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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 juillet 2014

Chapitre X.5

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Fin 2012, deux mois chargés (5/5)…
 
Et chez les vétérans ?
Pour l’heure, il ne sait pas. Mais leurs associations devraient « bouger » tôt ou tard.
« Pas très brillant, dites-donc, Amiral. Et vous voulez vraiment apporter de l’eau à leur moulin en provoquant un scandale sur la tête du ministre de la fraude fiscale ? Vous n’êtes pas sérieux, Amiral ! ». Tout ça pour une histoire de contrôle mal-embouché…
Bé pas tant que ça, finalement.
« Comprenez capitaine, soit le gouvernement fait passer sa loi sur le mariage gay-lesbiens en force et rapidement, et alors la pression de la rue retombera doucement avant l’été. Soit il se décide à en passer par la voie référendaire et le casus belli retombera immédiatement comme un soufflet, parce que le projet ne passera pas. Comme il ne passe déjà pas dans l’opinion publique écrasée par les taxes. Ce qui sera en plus l’occasion d’un désaveu profond de la politique gouvernementale. »
Quitte à en profiter pour sauver les budgets de l’armée ?
C’est ça, tant que le ministre ne sait pas défendre son budget rogné de partout…
« Faut dire, » toujours selon l’ex-amiral Morthe de l’Argentière, « que les autorités ne comprennent rien à rien au peuple qu’ils gouvernent. Enfin quoi, quelle idée d’aller marier les phoques et les cochonnes entre eux ? Ça n’a plus aucun sens dans notre culture plurimillénaire judéo-chrétienne d’abord basée sur la famille et les gamins ! »
On dirait Bigeard parlant d’Arlette ! Il faudrait peut-être les marier à des paras…

Paul n’est pas de cet avis, mais n’a pas envie de polémiquer, la poire étant vraiment délicieuse.
« Justement, puisque ça n’a plus de conséquence qu’en matière de couvertures sociales et de succession, à mon avis ça ne fait que renforcer le côté « sacrement » du mariage religieux qui reste de son côté un vrai « engagement » de vie, de toute une vie, pas de quelques intérêts conjoncturels qu’on peut défaire devant un officier d’état-civil comme le Pacs. »
Un sacrement que deux croyants se donnent mutuellement, reconnaissant l’essence divine de leur amour, selon le canon religieux.
Peut-être. Sauf que ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses selon l’amiral.
« Comprenez, mon petit-vieux, nous sommes une nation chrétienne depuis Clovis. Même Henry IV s’est converti, désacralisant du coup les cléricaux-papistes pour donner le change.
Plus tard, avec le « siècle des lumières », les mêmes anticléricaux prennent le pouvoir il y a deux siècles, et la première mesure qu’ils prennent, c’est d’inventer le mariage civil pour le faire passer avant le même, mais religieux, et quelle que soit la religion.
On entre alors dans une large période de laïcité bizarre qui va déboucher jusque dans la formation des jeunes avec la IIIème République et l’instruction publique. »
D’accord, et donc ?

« Au lieu de s’occuper de ce qu’il y a dans les têtes et les lits, voilà donc que Landau et sa clique veulent démolir ce qui reste de « morale » dans ce pays, je veux dire au moins le décalogue des hébreux, et jusqu’à prévoir de donner des cours de « touche-pipi » dans les écoles et collège et finir par marier n’importe qui avec n’importe quoi ! »
Il reprend son souffle.
« Et demain à procréer n’importe comment !
On touche à l’essence de la nature humaine par lois, décrets et circulaires ministérielles interposés ! C’est dément ! » s’emporte-t-il.
« Une œuvre de débiles !
Et quand on en sera à euthanasier les vieux, grabataires et impotents, « dans la dignité », vous verrez tout en affirmant respecter leur choix même quand ils ne peuvent plus en faire, il restera quoi d’un ordre moral qui voit déjà dans le criminel, même pas et au minimum un déviant asocial, mais seulement une victime ! Mais où va-t-on à cette allure-là ? »
Pas tant que ça selon Paul :
« Ne vous énervez pas Amiral. Vous savez bien que l’anticléricalisme succombe à tout et depuis toute époque. Souvenez-vous de la faillite des staliniens-cocos et maoïstes sur le sujet ! Ils ont même été balayés, 70 ans plus tard par leurs propres excès et la liberté religieuse a repris le dessus sans qu’ils n’aient pu la tuer. »
C’est vrai, reconnaît Gustave Morthe-de-l’Argentière.

