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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 19 août 2014

Chapitre XXI.4

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Rome (4/5)
 
Puis encore d’un coup, sans préparation : « Avez-vous déjà péché ? »
Plus qu’à son tour.
« Souhaitez-vous vous confesser ? »
La confession, c’est une chose, mais pour obtenir l’absolution, même papale, il faut pouvoir « regretter ».
« Très Saint-Père, sans vouloir vous offenser, j’ai beaucoup péché, mais je ne regrette rien ! Ce serait à refaire, je le referai ! A-t-on d’ailleurs le choix ? »
Et puis le pardon appartient à Dieu lui-même, pas aux hommes fussent-ils de grande foi !
On a toujours le choix entre le bien et le mal…
« Il y a pourtant des circonstances où on ne choisit pas entre le bien et le mal, mais entre deux maux, voire plus. Et parfois même, c’est la vie qui choisit pour vous ! »
 
Et puis, cet entretien prend encore un autre virage : « Croyez-vous en Dieu, mon fils ? »
Il serait temps qu’il s’en préoccupe un peu, là, le chef spirituel de la chrétienté.
« Au moins autant que vous, très Saint-Père. À la différence de vous, je ne suis sans doute pas aussi dévot ! Et ce n ‘est pas qu’un détail… »
« Votre destin est ailleurs, effectivement. Vous n’êtes pas un docteur de la Foi. Mais un soldat guidé par la « Main invisible » du Tout-puissant.
Si vous doutez autant que moi, malgré tous les efforts que l’Esprit-saint fait pour renforcer ma foi et mes convictions, dont vos exploits de l’été font partie, soutenus par nos prières, j’espère que votre sort n’est pas aussi lourd et cruel que le mien ! »
Décidément, entre les « mains invisibles » qui reviennent là où on ne les attend pas et la foi du premier des chrétiens-catholiques, Paul ressort bien perplexe de ce court entretien.
 
Benoît XVI se redresse et semble méditer quelques secondes.
« Un très bon choix, finalement, que cet Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ ! Vous n’avez rien d’un saint, je l’imagine bien, mais vous êtes animé de sentiments forts qui correspondent bien à la hauteur d’âme nécessaire aux distingués. »
« Sachez seulement que l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ est issu des chevaliers du Temple partis en croisade pour reconquérir les Lieux-Saint et notamment Jérusalem, le tombeau du Christ.
Une nécessité, une commande de plusieurs de mes lointains prédécesseurs. Ils sont revenus, quand ils ont pu en revenir, souvent plus riches, mais surtout plus savants. Et c’est toute cette connaissance que représente l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ.
Et que d’ailleurs se disputent quelques confréries laïques qui ont le tort de ne pas se soumettent à la puissance des Saintes-écritures…
Essayez seulement de vous en souvenir et de le faire vivre. Parce que vous en êtes de toute façon digne. »
 
