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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 8 août 2014

Chapitre XIX.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Déjeuner sur lagune (1/5)
 
Ils ne sont que trois sur l’un des quatre ponts du splendide yacht, ouverts sur la mer mais protégés par des baies vitrées, à quelques encablures de l’île du Lido. Et une armée de loufiats pour les servir et desservir.
La pitance sera excellente, le vin de Californie tout autant. Surtout, le tout superbement présenté par le bosco du bord. Un luxe discret mais inouï sous un léger zéphyr hivernal qui balance le grand yacht sur son mouillage.
Après les banalités et remerciements d’usage, Florence se mûre dans un silence qui se veut absolu, comme absente, sans pour autant perdre la moindre miette des informations incroyables étalées à l’adresse de Paul, de l’apéritif au dessert, et jusqu’à leur retour devant le Danieli, en canot.
 
« Mon cher Paul, il faut que je vous donne quelques précisions. Votre frère a été assez vague sur vous pour que nous voulions en savoir plus… »
Et il résume.
L’opération « Megiddo » a été un cuisant échec.
En quoi consistait-elle ?
« Avez-vous lu le livret que je vous ai remis à notre première rencontre ? »
Bien sûr, entre deux séjours entre les cuisses de Florence hier soir, pour tout dire… Mais Paul garde ce détail pour lui !
« Avez-vous compris qu’il s’agit d’un texte millénaire et prophétique, tel qu’il prévoit que l’humanité débouche, après l’an mil qui vient après l’an mil, sur une nouvelle humanité ? »
Il avait lu jusqu’au bout.
« Et tous ces événements, passés se sont bien réalisés, sauf … l’avènement de ce nouveau monde. »
Il doit naître d’une crise apocalyptique, « révélatrice ».
« C’est d’ailleurs ce que nous avons cru voir arriver dès le 11 septembre 2001. Une date marquante et pas seulement due au hasard. Signifiant le changement. Mais choisie très précisément au point qu’elle en était presque prévisible. Pourtant, nous avons tous été surpris. »
Comme quoi, l’interprétation de toutes les prophéties censées prévoir la météo n’est pas encore une science exacte…
« Si ce n’était celle-là, parce qu’Al-Qaïda manquait d’une munition nucléaire, c’était une date autour du 27 juillet 2012. Un « 5 » d’abord, après un « 3 » en totalisant les chiffres composant la numérotation du jour. La prochaine fois, ce sera un « 2 » ou carrément le « 1 », chiffre du renouveau. La suite régressive des nombres premiers. »
Il fait quoi, là ? De la numérologie ?  
« Mais je parie pour un nombre impair, le « 1 ». Et le prochain 1 d’importance, c’est à Paris, le 14 juillet 2014, où seront attendus plus de 70 chefs d’État pour votre fête nationale à l’occasion de l’année du centenaire de la première guerre mondiale… Je voulais vous prévenir. Éventuellement pour que vous soyez sur vos gardes.  »
Rigolo, va ! Et pourquoi pas le prochain 14 juillet ?
Si on fait de la numérologie jusqu’au bout, ce serait plutôt un 14 juillet 2013, un « 9 », également impair et significatif de la fin d’un cycle…
« Mais ce n’est pas un nombre premier ! »
 
Et il va se passer quoi le 14 juillet 2014 ?
Aucune idée. « Plus exactement, une quantité d’hypothèses, toutes plus funestes et farfelues les unes que les autres. Imaginez donc l’état du monde si plus 70 nations étaient privées de leurs chefs d’État à l’occasion d’un attentat terroriste, ce jour-là place de la Concorde…
Tout devient possible, comme en septembre 2001. »
Il y va fort… Surtout si la munition est nucléaire.
« Probablement pas : on surveille ça de très près, désormais… Et ce n’est pas une nécessité, compte tenu de l’endroit. »
D’autant que normalement, la veille, il y a finale de la coupe du monde de foot. Et si l’équipe de France gagne, ce qui reste encore assez aléatoire tout de même, pour une revanche brésilienne ratée de 1998, les champs Élysées risquent d’être bondés bien après le lever du soleil…
Harry n’avait pas pensé à ce « détail » reconnaît-il…
De toute façon, ce sont les brésiliens qui vont gagner cette coupe du monde-là. Les footballeurs tricolores n’ont pas le même talent et se feront éliminer dès le premier tour, pronostique-t-il.
À voir…
 
« Peu importe. Si je vous ai demandé de venir jusqu’ici, c’est pour vous dire qu’avant l’ouverture des jeux olympiques de Londres, nous nous étions tous préparés au pire, ne voyant pas trop comment « changer le cours des choses ». La guerre, qui pouvait être mondiale et nucléaire, était prête, ce coup-ci. »
Florence en reste bouche bée… tétanisée.
Il y aura d’autres situations qui pourraient déboucher sur une guerre « globale », notamment en Iran ou encore en Mer Noire qui commence à s’agiter.
« Pour sûr ! »
Et Paul se souvient effectivement que la liste était longue de tous les préparatifs alliés autour du Golfe Persique : un tiers des moyens militaires mondiaux, y compris nucléaires, y étaient déjà pré-positionnés et opérationnelles dès la mi-juillet 2012 !
« Et puis voilà. Le commando des terroristes vous croise au large du Portugal d’une façon totalement inopinée, invraisemblable même, et malgré les manœuvres du colonel Jackson, grâce à vous l’apocalypse nucléaire est repoussée ! Formidable, non ? »
Un coup de bol, oui !
« Ce qui vous vaut les bonnes grâces de tout le monde, y compris du Vatican… Mais il n’y a pas que ça. »
On y vient.
 
