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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 13 août 2014

Chapitre XX.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Comité Libecciu (1/3)
 
L’opération Serval démarre enfin 11 janvier 2013, à la suite de la mise en œuvre de la résolution 2085 du 20 décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations unies et Paul met en place le commando « Libecciu ».
En fait « Commission spéciale de sécurité Libecciu », ou « CSSL », voire « Comité Libecciu »…
 
Si le « serval » désigne un félin d’Afrique, c’est en définitive la riposte à un conflit armé malien qui date du 17 janvier 2012 opposant dans le nord du Mali l'armée malienne aux rebelles Touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d'autres mouvements islamistes.
Le MNLA revendique l'auto-détermination et l'indépendance de l'Azawad qui correspond aux trois régions maliennes de Kidal, Tombouctou et Gao.
Le gouvernement malien refuse ces revendications, défendant l'intégrité du territoire malien. Et le mouvement Ansar Dine de l'ancien combattant touareg Iyad ag Ghali défend, lui, l'instauration d'une république islamique avec l'application de la charia.
Des combats qui s'inscrivent dans une série de conflits généralement appelés « conflits Touaregs », ou « rébellion touareg », bien que le MNLA démente tout caractère ethnique. Il engendre des conséquences néfastes pour les populations de ces régions dont une partie se réfugie dans les pays voisins (Mauritanie, Algérie, Niger et Burkina Faso), avec d'autres conséquences pour les habitants déjà confrontés à des difficultés alimentaires.
La branche sahélienne d'Al-Qaïda AQMI joue également un rôle important dans cette dernière insurrection malienne. Leurs intérêts convergents amènent Ansar Dine à rencontrer ses principaux dirigeants en mai 2012 à Tombouctou. Cette alliance stratégique entre groupes islamistes exclut les rebelles Touaregs et octroie aux djihadistes le contrôle des principales villes de l'Azawad, où la loi islamique est instaurée.
 
Or, depuis le 15 novembre 2012 où Francis Landau, président français reçoit le président Nigérien à l'Élysée pour discuter d'une intervention française et de la protection des exploitations française des mines d'uranium, au Niger, à la frontière avec le Mali, il est clair que le conflit va s’internationaliser.
Une bonne façon aussi de calmer les esprits les plus réactionnaires, face aux lois sur le « mariage pour tous » et demain, mais la Présidence y renoncera un temps, la loi nouvelle sur la famille promise dans son programme électorale, où la GPA, l’adoption pour tous voire le clonage thérapeutique et l’euthanasie active, pourraient être encadrés par de nouveaux textes à débattre.
 
Les premières troupes françaises à intervenir sont d’ailleurs celles des forces spéciales du COS pré-positionnées au Sahel dans le cadre du dispositif Sabre qui se déploient dans le secteur de l'aéroport de Mopti-Sévaré soit plus de 200 commandos, appartenant aux trois armées.
Mais on compte aussi un détachement du Commando parachutiste de l'air n° 10, spécialisé dans la saisie de plate-forme aéroportuaire, les avions de transport tactique de l'escadron de transport 3/61 Poitou débarquant hommes et matériels des troupes franco-africaines. Les forces spéciales sont rapidement renforcées par la projection à Bamako par avions C-130 Hercules et C-160 Transall de 200 militaires du 21ème RIMa prélevés sur le dispositif Épervier, basé au Tchad ainsi que d’un peloton de légionnaires du 1er REC d’Orange.
La montée en puissance des effectifs de l'armée de terre se poursuit avec le déploiement d'une compagnie du 2ème RIMa, stationné à Auvours, qui rejoint Bamako au cours du week-end du 12 au 13 janvier.
Parallèlement, un renforcement des moyens aéromobiles de l'ALAT est décidé avec l'acheminement à partir du 14 janvier 2013 d'hélicoptères d'attaque Tigre HAP, offrant des capacités de protection supérieures aux Gazelle mises en œuvre par le COS. Les moyens terrestres se voient également renforcés par l’acheminement en partie assuré par des avions C-17 Globemaster III mis à disposition par la Royal Air Force d'engins de type véhicule de l'avant blindé (VAB) et de chars légers de type ERC-90 Sagaie et AMX-10 RC, en provenance du Tchad et de France.
 