Et puis il se redresse un peu et plante son regard dans celui de Paul : « Je sais que quelques hauts personnages de ses ordres laïcs, se revendiquant aussi de l’héritage des templiers, vous ont rencontré à Venise récemment. »
Une allusion directe à Harry Harrison.
« Ils ne manqueront pas de tenter de vous « récupérer » à leur cause, je n’en doute pas. Sachez seulement l’essentiel, en plus de mille critiques, qui nous séparent d’eux et faites en un bon usage. »
De quoi veut-il parler, le Saint-Père ?
« Nous sommes la foi en Christ, les gardiens historiques de l’authentique, de l'orthodoxie. Eux sont les « spéculatifs » qui tentent d’expliquer, de comprendre, parfois au détriment des Saintes-écritures. Leur démarche est par conséquent hérétique. La foi se suffit à elle-même, sans aucun besoin d’explication ni de justification. »
Il semblait aussi à Paul qu’ils tentaient de prévoir…
« C’est vrai aussi. Ne se sont-ils jamais trompés pour en justifier ? »
Il est exact que « Junior-4 » a pu avouer à un moment donné avoir été surpris par le cour des événements, sur son yacht à quelques encablures de l’île du Lido.
« Parce que les desseins de notre Créateur, et ses nombreux relais parmi les Saints et les Prophètes demeurent impénétrables. Prenez Malachie ou même Jean-de-Jérusalem. Mais c’est aussi vrai de tous les Prophètes, y compris mahométans. Ils ont une « vision » de l’avenir, qui forge des opinions solides et acquises par la prière ou par d’autres méthodes… »
Le Saint-Père ferait-il allusion aux coups de soleil du désert ou à quelques substances hallucinogènes ?
« Non, pas seulement. Les « messages » viennent peut-être tout simplement de l’avenir, parce que les prophéties se réalisent toutes, au moins dans leurs grandes lignes. Avenir pour qui ça reste le passé, afin de guider vers le présent de créatures qui savent le Tout comme d’un vécu, c’est facile.
Mais on n’en sait rien et ne le saura jamais : toutes recherches sur le sujet resteront définitivement vaines.
Et de toute façon l’essence ne peut être que divine jusqu’à aller à l’Oméga pour rester définitivement étranger à notre entendement.
Yahvé ne se présent-il d’ailleurs pas comme l’Alpha et l’Oméga à Moïse, dans le désert ? »
Hypothèse étonnante pour un Pape…
« Il ne sert donc à rien pour tous les francs-maçons de toutes les époques, et quelle que soit leur érudition, de tenter d’expliquer : c’est en cela qu’ils sont hérétiques. Il suffit de se conformer à la Volonté de Dieu et, comme vous venez de le dire, de laisser la vie faire des choix aux moments opportuns.
C’est en ça que vous vous distinguez.
Un très bon choix, un très bon choix, finalement que cet ordre qui vous est attribué… » termine-t-il son entretien avec un air encore plus malicieux qu’à son début.
 
Le 11, chacun aura pu découvrir l’inattendu, signé la veille :
« Frères très chers,
Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Église.
Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.
Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.
Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Évangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié.
C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m'a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l'amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l'élection du Souverain Pontife.
Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l'avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.
Du Vatican, 10 février 2013
BENEDICTUS PP XVI (Benoît XVI) »
 
Sans doute ce courrier était-il déjà signé au moment de la rencontre de Paul et de Benoît…
Ce sera « François », venu d’Argentine, jésuite de surcroît, premier du nom depuis 2000 ans, en référence au premier stigmatisé de l’histoire de la chrétienté, en miroir de la dernière connue, Sarah qui a joué un rôle inattendu durant les derniers mois.
Rien de hasardeux dans ce choix, même s’ils sont très peu à l’avoir compris.
Pour entendre que les « murs de Rome » seront abattus avec cette élection, puisqu’il s’agira du premier pape du « nouveau-monde », un « monde » qui n’existait même pas au XIIème siècle, époque de la prophétie de Malachie.
Une nouvelle ère commence.
« Puisse-t-elle être celle de la paix et de l’harmonie des enfants du Seigneur dans la prière. »
 
Mais la journée n’est pas terminée pour autant. Paul pensait rentrer par l’avion de l’après-midi et il est obligé de prévenir Paris (d’abord Florence qui ne répond pas, puis la boîte vocale de Barbara, sa secrétaire générale), qu’il aura du retard…
Parce qu’Anjo insiste pour qu’il soit son invité, escorté de Matilda.
Comment refuser à celle-là dont les yeux pétillent déjà si fort ?
Après tout, ça tombe plutôt bien…
Dans la limousine qui les promène dans la ville, il est question de ce curieux entretien en tête-à-tête avec sa sainteté qui a suivi la cérémonie.
Paul n’en dit rien : « Fort aimable ! »
Une confession ?
« Là, je ne sais pas. Personnellement, je ne me confesse plus depuis le collège. En revanche le Saint-Père a sans doute eu besoin de soulager sa conscience… Comprenez que je n’en dise rien ! »
Déçus.


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