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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 25 août 2014

Chapitre XXVI.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Montée des périls ? (1/3)
 
En attendant, « ça chauffe » pour le petit « Comité Libecciu » sur le plan des putschistes.
Si le mois de mai passe dans une certaine routine pour Paul, même pour ce qui est de la préparation de la campagne de vente des « flacons » pour les fêtes de fin d’année des promotions des grandes écoles, le dispositif mis en place fonctionnant tout seul sous la direction de Loïc, et les essais des nouveaux enduits de la MAPEA, en revanche ledit « Comité Libecciu » veille et se met en ébullition à plusieurs reprises.
 
D’abord l’affaire du rejet des comptes de campagne du candidat Krasoski qui chauffe depuis quelques semaines. L’alerte est chaude dès le mois de décembre 2012 quand le Conseil Constitutionnel invalide les dépenses pour cause de dépassement et quelques irrégularités.
Et ils ont eu le nez fin, sur ce coup-là…
Alors que leur champion déchu se mettra « en marge » de la politique après sa défaite, on ne saura que bien plus tard, qu’en plus des 460 K€ de dépassement sur plus de 21 M€, il manque encore pour près de 3,5 millions d’euro mis indûment à la charge du parti par le biais de fausses factures sur un total de 17 M€, sous des libellés parfois fantaisistes, par l’agence de communication du président dudit parti pour le moins mal élu.
Une élection à la tête de son parti, truquée mais validée, fausse et archi-fausse pour avoir « oublié » dans un tiroir les votes des militants d’outre-mer qui n’auraient pas du tout donné le même résultat, évidemment.
Des types « oubliés », qui ont pourtant payé leurs cotisations et se sont même déplacés, n’est-ce pas…
 
Ce qui a entraîné une quasi-scission du parti en fin d’année 2012 avec création d’un éphémère groupe parlementaire suivant l’ancien et unique premier-ministre de Krasoski. « Deux courants » : un concept nouveau chez les gaullistes !
Les « pros-Krasoski » veulent lui laisser la porte-ouverte pour 2017 et ses primaires préalables, et ceux qui soutiennent l’ancien premier ministre croient à son étoile après qu’il ait eu à avaler tant de couleuvres tous les jours pendant 5 ans…
Inutile de dire qu’aucun n’envisage d’avoir été grillé, et pour longtemps, dans l’opinion publique ! Aucune chance pour les trois personnages qui se posent en recours, malgré la révolte de la rue contre le Président Landau et ses réformes totalement décalées, déjantées, qui laisse filer les déficits, en ralentissant à peine leur rythme imposé par Krasoski pendant 5 ans.
La croissance n’est pas au rendez-vous, le chômage flambe, le nombre des dépôts de bilan et de plans sociaux croît également et le ministre de l’industrie fait le pitre pour contrarier les délocalisations et fermetures malgré un renforcement des mesures législatives adoptées à la hâte pour endiguer tous ces phénomènes.
Qui n’auront que si peu d’effets…
 
C’est important que « Koopé », le suppôt de Krasoski tienne les troupes l’arme au pied. Non pas pour faire le boulot normal de l’opposition, mais pour veiller aux secrets des finances du parti, des détournements d’argent public et de l’origine des donations ultérieures, le fameux « Krasosthon ».
Il en ira même, la main pris dans le sac, à mettre sous scellés lesdits comptes dans l’attente d’une nouvelle loi sur la transparence de la vie politique … alors même qu’il a refusé de voter celle proposée sur le même thème par la majorité présidentielle du moment, pourtant bien plus inoffensive.
Gros gags et grands écarts incompréhensibles à l’avant-veille des élections municipales de 2014.
 
Le « Krasosthon », justement : il s’agit de faire entrer 11 millions d’euros dans les caisses en toute discrétion alors que le parti croule sous 94 millions de dettes à échéances diverses.
Des émissaires sont envoyés tous azimuts : les bailleurs naturels n’y mettront que la somme limite de 7.500 euros par personne, et encore pas tous, parce que depuis l’affaire de « Bêtencourte », plus personne ne veut être pris pour un débile-profond à mettre sous curatelle.
Idem pour les « étrangers » habituels : depuis le traitement réservé au dictateur libyen, personne ne s’y ose !
Même « les autres », qui ont parfois eu à souffrir de la dent dure de l’ex-président, ont plutôt envie d’en rire que de compatir et contribuer. Il n’y aura même pas de rétro-commissions sur la vente des bâtiments Mistral à la Russie : un des rares marchés « propres », même si c’est par hasard, finalement.
Le mode d’emploi aura été perdu en route.
Il n’y a que le président du groupe parlementaire, qui dans l’urgence des payes à assumer, mobilisera 300 K€ de sa « cagnotte » de… groupe parlementaire et sous forme d’emprunt remboursable.
Quant aux parlementaires socialistes, il se compte sur le doigt d’une seule main pour mettre un billet « au nom du pluralisme démocratique ».
 
