Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 25 septembre 2014

Les rentiers…


Je rattrape mes lectures en retard.

Et tombe sur un canard qui traite des « rentiers », vous savez ces « affreux-bourges » qui vivent sur le dos du prolétaire qu’ils saignent à mort en lui finançant de quoi bosser et de se loger, sans rien faire d’autre que de tendre la main à chaque échéance … dans le jargon marxiste ambiant !
 
Un pavé dans la marre laissé par « Monte-bourre », l’ex-ministre de mon pays (celui que j’aime tant) et qui voulait « déréglementer » tous les métiers réglementés, pour les ouvrir à la « concurrence-honnie » et redonner du pouvoir d’achat aux Gaulois…
Dans un pays qui compte des centaines de millions de pages de réglementation accumulée en deux siècles… heureusement que mon fauteuil directorial à bascule était contre le mur, sans ça je versais par terre bruyamment !
 
Parce que pour un discours de « gôche », comme j’ai pu en avoir avec Incognitoto, pas spécialement un « droitiste », dans de longs échanges de commentaires sur « un autre blog » durant plusieurs années, qui râle contre les « rentes de situation », là, j’en suis resté scotché, tétanisé, bouche bée, que j’en ai bavé sur mon clavier.
Pensez, « Monte-bourre » tout d’un coup devenu un chantre du libéralisme débridé, il fallait le lire.
J’ai donc relu plusieurs fois pour vous…
 
Et les médias d’alors de reprendre une liste de 37 professions jetées en pâture à l’opinion publique comme que des salopards qui a affament le « bon peuple » avec leurs monopôles de fait :
Administrateur judiciaire, administrateur de biens, agent d’assurance, agent immobilier, ambulancier, architecte, avocat, chirurgien-dentiste (et stomatologue), commissaires aux comptes, commissaire-priseur, contrôleur technique automobile, dirigeant d’auto-école, dirigeant de débit de boissons (et de tabac), greffier de tribunal de commerce, expert-comptable, expert en assurances, huissier de justice, infirmier libéral, mandataire judiciaire, masseur kinésithérapeute, médecin généraliste, médecin spécialiste, menuisier, notaire, opticien, pédicure-podologue, peintre, pharmacien-biologiste (et anatopathe), pharmacien, plâtrier, plombier, prothésiste dentaire, serrurier, taxi, vétérinaire, vitrier…

Les « entre-parenthèses », c’est moi qui les rajoute, parce qu’ils en ont aussi oublié quantité, comme les coiffeurs, les experts-géomètres, les experts auprès des tribunaux et Cours d’appel, les bouilleurs de cru, les herboristes, les banquiers, les assureurs, les directrices de crèches, de centres sociaux, d’aide à la personne, d’intérim, de boulanger, d’économiseur d’énergie, de routier-sympa, de pilote de ligne, de cargo & de ferry, d’aiguilleurs du ciel, les « pointeurs-assermentés » des douanes, etc. etc.
Bref, tout ce qui est réglementé peu ou prou.

Notamment l’accès auxdites professions, qu’il n’est pas possible d’exercer sans une formation adéquate et diplômante, une autorisation, voire parfois un concours (fonctionnaires) et même un serment sur la bible et l’honneur.
Réglementées parce que parfois et au-delà même de la formation initiale qui vous autorise à exercer la profession désirée, il n’est souvent pas possible d’en vivre sans PAYER d’abord !
Payer une charge, payer une licence, payer un pas de porte, payer une assurance-risque, payer, payer, sans même avoir eu le premier euro de recette d’activité encaissé !
Un sacré barrage à la concurrence, effectivement…

Par exemple, un notaire emprunte sur 30 ans pour payer sa charge. La Caisse des dépôts et consignations, plus récemment le crédit agricole, s’en fait ses choux gras. Idem pour un huissier ou un administrateur…
Par exemple, exploiter une autoroute, un pont, un viaduc mis en concession, c'est « payer » avant même qu’ils soient ouverts à la circulation.
On peut même citer les sociétés qui exploitent les radars automatiques, les barrières de péage de la taxe poids-lourd, les émetteurs radiophoniques et télévisuels, les exploitants de réseau de téléphonie portable et même fixe, etc.
La liste est longue, très longue finalement.
Pire crois-je, les débitants de tabac doivent acheter une licence, être des personnes physiques uniquement, et cautionner par paiement, un montant de TVA et autres indirects, d’un montant forfaitaire fixé unilatéralement en fonction de ce qui va peut-être vendu !
Un peu comme les importateurs : Ils prépayent les taxes à venir et réalimentent au fil du temps…
 
