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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 2 août 2014

Chapitre XIV

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
L’affaire « Kakazucack »
 
Le mardi 4 décembre éclate, mollement d’abord, l’affaire Kakazucack et le premier « Scud » dont l’ordre de tir avait été donné la veille au soir depuis les bureaux du Kremlin-Bicêtre, l’entretien avec Denis Lespoix à peine terminé.
Le ministre délégué au Budget auprès du ministre de l'Économie et des Finances est jusque-là considéré comme un des « poids lourds » du gouvernement et comme « incarnant la ligne de fermeté budgétaire » dans un contexte de crise économique. Avant l'élection du président Landau, il était député socialiste et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Et encore avant chirurgien plasticien et capillaire de profession, non sans s’être enrichi dans l’entourage d’un ancien ministre de la santé de « Tiersmirant », Monsieur « Néron Taulard » dont il faisait partie comme conseiller en charge de l’agence du médicament et divers achats d’équipements lourds.
 
Peu après sa nomination au gouvernement, il commande une expertise à propos de la vente de l'hippodrome de Compiègne, pour laquelle un de ses prédécesseurs au ministère du Budget est placé sous le statut de témoin assisté pour « prise illégale d'intérêts » devant la Cour de justice de la République (CJR), une affaire dont il sortira totalement blanchi à la fin de l’année 2013.
Le rapport, daté du 22 juillet 2012, remet en cause le travail des trois experts de la Cour de justice et disculpe l’ancien ministre.
Cette affaire aurait retenu la curiosité de l'équipe rédactionnelle du site d'informations en ligne Mediapart qui s'interroge déjà sur la raison de ce « cadeau » fait à l’ancien, également inquiété dans l’affaire « Bêtencourte ».
 
À compter du 4 décembre 2012, le site d'information en ligne publie plusieurs articles affirmant que le ministre du budget a possédé un compte bancaire non déclaré en Suisse, à la banque de gestion de fortune UBS, et ce jusqu'au début de l'année 2010 (le compte aurait été clos et l'argent déplacé à Singapour avant qu’il ne devienne président de la commission des finances de l’Assemblée nationale).
L’intéressé dément immédiatement cette information, sur son blog, et par voie de presse. Le premier article cite aussi le mémoire d'un agent du fisc du Lot-et-Garonne, « Dorémi Gars-nié », adressé en 2008 à sa hiérarchie, dans lequel il évoquait « un compte bancaire à numéro en Suisse » ouvert selon lui par le ministre.
Celui qui est passé entre les mains de la DRM à un moment ou à un autre…
 
Plusieurs responsables politiques de droite comme de gauche demandent alors d'apporter des preuves.
Le lendemain 5 décembre, Mediapart met en ligne un enregistrement, présenté comme un échange entre le ministre et « Hervé Dréfusse », son gestionnaire de fortune en 2000, qui corrobore les informations publiées.
On y entend : « Moi, ce qui m'embête, c'est que j'ai toujours un compte ouvert à l'UBS, mais il n'y a plus rien là-bas, non ? La seule façon de le fermer, c'est d'y aller ? (…) Ça me fait chier d’avoir un compte ouvert là-bas, l’UBS c’est quand même pas forcément la plus planquée des banques (...). Il faut ma signature (…) C’est extrêmement chiant. Il faut y aller, moi je ne peux pas y aller, je vois pas comment faire. (...) Surtout qu’il n’est pas exclu que je devienne maire au mois de mars, donc je ne tiens vraiment pas du tout à ce qu’il y ait la moindre ambiguïté. (…) Surtout que d’une certaine manière, les avoirs restent à l’UBS et que d’ici on peut gérer. C’est un jeu d’écriture pur et simple. »
Le même jour, en réponse au député UMP « Daniel Face-quelle » qui l'interpelle sur le sujet, le ministre affirme devant l'Assemblée nationale qu'il n'a « jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni avant ».
Le ministre reçoit le soutien de l'Élysée, de Matignon et des ministres du gouvernement, et les réactions de l'opposition sont curieusement jugées comme modérées. Et pour cause comme on le comprendra plus tard.
Le 7 décembre, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris, à la suite de la plainte pour diffamation déposée contre Mediapart.
Le 14 décembre, l’administration des impôts demande à son ministre de signer un document attestant qu’il n’avait pas de compte caché en Suisse.
Ce dernier n’a pas donné suite à cette demande.
 
