

– Une bon tiers d’administrations publiques, également de « proximité » qui sera payé par les premières et fera du « lien social » pour l’essentiel, de l’apprentissage, de la culture, du ludique, des soins.

– Et une pincée d’entreprises de « haute voltige », qui feront dans les très hautes valeurs-ajoutées, le luxe, la recherche, la création. Que celles-là, il faudra bien les cajoler, les laissant faire des bénéfices mondiaux sans trop les taxer pour ne pas les faire fuir. 
 
Maintenant que vous devinez que je pouvais avoir raison en avance sur tout le monde, et que je vous affirme aussi ne pas savoir comment financer tout ça de façon cohérente pour nos gamins, essayer donc d’y réfléchir de votre côté. 
 
Parce qu’au lieu de claquer de l’impôt à vouloir sauver des industries de mourants, pour l’heure on ne nous propose que « payer toujours plus » pour financer le troisième tiers.
Qui déjà pèse presque 60 % de notre PIB…
Instinctivement, on ne peut que penser qu’il faille réduire ces volumes-là : Jamais on ne fonctionnera avec 100 % du PIB en activité publique ou parapublique.
Où l’art de piquer l’argent dans votre poche pour vous payer de quoi remplir la même poche.
Pensez donc qu’il s’agit bien d’une utopie, celle des socialistes du même nom (qui ont disparu partout dans le monde depuis l’apparition du « socialisme scientifique » et du marxisme, lui-même lesté dans les abysses bien profonds du poids de ses propres échecs). 
 
« Dis Papa, quand est-ce qu’on sort des utopies ? »