Pourtant l’idée d’un « petit-détournement » des fonds de la République que gèrent de loin Paul et « Nathalie-la-rouquine » qui le surveille, taraude Gustave : et si on prêtait l’argent nécessaire sur quelques bonus dans la gestion des fonds en réserve pour les émissions du Trésor ?
Grosse engueulade de Paul !
Tornade force 8 avec des rafales de 9…
« Pas question ! On vole les voleurs, ce n’est pas pour se faire voler par d’autres voleurs ! », menteurs et tricheurs de surcroît…
Paul est vraiment furieux que Gustave ait pu avoir une pareille idée.
Oui, mais après tout, on n’aurait pas volé tous les comptes « dormants » des personnalités de l’actuelle opposition, ils auraient peut-être pu sauver leur parti.
Même si tous ignorent que le nom de jeune-fille de leurs épouses ait pu servir à pareille carambouille.
« N’y pensez même pas ! Ils n’ont jamais eu cet argent. Et puis quelle que part, c’est celui de vos soldats, Amiral. Faites pas chier avec ces sornettes-là ! »
Pourtant, il en reste, dans les comptes-vivants, justement… et plus qu’il n’en faut.
De cet échange trop vif pour rester discret, il en ressortira une visite-éclair d’Harry junior à Paris.
 
« Nous avons besoin d’une opposition constructive dans ce pays… On a du mal à supporter votre ministre de l’industrie et tous les autres qui vont avec, depuis un peu partout dans le monde. »
Veut-il insinuer que ses « frères » seraient fort nombreux dans ce parti à sauvegarder, et qu’il faut leur sauver la mise ?
« Nous avons des frères sous toutes les latitudes et dans tous les partis démocrates. J’ai bien sacrifié le soldat Kakasucack pour vous laisser la voie libre… »
Sous-entendu qu’il serait peut-être opportun de renvoyer l’ascenseur en faisant un geste utile.
Et Paul de lui rappeler qu’il n’avait eu besoin de personne pour neutraliser son contrôleur fiscal et était totalement contre l’idée de l’amiral de faire sauter un ministre pour cette seule raison.
« Vous n’y pensez pas. Ce n’est que l’argent du gouvernement. Alors oui, seulement si vos frères, dans le gouvernement je précise, nous en donnent l’ordre. J’obéirai. »
Ce n’est pas comme ça qu’il voit les choses.
 
« Ce gouvernement-là, il ne comprend rien à rien et nous le ferons sauter à la première occasion, seulement quand ça deviendra nécessaire. Nos frères ne sont pas assez nombreux pour pouvoir peser sur ses décisions pour le moins absurdes. Pensez, on attendait un pays remis sur les rails, capables de payer son business avec ses partenaires habituels, avec des entreprises produisant comme avant autant et exportant de telle sorte que nos investissements puissent produire des dividendes pour les retraités de mon pays.
Et il n’en est rien, au contraire ! Même en rachetant vos pépites, on ne parviendra pas à redresser la barre de ce pays qui croule sous les prélèvements obligatoires comme jamais : un vrai scandale !
Je vous propose autre chose… »
Oui, pour un scandale, c’en est un : Jean-Charles venait de faire une simulation des impôts dus par Paul pour l’année !
D’une façon ou d’une autre, il faudrait que les activités de Paul « produisent » au moins 25 % de mieux pour faire face. D'où l'idée de Loïc, qui commence à prendre forme, d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus comestible…
Junior, va-t-il prêter lui-même l’argent pour renflouer l’UMP ?
« Non, ça se verrait et ce serait interdit. En revanche, je vous félicite d’avoir usé des compétences et équipes de mon ami Anjo de Lisbonne pour vos « petites affaires ». Lui au moins n’a pas mis en danger la finance mondiale comme vous avez pu le faire en 2009.
Et j’ai ouï-dire que vous aviez eu un petit-arrangement … so… un peu particulier. »
Là, Junior va faire sûrement allusion au partage des commissions et gains sur la gestion du « flottant » pendant plusieurs semaines et qui persiste de temps à autre, pense Paul…
« Que diriez-vous s’il mobilisait toutes ces commissions, les vôtres et les siennes, dans un prêt gagé sur les gains futurs du même arrangement et éventuellement sur les fonds rapatriés, pour financer les sommes manquantes ? »
Incroyable ! D'abord, la part de Paul n'est pas la sienne, mais celle du Trésor public. Et il y en aurait déjà assez d’accumulées pour faire face ?
 