Le 15 décembre, « Michel Gamelle », ancien bâtonnier du barreau d'Agen et ancien maire RPR de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), prend contact avec « Alain Zébulon », directeur de cabinet adjoint du président de la République, qui fut sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot entre 1997 et 1999, pour certifier l'authenticité de l'enregistrement révélé par Mediapart, qui avait été effectué accidentellement sur son répondeur en 2000. Il se dit également prêt à le fournir à la justice et à témoigner devant un juge.
« Alain Zébulon » en informe le Président de la République.
Entre-temps, le 17 décembre 2012, le virus installé depuis l’ordinateur de Denis Lespoix se réveille et détruit les tables d’index de tous les disques-durs qu’il avait pu pénétrer…
En parallèle, le 21 décembre 2012, Mediapart révèle que la direction régionale des finances publiques de Paris-Sud effectue des « vérifications approfondies » sur les déclarations de l'impôt de solidarité sur la fortune de son ministre de tutelle pour les trois années 2010 à 2012 et « dont la sincérité pourrait être remise en cause », ce que dément la direction générale des Finances publiques (DGFIP) alors que Mediapart maintient ses affirmations.
Le ministre serait soupçonné d'avoir sous-évalué le montant de son appartement parisien, d'avoir déduit un prêt parental déjà remboursé, et de ne pas avoir déclaré certains biens.
 
Le 29 décembre, le directeur de Mediapart, écrit une lettre au procureur de Paris pour lui demander l'ouverture d'une enquête sur le fond des faits qui ont été révélés.
Le parquet de Paris ouvrira, le 8 janvier 2013, une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraude fiscale » et confiera l'enquête à la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale. Plusieurs personnes susceptibles de détenir des informations seront auditionnées : l'épouse du ministre, le gestionnaire de fortune « Hervé Dréfusse », l'ancien juge « Jean-Louis Fougère », qui a détenu une copie de l'enregistrement, l'agent du fisc « Dorémi Gars-nié », qui avait fait part à son administration, dès juin 2008, de ses soupçons sur le compte suisse du ministre et d'autres soupçons de fraude fiscale.
Le 16 janvier 2013, « Michel Gamelle » est auditionné pendant plusieurs heures par les policiers de la Division nationale des investigations financières et fiscales (Dniff). Il remet une copie de l'enregistrement téléphonique.
Le 24 janvier 2013, le Procureur de la République de Paris apprend d'un premier résultat d’expertise de la police technique et scientifique (PTS) que l'enregistrement n'est pas truqué.
Le même jour également, en parallèle à l'enquête conduite par la justice, le ministre de l’Économie et des Finances le ministre de tutelle et des finances demande à la Suisse si son ministre du budget a détenu un compte (à l'UBS) dans ce pays : la réponse est couverte par le secret fiscal, mais d'après Le Journal du dimanche, les autorités suisses auraient exclu qu’il ait pu avoir un compte (à l'UBS) depuis 2006, ou qu'il ait pu en fermer un d'après Le Nouvel Observateur.
Cette dernière interprétation serait « inexacte » selon une source judiciaire, citée par une dépêche de l'agence Reuters et selon Mediapart.
L'interprétation qui avait été faite était celle d'un compte en Suisse, alors que la demande ne concernait qu'un compte à l'UBS sur les 377 banques en Suisse.
Le 19 mars 2013, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour enquêter sur des soupçons de « blanchiment de fraude fiscale » et « perception par un membre d'une profession médicale d'avantages procurés par une entreprise dont les services ou les produits sont pris en charge par la Sécurité sociale ».
Le président de la République, annonce le même jour le départ du ministre du gouvernement, « à [l]a demande de ce dernier ».
Pourtant il réaffirme son innocence et explique cette décision par sa volonté de se consacrer à sa défense. Il est remplacé à son poste par le ministre délégué aux Affaires européennes.
 
À la suite de son aveu du 2 avril 2013, où il annonce, sur son site internet, détenir 600.000 euros sur un compte à l'étranger il demande « pardon » au président de la République et au Premier ministre, pour le « dommage causé ». Ces aveux qui font suite à la découverte par la justice suisse d'un compte lui appartenant, qui lui attire de très nombreuses critiques, en particulier du Président qui parle d'« impardonnable faute morale », et du premier ministre, qui l'appelle à « ne plus exercer de responsabilités politiques », alors qu'il pourrait automatiquement retrouver son mandat de député un mois après son départ du gouvernement.
Le président de l'Assemblée nationale, reçoit le 18 avril la lettre de démission de son mandat de député.
Mais ce n’est pas tout. Entre-temps, l’ex-ministre s’enfuit chez des « amis sûrs » et avec son chien.
Le 24 avril 2013, sur proposition du président du groupe UDI, l'Assemblée nationale décide, à l'unanimité, la création d'une commission d'enquête (composée de trente députés), relative à l'action du gouvernement entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013.
Il en ressortira également une loi applicable au 1er janvier 2014, où 8.000 élus, hauts fonctionnaires et patrons d’entreprises publiques seront astreints chacun à une déclaration de patrimoine.
Ça, c’est pour l’aspect « contre-attaque » proposée par Gustave Morthe de l’Argentière dont il avait été question fin novembre 2012 dans un des « petits-salons » de chez « Maxim’s ».
Elle a loupé complétement sa cible et aura eu des conséquences inattendues dans la vie politique du pays par ailleurs en pleine crise économique, sociale et financière sévère.
 
