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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 12 août 2014

Chapitre XIX.5

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Déjeuner sur lagune (5/5)
 
On lui a déjà parlé d’un certain « Monsieur Robert », banquier français à Londres.
« Il est probable qu’il soit déjà mort. Sans ça vous n’auriez pas pu récupérer les fonds du trust anglais ! » lance Junior n°4.
« Et lui, c’était un des hommes de confiance de la galaxie de votre président Tiersmirant. Souvenez-vous, à l’époque, à Londres, il avait réussi à placer Dactalys à la tête de la banque européenne pour la réunification des deux Allemagnes. Et puis plus tard, il y a eu des morts directement dans l’entourage présidentiel, dont un de ses anciens premiers ministres. »
Et un conseiller de l’ombre, Paul se souvient, le fameux ami de trente-ans, Grosse-œuvre…
« Monsieur Robert est probablement du second ou troisième cercle. Mais s’il a disparu du circuit, il doit en rester des traces. Il doit bien avoir une famille encore quelle que part. Cherchez de ce côté-là si il y a nécessité de l’identifier. »
Mais pas seulement. « On suppose que le fameux banquier des pauvres, y a eu sa part. Il était LE ministre au bon endroit pour voler le brevet de Ferrayé qui a permis le premier détournement, sans doute conseillé par le « théoricien » de la carambouille parti à Londres…
Lui, il a fait des voyages curieux jusqu’en Asie, avec des dollars dans une valise, ce n’est pas possible autrement, dollars qu’on n’a jamais revus en circulation… »
 
Bon, si tout le monde sait tout de tout le monde, en quoi Junior a besoin de Paul ?
« Je vous l’ai dit, vous allez découvrir une flopée de faux-noms pour des vrais comptes. Il y en a des dizaines de milliers de par le monde… »
L’exagération ! Seulement 9.288 faux-noms pour environ 12.000 comptes, en ce qui le concerne…
« … pour être précis, probablement que vous avez raison. Et derrière des vraies personnes corrompues, d’autres non, et toutes vraisemblablement sans le savoir, d’ailleurs… Un vrai piège sur tout le personnel politique de votre pays, dois-je reconnaître !
Et de notre côté de l’atlantique, on aimerait bien faire le même travail pour pouvoir désamorcer le même mécanisme de pseudo-corruption. Mais, sans vouloir vous commander, ça serait assez bien de démarrer en éliminant de la liste potentielle ceux que vous découvrirez en plus de remettre la main sur les 2 milliards manquants. »
Pourquoi pas ?
« Et de comprendre les mécanismes de cette opération… »
Ah ça, c’est une autre paire de manches !
Parce que finalement, il n’y aurait pas eu la seconde escroquerie et sa solution bizarroïde de « sortie » exigée par les koweïtiens, il n’y aurait jamais eu que 7 milliards de dollars volés au Trésor français et Paul n’aurait jamais eu à rapatrier 35 milliards d’euros… Ni encore moins les queues « à venir », ni d’avoir pu mettre à mal l’euro dans la « crise de la dette » publique à son démarrage en 2009, comme « n° 4 » venait de lui expliquer…
Incroyable, vraiment incroyable !
 
Et s’il le faisait, qu’aurait-il comme garantie pour sa sécurité ?
« Si vous êtes banquier, vous êtes juridiquement couvert. Et puis nous, nous vous considérons comme un « intouchable », un « distingué ». Ça veut dire ce que ça veut dire, n’est-ce pas !
Mais si vous avez besoin d’être physiquement rassuré, on peut mobiliser du monde. »
Pour mieux le filocher ? Pas question !
Et son intérêt, dans cette affaire ?
« Ne me dites pas que vous renonciez à participer aux aventures de Paul Allen et sa course vers les étoiles ? »
Non, effectivement.
« Des rapprochements et alliances sont toujours possibles entre gens du même monde. Et vous êtes du nôtre. »
Mais il n’a pas dit non plus qu’il suivrait Allen dans son aventure…
« Il se pourrait qu’il ait plus besoin de vous que vous de lui, j’en conviens. Vous avez une expertise qu’il n’a pas : votre vol historique par les pôles ! »
C’est juste un calcul appliqué…
« Peut-être, peut-être, mais un calcul réussi. Alors réfléchissez-y quand même. De toute façon, même sans contrepartie, retirer le pain de la bouche des receleurs, n’est-ce pas ce qui peut tout simplement vous motiver à bien faire ? Parce que vous, vous êtes comme nous : ce n’est pas amasser de l’argent en quantité qui vous motive. Mais bien plus ce qu’on en fait pour le progrès de l’humanité. »
Il n’a pas tort.
« Là, Monsieur de Bréveuil, je fais confiance aux « mains invisibles ». Jusque-là, elles ont été plutôt efficaces. »
Drôle de bonhomme, finalement, pense Paul pour lui-même.
Qu’il le veuille ou non, le voilà en tout cas embarqué dans une situation qui le dépasse largement.
 