Si le parti est capable de rembourser, pourquoi ses « frangins-banquiers » du pays ne feraient pas l’opération en proposant un rééchelonnement de la dette ?
« C’est en cours. Mais ça ne suffira vraisemblablement pas. Il faut de la recette supplémentaire. »
Donc faire un don ou un legs, alors ?
Ou un prêt avec abandon de créance. « N’est-ce pas illégal ? »
Si et c’est pour ça qu’il faut faire autrement : « Ce que je propose et imagine, c’est que le parti fasse appel à la générosité du public, à ses adhérents, à ses militants. Ce n’est pas illégal, ça, loin de là. »
Et puis ?
« Et puis, on abonderait les sommes récoltées via un compte off-shore en empruntant les noms et adresses des généreux donateurs. Il suffirait de rajouter un zéro ou deux. »
Débile et compliqué à souhait.
Et on fera comment quand un audit sera commandé tôt ou tard sur l’opération ?
« Les versements seront tous affectés à des personnes physiques existantes, sans reproche ni même soupçon. L’audit ne donnera rien dans ces conditions. »
Sauf si c’est mal fait.
« Bien sûr. Mais à eux de faire correctement. »
En bref, il est en train d’expliquer que ce sont finalement Paul, donc le Trésor public français, et Anjo qui payent. Sans compter la Matilda revenue depuis quelques temps dans l’horizon de Paul pour sa protection et le filocher pour le compte du SIV, à qui 10 % du business avaient été promis hâtivement. « C’est ça ? »
« C’est ça ! Vous m’aviez expliqué que vous étiez un « honnête » et que vous considériez que cet argent n’est pas le vôtre. Je suppose que cette règle s’attache aussi aux fruits dudit argent, n’est-ce pas ? »
Bien joué se dit Paul pour lui-même.
 
« Effectivement… Mais là il s’agit de faire un détournement de plus et au profit d’un seul des partis de gouvernement de ce pays. »
Et alors ? « C’est de l’argent qu’il faudra produire un jour où l’autre. Vous préférez prendre le risque que votre impôt augmente encore et mette en plus le gouvernement dans une position illégale ? »
Ok ! « Vous organisez tout ça en le leur suggérant et si tout le monde en est d’accord, y compris Matilda, je ne m’y oppose pas tant que je ne suis pas mouillé directement. »
Pas de problème : c’est comme si c’était fait.
« Et Matilda fera tout ce que vous lui demanderez. Non seulement elle n’est pas non plus, et comme vous, une femme d’argent ou de pouvoir, mais elle se ferait tuer sur le champ pour vous ! »
À ce point-là ? Paul espère ne jamais en arriver à cette extrémité : elle a des orgasmes tout-à-fait passionnants et ce serait du gâchis que de les perdre. Pas aussi puissants toutefois que ceux de Lady Joan ou de sa copine Lady Margareth, ni même à la hauteur de ceux de Florence, même si cette dernière s’améliore encore de nuit en nuit à force d’exercices pratiques.
Mais ça serait dommage pour ses futurs amants et mari.
« Et puis vous ne serez pas perdant… Vous ai-je dit qu’on attendait aussi que vous nettoyiez les comptes secrets de DLK ? »
Il l’avait dit, mais aucune trace dans les fichiers de ces fameux comptes de commission.
« Il vous faut rechercher dans les opérations d’origine. Vous trouverez forcément. Et là, ça permettrait à Anjo et vous-mêmes de « se refaire » en attendant d’affecter ces sommes sur les émissions d’obligation du Trésor français. »
Voler le voleur ? Pourquoi pas, mais pas à son profit personnel, pense Paul.
C’est ainsi que le « Krasosthon » a été lancé dans la semaine suivante et dénoué à la fin de l’été.


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