Une soixantaine de véhicules blindés prélevés sur le dispositif Licorne déployé en Côte d'Ivoire est acheminée à l'aéroport de Bamako par voie terrestre dans la nuit du 14 au 15 janvier afin de renforcer les moyens français luttant contre les forces djihadistes. Ces engins, notamment des blindés légers de type ERC-90 Sagaie, VBL et VAB, sont dans un premier temps cantonnés dans la capitale malienne avant d'être engagés dans les combats qui opposent l'armée malienne, appuyée par des soldats des forces spéciales et l'aviation française, aux islamistes armés.
Les renforts humains associés se composent d'un sous groupement tactique interarmées (SGTIA) de 200 militaires armés par les 3ème RPIMa, 1er RHP et 17ème RGP, détachés en Côte d'Ivoire.
Ces effectifs au sol sont portés à 1.400 hommes le 17 janvier 2013 puis 1.800 hommes le 18 janvier 2013, selon le ministère de la Défense, faisant de l'opération Serval la première opération extérieure de l'armée française du point de vue des effectifs engagés, devant son engagement en Afghanistan.
Les forces françaises, qui reprennent Diabaly le 21 janvier 2013, sont notamment composées par des marsouins du 21ème RIMa. Le même jour, l’opération Serval mobilise 3.150 militaires français, dont 2.150 sur le territoire malien.
Les éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) mené par le 21ème RIMa, partis de Bamako le 25 janvier 2013, prennent le contrôle de l'aéroport international de Tombouctou ainsi que des accès de la ville le 27 janvier 2013.
Ceux-ci sont précédés par le parachutage à 23 h 30 UTC sur Tombouctou d'une compagnie du 2ème REP par trois Transall et deux Hercules partis d'Abidjan pour 4 h 30 de vol. Cette opération aéroportée, préparée dans le plus grand secret, est la première réalisée par les forces parachutistes conventionnelles de l'armée de terre française depuis 2008 et constitue le plus important parachutage de forces combattantes depuis la bataille de Kolwezi en 1978.
Le lendemain, une nouvelle opération aéroportée aboutit au parachutage de sapeurs du 17ème RGP et de leur matériel afin de procéder au dégagement de la piste et ainsi permettre le rétablissement du trafic aérien sur l’aéroport de la ville.
Début avril, les quatre camions CAESAR et les cinq mortiers de 120 mm seront mis en œuvre par le 11ème RAMa et le 68ème RAA.
 
L'armée de l'air déploie à Niamey deux drones Harfang pour des missions de renseignement, de désignation d'objectifs et de visualisation des combats.
Dès le début de l'opération, l'armée de l'air place en alerte ses moyens aériens basés à l'aéroport international de N'Djaména dans le cadre du dispositif Épervier et décide de les renforcer.
Trois Mirage 2000D et un C-135FR du GRV Bretagne qui devaient rentrer en France restent sur place, s'ajoutant au dispositif identique qui venait les relever. Ce sont donc, en plus des deux Mirage F1 CR, six Mirage 2000D, trois C-135FR, un C-130 Hercules et un C-160 Transall qui arment le groupement air.
Le 13 janvier 2013, le ministère de la Défense annonce qu'une opération de bombardement sur les forces d'AQMI à proximité de Gao a été réalisée le même jour par 3 Rafale B et 1 Rafale C partis de la base de Saint-Dizier. Les avions ont survolé l'Espagne et le Maroc au cours d'une mission en vol de 9 h 35.
Le détachement Rafale à N'Djaména comptera, à partir du 14 janvier 2013, six appareils, dont deux biplaces qui effectuent des missions d'interdiction aérienne, d'appui aérien rapproché mais aussi de reconnaissance, à l'aide de la nacelle Reco NG253. Ce dernier est armé par une quinzaine d'équipages en provenance des escadrons de chasse 1/91 Gascogne, 1/7 Provence et 2/30 Normandie-Niemen, constitués chacun d'un pilote et d'un navigateur officier systèmes d'armes (NOSA), qui effectuent une moyenne de quatre sorties par jour. Sur les 100 militaires que compte le détachement Rafale, 80 techniciens mettant en œuvre un lot technique de 90 tonnes assurent le maintien en condition opérationnelle des aéronefs.
Le 15 janvier 2013, les deux Mirage F1 CR de l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie basés à Ndjamena seront transférés sur l’aéroport international de Bamako-Sénou. Ils seront rejoints le 17 janvier 2013 par trois Mirage 2000D et leur groupe de soutien, également en provenance de Ndjamena.
L'Armée de l'air engagera, à compter du 17 janvier, le plot CSAR de l'opération Serval.
Il sera composé de 2 Puma de l'escadron d'hélicoptères 01.067 Pyrénées.
À partir du 16 janvier 2013, l'armée de l'air déploiera à Niamey, la capitale du Niger, deux drones MALE Harfang mis en œuvre par l'escadron de reconnaissance 1/33 Belfort260 afin d'apporter un soutien en matière de renseignement d'origine image (ROIM).
Réalisant sa première mission opérationnelle au-dessus du Mali dès le 18 janvier 2013, et effectuant aussi des missions de désignation d'objectifs, le Harfang battra, au cours de son engagement sur le théâtre malien, son record d'endurance, réalisant un vol de 26 h 10.
Deux Rafale supplémentaires seront déployés le 25 janvier 2013 et immédiatement engagés pour ces frappes, portant à 12 le nombre d'avions de chasse déployés pour les opérations aériennes.
L'armée de l'air stationne au Sénégal un AWACS Boeing E-3F Sentry de la base aérienne 702 Avord. Cet avion radar est déployé au-dessus du Mali afin de coordonner les opérations aériennes françaises, notamment lors des opérations aéroterrestres aboutissant au parachutage du 2ème REP sur Tombouctou.
 
Au bénéfice des forces spéciales ou conventionnelles, l'armée de l'air déploiera sur le territoire malien une centaine d'éléments de ses trois unités de Commandos parachutistes de l'air, soit 20 % de leur effectif total. Le CPA 20 est opérationnel dès le 12 janvier 2013, puis rejoint par les CPA 10 et 30, remplissant un large spectre de missions parmi lesquelles le guidage d'appui aérien rapproché, voire la saisie de plates-formes aéroportuaires.


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