« Dis-moi, chéri, explique-moi : c’est toi qui a déclenché la dernière crise financière mondiale ? »
Florence débarque en phase de métabolisation avancée.
Et là, c’est ce qu’elle veut vraiment dire.
« Non pas vraiment, mais j’ai fait une série de conneries sans le savoir. Il faudrait seulement que je ne recommence pas de commettre les mêmes erreurs. »
Il va devenir banquier ? Là, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire…
Paul la regarde de son œil noir. « Tu me vois en complet trois-pièces et chapeau-melon sur le crâne à arpenter la City de Londres ? »
Oh non, effectivement, devoir déménager…
Non décidément, ce n’est pas ce qu’elle veut dire non plus !
Même si le port du smoking lui va si bien.
 
Le plus dur, pour n'y être pas parvenu totalement, c’est d’avoir dû expliquer tout ça à Gustave Morthe de l’Argentière…
« Mais enfin, c’est simple à comprendre, Amiral. Même moi j’ai compris, c’est dire ! »
Mais compris quoi ? Il y a combien à récupérer.
« Toujours les mêmes sommes. Je vous explique…
On a d’abord 7 milliards qui ne rentrent pas sur le bon compte bancaire…
On a ensuite l’Institut national du pétrole et la compagnie pétrolière Elfe qui se fait verser 22 milliards. À charge pour elle de répartir la somme à qui de droit.
Jusque-là, le Koweït n’est pas escroqué. Il y a juste 35 milliards qu’on oublie de rapatrier là où il faut…
Bien, là-dessus, vous avez des malins qui vont directement sur place proposer un autre deal à 22 milliards à d’autres koweïtiens qui ont aussi la main sur le coffre-fort du pays, le tout pour le même procédé d’extinction : les koweïtiens l’achètent deux fois, finalement. »
Jusque-là, Gustave a l’air de suivre.
« Alors aidé ou non par les américains, ils escroquent en Suisse et en une seule fois le pactole sous couvert du véritable inventeur du procédé et de ses associés.
Première conséquence, les associés, sauf un, signent des pouvoirs et l’argent disparaît. Sans doute au profit de ses fameux « autres koweïtiens » qui volent au passage leur émir… Une histoire de famille en quelle que sorte. »
Oui mais…
« … Laissez-moi terminer : le pognon de celui qui ne signe pas de pouvoir se retrouve bloqué.
Deuxième conséquence, l’émir s’en aperçoit et te nous fait un caprice-féroce, sans doute violent auprès des français et même des américains…
Comme ni les uns ni les autres ne veulent se mêler des affaires de famille de l’émir et qu’après il en est mort, les américains se débrouillent pour que les français remettre les 7 premiers milliards détournés aux koweïtiens. Et personne ne le sait, parce que ça repart des mêmes comptes numérotés de la banque de Luzerne où ils n’auraient jamais dû arriver.
Et pour le solde, la CIA fait l’avance. »
Admettons… Mais alors où est l’argent-manquant ?
Il y a eu ou pas eu d’escroquerie ?
Il n’a rien compris, l’amiral.
« Un première fois c’est de l’argent qui disparaît dans le trust anglais au lieu de rester chez Elfe et revenir chez l’inventeur du procédé.
La seconde, c’est de l’argent qui est remboursé par les français et les américains pas fiers de n’avoir rien pu empêcher…
Et qui réclament pendant 20 ans et en vain les remboursements dus. 22 moins 7 égalent 15 milliards de dollars ! Ceux-là qui ont fait des petits à hauteur de 35 milliards d’euros récupérés par mes soins, sur lesquels on a repiqué 13 milliards d’euros, contre-valeur des 15 milliards de dollars dus par mon pays, pour le refiler à l’OTAN, plus les parts des « minoritaires » qu’ils convient de dédouaner. Ce pour quoi on est là à en discuter… »
Non, il ne comprend toujours pas…
Pas grave, on fera avec !


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