En fait, l’amiral aura avoué plus tard à Paul, que de toute façon, le ministre était dans la ligne de mire de l'armée française et les industriels de l'armement comme l’avançait le magazine suisse « L'Hebdo ».
Le ministre du budget souhaitait supprimer 31 régiments dans l’armée de terre, vendre le porte-avions Charles-de-Gaulle, annuler les commandes d'hélicoptères de combat Tigre et de sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda, et d’arrêter la production des Rafales en violation des accords passés.
Il souhaitait aussi renégocier les contrats d'achats en cours avec le groupe industriel Marcel Dassault.
Dès lors, un collectif d'officiers de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur aurait donné à la justice des informations sur les comptes à l'étranger, pour détenir une copie de cet enregistrement, communiquée au juge « Fougère » le 12 novembre 2006. Ce dernier l'aurait fait circuler « parmi ses relations à la Direction centrale du Renseignement intérieur ».
Mais « L'Hebdo » ne citant pas ses sources, cette rumeur ne sera pas reprise que par le journal « La Croix » et « France-Intox ».
Puis, elle s’est évanouie…
 
Il n’empêche, dans les états-majors, il n’est désormais plus question que de tels épisodes ne se reproduisent, économies à faire ou non.
Le nouveau format des armées est donc repoussé avec des objectifs de « fin de mandat ».
Les avions voleront moins mais en échange le ministère fera un chèque d’un milliard d’euros à l’avionneur des Rafale pour le moderniser.
Tous les navires resteront 3 jours de plus dans leurs ports, mais le budget prévisionnel du « grand carénage » de 18 mois du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle sera maintenu pour 2016.
Quelques régiments seront dissous et les personnels réaffectés, mais en douceur.
Les OPEX se succéderont : le Mali puis la Centrafrique après le ratage en Syrie contre Hassan qui gaze ses propres populations (rebelles) en août 2013 et encore plus tard en 2014.
Malgré l’échec d’un tir de missile balistique nucléaire, le programme de « mise à niveau » de la FOS est maintenu.
Et puis, au summum des pressions, il est confié à l’armée les moyens d’une « cyber-défense », incluant la mise sous tutelle de tout l’espionnage électronique sur le territoire, sans contrôle de juge-judiciaire, aux dépens de la police et de la DCRI (d’ailleurs démantelée, éparpillée par ailleurs).
De quoi calmer un temps les « étoilés ».
Parce qu’il est alors promis, dès le premier trimestre de 2013, mais l’information sera éventée en mai, puis en juillet 2013, puis réitérée par le ministre de la défense qui annonce en fin d’année 2013 des REX (Recettes exceptionnelles) à venir pour financer les dépassements budgétaires des OPEX (Opérations Extérieures) et autres coûts, et notamment un grand-emprunt de 12 milliards d’euros, qui ne sera pas mis en place.
L’argent récupéré par Paul, sur les « queues » des détournements d’antan serviront alors à maintenir la pression à la baisse sur les taux auxquels emprunte le Trésor public, contre toute attente : un « effet de levier » qui démultiplie la capacité de prêts des marchés par simple « suivisme » des principaux investisseurs.
C’est tout le travail de Paul et de sa petite équipe début 2013.
 
Du coup, si le 14 juillet 2013 aucun matériel lourd n’a défilé sur les Champs-Élysées comme habituellement « sur ses chenilles », ce n’est pas tant que le goudron ait été à refaire « dans les virages », mais bien plus en raison des menaces d’un « putsch des capitaines » si les choses ne rentraient pas dans l’ordre…
La menace a été prise très au sérieux dans les états-majors et la descente des Champs-Élysées du président Landau, ce jour-là, a donné des sueurs froides aux services de sécurité : des milliers, peut-être même des dizaines de milliers de « badauds » huaient copieusement le passage du président depuis les trottoirs.
On y a vu pêle-mêle des « bonnets rouges », des bonnets-frégiens, des pancartes anti-mariage pour tous et tant d’autres…
Car, après le vote du « mariage pour tous », après l’introduction de la théorie du genre dans les collèges (elle était déjà enseignée dans les lycées), la rentrée aux nouveaux rythmes scolaires ne se faisant qu’en septembre 2013 et la circulaire sulfureuse du ministre de l’éducation nationale sur les « différences sexuelles » un peu passée inaperçue, l’indice d’insoumission de la troupe grimpe alors à des degrés jamais atteints.
Et si ce n’est ce 14 juillet-là, il y en aura d’autres.
Les rendez-vous républicains ne manquent pas, ni les raisons de gronder et de se révolter non plus, avec la taxe-poids-lourd, la révolte des bonnets-rouges, après les poussins, les pigeons, les dindons et autres volailles à plumer, et le dernier matraquage fiscal voté fin 2013… Rien ne manque pour une révolte en bonne et due forme !
Revenons à fin 2012…
 
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