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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 15 août 2014

Chapitre XX.3

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Comité Libecciu (3/3)
 
Dès qu’il en a un peu le temps, Paul tente de joindre Blaucher, celui qui l’a aidé à comprendre un peu dans quel monde de la finance tout le monde vit sans le savoir, l’année passée.
D’après son compte « fesse-book », il est à Doha.
Blaucher, c’est le banquier reconverti dans la vente de yacht de luxe après avoir couvert de sa signature les virements des commissions et rétro-commissions sur les ventes de frégates furtives à Taïwan en qualité de directeur de l’agence locale de la banque bien française qui a fait les mouvements.
Même qu’il a témoigné devant la commission d’enquête parlementaire dirigée à l’époque par les actuels ministres, turbulent et contre-productif du redressement productif aux résultats si brillants pour l’un, et au « ministre philosophe » de l’éducation en train de détricoter les emplois du temps des collégiens, afin de mieux ne pas leur apprendre à écrire, lire et compter, pour l’autre.
Tous les deux formant une belle paire de trublions qui exaspèrent toutes les familles ouvrières et bourgeoises du pays, puissamment assistés par la garde des sceaux et ses diverses réformes inquiétantes sur le droit de la famille, la procédure pénale et le mariage pour tous qui font monter en puissance un « front du refus » jusque dans les rues des grandes villes : une belle équipe !
 
C’est que c’est l’époque de la « Manif pour tous », qui met en transe la Nathalie quand ses ordinateurs tournent tout seul et son mentor d’amiral, obnubilés qu’ils sont par les écoutes « des services » qui identifient bon nombre de militaires d’active parmi les civils qui s’agitent toujours plus fort contre le « mariage pour tous » !
Quelle idée aussi ! Tenir cette promesse électorale-là en premier, et en oubliant toutes les autres quand même plus urgentes pour le pays, ce serait presque de l’autisme-appliqué du point de vue de Paul !
En tout cas, une raison de plus pour qu’il ne s’occupe absolument pas de politique, tellement ça reste un exercice débile à ses yeux.
En bref, ils ont l’air si pressés d’aboutir, qu’ils donnent eux-mêmes l’impression que leur temps est décidément compté.
Pendant ce temps-là, l’économie crée toujours plus de chômeurs, les dépôts de bilan accélèrent et encombrent les greffes des tribunaux de commerce et voilà que dès la fin du premier trimestre, les paiements et budgets se font désirer.
Il y en a même qui causent déjà d’un second « grand emprunt » de 12 milliards à monter rapidement…
Alors que Paul ne les a alors pas encore « sous contrôle » à ce moment-là.
 
Quitte à devenir banquier comme le suggère « junior n° 4 », autant avoir quelques éclaircissements utiles.
Hélas, Joël Blaucher décédera avant de rentrer au pays.
Tout ce que Paul en a compris, c’est qu’il vaudrait mieux pour lui qu’il dispose de quelques fausses identités cachées et de plusieurs banques sur tous les continents sur lesquelles « faire tourner » l’argent.
« Si vous devez rapatrier « sauvagement » des fonds dormants, il faut le faire avec le soleil, de façon à ce que les écritures ne soient plus compensables à l’envers, la nuit, les agences de compensation étant fermées. Et laisser un petit solde positif sur les comptes pillés pour ne pas annuler les opérations pour défaut de provision. »
Et il explique :
« Si Duchemin vole le compte de Duschnock en empruntant son identité, avec à la fois les bons numéros de compte complet, la clé de sécurité comprise, et surtout leur code secret de confirmation électronique de toutes les transactions, c’est en fin d’après-midi avant la fermeture de la compensation.
Sur une banque qui est déjà fermée à ce moment-là… donc en Asie.
Je peux vous l’ouvrir à Hong-Kong ou Taipeh où j’ai gardé des contacts.
Et sur un compte devise ouvert au nom de Trucmuche, avec un libellé de facture émise sur Duschnock, par exemple et payé sous forme de virement.
Le lendemain, alors qu’en Europe on dort encore, au lever du soleil chez Trucmuche, vous virez les mêmes soldes sur un compte ouvert au nom de Ducon-la-bite-à-l’air ouvert à Doha ou à Koweït-city.
À midi, ou plus tôt avant l’ouverture des guichets en Europe, ces comptes sont fermés pour se retrouver aux Bermudes sur une autre banque sur des comptes ouverts au nom de Duconno, toujours avec factures et tout l’attirail pour en justifier chez la banque du tireur. Et d’autres encore où on passe alors à la journée suivante pour revenir sur Hong-Kong ou Tokyo au nom de Duschmol et ainsi de suite jusqu’à arriver à destination, en Europe je suppose, sur une banque opaque où Durang sera le destinataire et bénéficiaire final.
Donc, si c’est l’Europe, j’en connais plein aux îles anglo-normandes, au Luxembourg, ou mieux, au Vatican. »
Tiens donc, au Vatican, pourquoi pas, puisqu’il doit s’y rendre en février !
Car d’après lui, il vaut mieux éviter le franc suisse, donc aussi le Lichtenstein, des places suspectes comme Monaco, qui n’a d’ailleurs pas de bourse, ou San Marin.
Et puis faire attention de ne pas travailler sur le dollar, mais en euro ou en yen, les américains pouvant bloquer n’importe quand et à peu près n’importe où toute somme libellée dans leur monnaie.
Un avertissement que Paul avait déjà entendu à Venise.
 