Mais la « réglementation », ce n’est pas que « payer » qui écrème, mais c’est aussi un numerus-clausus entretenu qui entretient le monopôle.
L’exemple le plus connu, ça reste les taxis : Il faut une plaque, parce qu’elles sont en nombre limité (achetée entre 6 et 12 mois de CA), la voiture, les assurances et payer la location de la licence d’exploitation tous les mois.
En notant que ce n’est pas l’artisan-taxi qu’il s’agit de « protéger », mais les sociétés de rançonneurs mettant en relation l’artisan et son client, ayant-pignon sur rue : G7, Taxi-bleu, Taxi-vert, etc.
Le groupe G7 affilie près de 11.000 des 17.000 taxis parisiens et son taux de rentabilité est de l'ordre de 25 % (environ 19 M€ de résultat net après impôt pour un CA de mise en relation de l'ordre de 75 M€).
Que devinez-vous que quoi donc ? L’un de ses pédégés emblématiques n’a jamais été un autre qu’André Rousselet, député de gôche entre 1967 et 1968, avant de pantoufler chez Havas, puis d’avoir financé les campagnes de « Mythe-errant » et de finir chez Canal +, autre activité « licenciée »…
Les médias n’auront jamais fait le rapprochement, n’est-ce pas, quand il a s’agit de « la lutte » contre les VTC…
Passons.
 
Et là où mon unique neurone en fonction est tombé en catalepsie-avancée un long moment (il faisait nuit quand il a recommencé « à tourner »), c’est quand il a fait un autre rapprochement : Dans une profession réglementée, les vraies, pas celle des boulangers soumis à une réglementation stricte (ou celle d’un restaurateur ou d’un vigneron soumis à de multiples contrôles et autorisations des autorités), mais celles des notaires, pharmaciens, médecins, CAC, etc., c’est qu’elles se protègent par un « ordre ».
L’ordre rend des comptes à son ministre de tutelle et fait la police dans ses rangs (et hors de ses rangs mais autour de son activité) à travers sa « propre réglementation » soumise à décret. OUI, un décret de la « Raie-publique »…
Par exemple un médecin s’interdira de vendre le médicament dont a besoin son patient… sauf extrême urgence (ce qui n’est pas le cas du vétérinaire) ou de faire un acte à réaliser par une infirmière-diplômée (elle-même « réglementée »).
Par exemple, un dentiste s’interdira de fabriquer la prothèse qu’il va vous refourguer « en bouche » … Que j’en rigole encore très fort avec l’arrivée des imprimantes 3D !
Même si dans la liste jetée en pâture aux « béats-gaulois » pantois, tous n’ont pas un « ordre » en état de marche.
 
En revanche, tous ont un « tarif obligé » à pratiquer à leur client : Le même pour tous les clients en fonction des actes pratiqués.
Le tarif kilométrique du taxi est fixé par le préfet qui livre et étalonne le compteur avec la plaque.
Le tarif des notaires, des administrateurs, des banquiers l’est par l’ordre et la loi.
Même un commissaire aux comptes est « tarifé » et comme tous les autres, il ne vous fera aucun cadeau, même au titre de votre fidélité avérée.
Une fois, une seule fois dans ma vie, j’ai réussi à avoir une remise sur une série d’actes notariés, mon patron d'alors m'en a même refilé une prime…
Un taxi, jamais.
 
Pourquoi ? Parce que la réglementation, même quand elle indique un tarif maximum, il est immédiatement compris par l’administration fiscale qui contrôle les assiettes de TVA, d’IR ou d’IS, comme « la norme » … minimale !
Vous prenez un taxi, il y a le compteur et le compteur… kilométrique. Qu’il est quand même facile de faire une relation entre les recettes et les kilomètres parcourus, même en tenant largement compte des temps de « maraudes », ne serait-ce qu’en comptant les litres d’essence consommée.
Bon, il y a des trucs & astuces pour faire de la recette « au black », mais il ne faut pas abuser, ça se voit tout de suite et le fisc redresse alors « à la sauvage ».
Idem quand vous êtes notaire : Il y a les actes de « l’article 4 », le conseil. Jamais plus de 10 % du reste, comme par hasard.
Et je ne vous dis pas des médecins : Tous les actes possibles et imaginables sont côtés. Et tous les toubibs sont conventionnés (C1, C2, C3, ou chacun selon sa spécialité), les radiologues, les biologistes, les dentistes, les psys, sauf s’ils exercent hors du pays, ou qu’ils font des actes hors-nomenclatures (l’esthétique, par exemple, des poils-de-Jupiter chez les dames à la chirurgie du même nom… sans pour autant être chirurgien, n’est-ce pas)…
Cernés par le fisc et les relevés de la CNAM qu’ils sont.
 