« Un an avant, vous mettez fin aux activités criminelles du professeur Risle. Un peu brutalement et du coup, en détruisant quantité de dollars finançant plusieurs années de recherches prometteuses dans lesquelles nous mettions bien de nos espoirs de voir naître un « homme nouveau », tel que prédit par la prophétie de « Jean-de-Jérusalem ».
Souvenez-vous : « Et l’homme voudra les pouvoirs de Dieu … Que sera devenu l'homme qui aura changés les lois de la vie ? Sera-t-il l'égal de Dieu ou l'enfant du Diable ?... L'homme se croira Dieu alors qu'il ne sera rien de plus qu'à sa naissance… Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé ; et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui. Il restera un nain de l'âme et il aura la force d'un géant… Sa tête sera lourde de savoir. Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt », déclame-t-il avec emphase.
« Vous vous souvenez ? »
Paul a lu : « On y parle de notre monde actuel. Mais Monsieur Harrison, vous savez aussi les dernières strophes : quand le plein de l’an mil qui vient après l’an mil… Or, nous n’y sommes pas !
Pas la peine de précipiter les choses. »
Si justement !
« Plus tôt la suite surviendra, plus tôt l’Homme et l’humanité auront accompli son destin.
Nous y étions et ce n’est que partie remise. C’est pour cette raison que je veux vous mettre en garde. »
Il menacerait Paul, là ?
« Non pas du tout ! Vous êtes de ces « distingués », touché par la grâce divine ou guidé par quelques « mains invisibles » pour faire suivre à nos destinées d’humain le chemin de la sagesse. »
Mains invisibles, Paul a déjà entendu ou lu cette expression-là quelle qua part.
Et pas seulement dans ses cours d’économie parlant d’Adam Smith.
Dans Platon, Le Critias ou un autre ouvrage ?
« Oui, parfois les dieux antiques guidaient les hommes pour les conduire là où ils le voulaient. Et ces hommes accomplissaient des choses inattendues, parfois spectaculaires, extravagantes même, sans se rendre compte qu’ils contentaient alors seulement les dieux dans leurs desseins.
Il est probable que vous êtes de ceux-là. Votre destin vous dépasse, j’imagine que jamais vous n’auriez pu penser abattre « Ahmed-le-diabolique » au-dessus de la Manche. Personne d’autre ne l’a d’ailleurs fait, alors que ça aurait pu être possible, ici ou ailleurs, avant ou après. »
La main invisible, c’était Sœur-Sarah… Celle qui a guidé « Ahmed-le-diabolique » depuis le Nigéria jusque sur la route de Paul.
« Ah oui, la stigmatisée… » fait Harry qui manifestement sait beaucoup de choses.
« Encore fallait-il qu’elle naisse, qu’Ahmed fasse escale au Nigéria et qu’elle décide d’aller à sa rencontre malgré sa protection rapprochée. »
Un curé et Matilda, sa garde du corps en manque de sensualité détachée par le Vatican.
« Si je me rappelle bien, le pape Jean-Paul II avait fait le déplacement pour la visiter sur place… Comme quoi, les desseins du divin restent vraiment impénétrables, même quand ils sont clairs ! »
 
Et Harry reprend. « Vous êtes un personnage tout-à-fait extraordinaire, Monsieur de Bréveuil. Un « intouchable », pour nous. Et croyez-moi, c’est vraiment un immense privilège pour moi que de partager la même table que vous en ce moment.
Vous êtes d’abord « Charlotte », qui sauve un de nos pilotes abattu dans les montagnes afghanes. Plus tard tout un équipage. Vous êtes celui qui revient de toutes les missions impossibles, en Corée, comme partout où il faut extraire en urgence un allié en territoire hostile. Avouez que c’est extraordinaire ! »
Drôlement bien renseigné, « junior »…
« Vous vous retrouvez aussi sur le passage du Boeing qui tombe à l’eau dans l’atlantique, puis vous êtes celui qui met fin aux travaux du professeur Risle et maintenant celui qui empêche l’horrible et apocalyptique attentat sur Londres… J’avoue que je ne connais pas beaucoup de … héros moderne de votre calibre. Même plus… aucun à part vous !
Et d’ailleurs, plus que ça, vous trouvez le moyen de récupérer 35 milliards d’euros en déshérence et de rembourser mon pays, sans que personne ne le sache. Félicitations, vraiment ! »
Là, Florence se réveille en toussant d’avoir avalé de travers.
« Pour ne rien gâter, vous avez un goût très sûr en jolie femme ! »
Qu’elle en rougit une fois de plus.
Où veut-il en venir de déballer tout ce qu’il sait qu’il ne devrait pas savoir ?


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