Et si c’est une banque à soi ?
« C’est encore plus facile, mais Durang ne peut plus être un inconnu, j’entends physiquement : il a pignon sur rue et il faudra qu’il se présente en personne à un moment ou à un autre aux autorités locales.
D’où l’impératif d’une vraie fausse identité… »
Après tout, il en a déjà plusieurs, fournies à l’époque par « Riri », pour lui-même et ses deux « exilées » de Corée.
« L’objectif est de faire tourner l’argent avec le soleil, empêchant les banquiers tirés et floués de remonter les écritures et de les contre-passer, ce que d’ailleurs les crédit-documentaires sous forme de facture devraient empêcher.
Attention aux dates de valeur si les opérations ne sont pas préparées, puisque les comptes intermédiaires sont fermés entre-temps. Les dates de valeur, c’est le temps pour qu’un banquier réagisse. 24 heures en semaine, trop court à l’occasion d’un week-end prolongé où une des banques est fermée et pas l’autre.
Le mieux, c’est donc de « travailler » une veille de week-end prolongé. Et il y a notamment trois dates à retenir avant juin… Et d’autres plus tard.
Où les banques des pays chrétiens sont fermées, mais pas celles des pays musulmans ou asiatiques, sauf pour Hong-Kong dont il faut prévoir que la banque de compensation peut suivre le calendrier occidental.
Les chrétiennes ne peuvent donc pas faire d’opération, en revanche, les autres peuvent suivre et déplacer l’argent ailleurs.
Cette année vendredi Saint tombe le 29 mars et laisse le lundi 1er avril pour faire le ménage dans les banques arabes ou chinoises avant la reprise des banquiers occidentaux le mardi 2.
Seconde possibilité, c’est le mardi 7 mai, suivis de deux jours fériés, le 8 pour la victoire de 1945 célébrée le 9 à Moscou, et le jeudi 9 pour l’Ascension et donc un nettoyage des comptes intermédiaires avant le vendredi 10, parce que ce jour-là, les compensations vont tourner.
Et enfin, le vendredi 17 mai pour le week-end de la pentecôte, suivi de son lundi férié en « christianie ». »
Astucieux.
 
De préférence, il faudrait faire ces opérations sur devises exotiques répète-t-il. « Pas question de faire en US dollars, les américains pistent tous leurs dollars comme si il y avait une puce électronique dessus. Je déconseille la Livre, les anglais sont très susceptibles. Le Bitcoin a un marché trop étroit et attire l’attention des polices internationales, puisque c’est une monnaie utilisée par les trafiquants de drogue et autres mafias.
Reste l’Euro et le Yuan chinois. La première parce que j’imagine que ça va être votre devise d’arrivée et de travail, la dernière parce que le marché de Hong-Kong en regorge et que les autorités monétaires chinoises font tout pour maintenir leur monnaie à cours constant et sous-évaluée. Donc sans risque de change.
Mais il va vous falloir des complicités sur place que je peux renouer… »
Complicité, veut dire coût supplémentaire… Et le Yen ?
« C’est possible. Mais il peut jouer du yo-yo si les montants dépassent l’unité. »
Et quand Blaucher parle « d’unité », il s’agit du million de dollars. Or, là, il n’a pas à savoir que ça va porter sur plus d’une dizaine de milliers d’unités.
« Et les autres marchés à terme ? »
Possible, mais il faut disposer d’une salle de marché et savoir s’en servir…
Et pourquoi pas apprendre, après tout ?
Lui ou Lady Joan pourrait lui servir de coach, l’IOR où « numéro 4 » pourrait lui offrir une banque équipée, va-t-on savoir ?
Il faut qu’il avance.
Sauf que Joël devient soudain silencieux pour être décédé.
Dommage, il aurait eu l’occasion de « se refaire » et de mettre un peu plus le boxon sur les marchés comme il en rêvait depuis sa propre éviction !


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