Le mieux ça reste les pharmaciens.
Non seulement ils ont obtenu sous Pétain l’élimination des « apothicaires-herboristes », mais le prix public des médicaments qu’ils vous vendent est fixé par l’État lui-même !
N’est libre que la parapharmacie, produits de beauté et nutritionnels.
Et attention, dans le prix fixé, il y a celui du fabricant qui tient compte de la matière première, du coût du processus de fabrication et des frais de recherche pour un brevet à vie courte.
Plus celui du « répartiteur » : Il s’agit du grossiste qui reçoit des cartons de l’usine et les livres en petits-paquets aux points de vente.
5 % obligatoire. Dont une partie est ristournée dans les meilleures coopératives de pharmaciens.
Et la marge du pharmacien lui-même, fixée en moyenne et d’autorité à 18 %.
23 %, c’est cher, mais le réseau sanitaire doit vivre et donc s’autofinancer…
Et pour votre pomme, vous rajoutez la TVA : Aucune raison que l’État ne se sucre pas sur votre santé !
 
Bon alors avouez qu’il y a de quoi exploser de rire : On veut déréglementer les professions réglementées pour redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs.
Tout le monde a traduit « ouverture desdites professions à la concurrence sauvage » et anglo-saxonne. Et même certains de prévenir de la mort programmée de ces activités, bouffées par le ricains…
Parce que tout le monde a pensé « baisse des prix ».
Ça c’est « soce-bise-nounours » à souhait, pensez donc !
 
Eh bé non : Il suffisait de réduire, par décret, par arrêté ministériel, les tarifs « officiels », comme dans toutes économies « planifiées » … et de « gôche » !
De qui se fout-on, SVP ?
 
Pour comprendre, il faut « lire entre les lignes » : C’est l’Europe qui pousse à l’ouverture desdites activités « protégées », réglementées.
Et quand on est total-kon de naissance, on casse ce qui existe ou protège (la qualité due au consommateur), et on parle de « réforme ».
Vous avez pu voir ce que ça a donné avec « Bling-bling » pendant 5 ans : Il réformait tous les jours, tout et n’importe quoi tellement il n’a jamais rien compris à l’environnement juridique et économique du pays…
Bref, on marche « au canon » et au coupe-coupe.
 
Quand on est moins kon, on garde ce qui existe et on ouvre en changeant les habitudes, les us & coutumes, par petites touches successives, sans rien n’imposer immédiatement : C’est comme ça que la profession d’avocat s'est ouverte à la TVA, sur 10 ans.
C’est nettement plus didactique et efficace : Il faut laisser le temps aux acteurs de s’approprier les changements à souhaiter, jusqu’à ce qu’ils les fassent « leur ».
 
C’est nettement plus efficace, parce qu’ils auront l’impression de garder leurs destins en main et au mieux proposeront même des améliorations auxquelles vous n’auriez jamais pensé.
 
Mais ce que j’en dis, n’est-ce pas…
 

2 commentaires:

  1. Une amélioration du fonctionnement du réseau social par petites touches successives…
    C’est ce qui devrait se passer avec l’arrêt de la grève des pilotes :
    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2014/09/gr%C3%A8ve-des-pilotes-dair-france-vers-un-plafonnement-des-cotisations-sociales.html
    Cela permettra de commencer à redresser la situation pour les entreprises…
    C’est un peu comme faire une « ressource » après un décrochage en avion, c’est progressif même si on peut se prendre des « g »…
    C’est aussi ce qui se passe pour la restructuration mentale des êtres humains : long et progressif…
    Dans l’autre sens aussi d’ailleurs !...

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  2. Oui, admettons.

    J'ai une technique éprouvée, dite "de l'entonnoir", pour ça.
    Ca marche assez bien, même en période de grosses turbulences en entreprise.

    On pose la ligne des "interdits".
    On trace la ligne des "impossibles".
    On dessine à l'intérieur de ce cône ouvert vers le haut, des "obstacles" (style, si on fait ça, on rencontre un mur, si on fait ci, on tombe dans un trou).
    On met une croix en bas, là où tout le monde pense objectivement qu'on se situe.

    "Maintenant, il y a plusieurs route pour aller de là, notre situation actuelle, à là, ou vers par-là (le haut du cône) : Comment voyez vous le parcours à faire sans embûches ?"
    Bé, ils sont parfois très imaginatifs, figurez-vous, dès lors qu'on a imposé les "interdits" et les "impossibles".
    C'est de la maïeutique appliquée.
    Et on met en œuvre ensuite, en contrôlant les dérapages.
    Et là, c'est ce que vous venez de faire avec votre proposition : Bravo !

    Mais il me semble que personne n'a jamais essayé en matière de politique, ni même de la marche des affaires publiques, jamais, à aucun moment, et nulle part.
    C'est pourtant si simple...
    La preuve !

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