« Mais jusqu’à abrutir les masses comme aux USA avec les théories démentes du créationnisme ! Bref, revenons à notre cas d’école : dans un cas comme dans l’autre, d’échec ou de passage en force de la loi du mariage pour tous, ce sera effectivement compris soit comme une reculade politique soit comme le début d’une dictature-socialiste ».
Enfin quoi, un Président élu qui légifère sur le mariage des autres mais n’envisage même pas le sien : extraordinaire de foutage de gueule !
« D’autant que le chéri, il est comme vous… »
Comment ça ?
« Enfin, vous jeune. J’ai eu le temps de vérifier vos informations sur le « Newvox » avant de partir, et la rumeur du « six-coups-de-la-rive-gauche »… »
Ah ! Alors il le croit, maintenant ?
« Je veux bien admettre certaines choses, notamment des effets des hormones qui poussent à cet âge-là : j’ai eu les mêmes au même âge, figurez-vous et je me souviens encore ! Vous verrez, ça passe avec le temps qui… passe !
Dès lors, je veux bien admettre que jeune-con, on ne sait pas dire non et que tout ce qui passe est bon à prendre comme un cadeau offert par dame nature.
Eh bien Landau, il est pareil : il ne sait pas dire non ! Un vrai gamin imberbe. »
Ah ? C’est donc ça le fondement de « la synthèse », c’est toujours « oui » à tout le monde, c’est ça ?

« Avec sa gueule, il n’est pas allé bien loin, et quand la « cruchitude » lui a suggéré une fellation en prenant les devants, vous savez celle qui elle est allé jusqu’à lui en faire des gosses alors qu’il la surnommait « Miss iceberg » : il n’a pas su dire non ! »
Mais il a dit « non » au mariage.
« Même pas. C’est elle qui n’en voulait pas comme époux : une « femme-libérée », elle, elle sait dire non à un demi-mou qu’il faut stimuler du poignet !
Pareil quand elle l’a un peu délaissé pendant sa pré-campagne électorale de 2007. Une autre s’est présentée, lui a proposé la même chose avec insistance et il n’a pas dit non non plus. Il ne sait pas dire non, vous dis-je !
Et ce n’est pas fini… »
Ah bon ? Comment ça ?
« On sait tout de tout le monde à la DRM. Et c’est de notoriété publique dans les services autorisés. Encore un truc qui va lui péter à la gueule un jour ou l’autre… Y’en a une autre qui lui fait discrètement le même cinéma quand la première dame est absente. Une militante plus jeune encore ! »
Bé dites donc…
On saura plus tard qu’il s’agit d’une « autre femme libérée » et actrice, du doux prénom de Julia… Paul se souvient qu’il en avait croisé une aussi, dans le temps, également intermittente du spectacle…
 
« Mais lui, ce n’est pas comme le « banquier des pauvres » qui se croit tout permis et ne pense qu’à ça ! Dès qu’un cul l’émoustille, il faut qu’il lui fonce entre les cuisses même à peine ouvertes ! »
La belle image…
« Vous, vous avez fait la synthèse des deux, et puis très normalement, maintenant que vous avez charge de famille avec un peu de plomb dans la cervelle, vous êtes mûr pour passer à autre chose, mais pas ces deux-là.
Quoique que vue votre gueule tailladée de baroudeur, vous allez avoir encore plus de mal à vous défaire de vos comportements déviants que les deux précités… »
Et puis passant soudainement du coq à l’âne :
« Dites donc à propos, ça a dû être un enfer de vous retrouver à bord de nos rafiots, sans rien à vous mettre autour du gland ? »
L’amiral et ses métaphores incongrues !
La cure de désintoxication valait bien quelques sacrifices pour piloter des avions inimaginables : « Une belle compensation que la République m’a offerte. »
 
Ils reviennent à leur propos : « Bon, dans le cas-là d’affrontements de rue violents et d’une reculade politique, c’est aussi la porte ouverte à un gouvernement par la rue et ça pourrait même faire naître quelques ambitions révolutionnaires à de la Gauche-de-la-gauche en passe de détruire ainsi tous les fondements de notre société. Tout comme des réactions contre-révolutionnaires de mes biffins et de leurs copains se rendant compte que le livre blanc les sacrifie aussi à l’autel des économies à faire sur les effectifs. »
Donc, de toute façon, 2013 est l’année de tous les désordres.
« Et le pays, quoiqu’on puisse penser du gouvernement, n’a pas besoin d’une situation pré-insurrectionnelle en ce moment : il n’y a plus urgent, même sur la scène internationale. »
Ce qui n’est pas faux. Quoique les robinets de la « fausse-monnaie » s’ouvrent démesurément.
« S’il passe en force, ça gonflera les pressions et rancœurs des uns et des autres, voire de tous, mais le gouvernement gagne du temps pour reporter les problèmes à régler en 2014, où les perspectives pourraient se révéler meilleures, notamment si la croissance revient au moins par les frontières.
Du coup, dans cette hypothèse-là, il vaudrait peut-être mieux dégonfler et percer le furoncle de notre ministre de la fraude tout de suite. Ça passerait mieux. »
Paul n’en démord pas : « À moins que ce soit justement le déclencheur d’émeutes ! »
La police fera le ménage, elle est « aux ordres » comme de tous temps depuis Fouché : « N’oubliez pas que tout le monde à déjà en ligne de mire les scrutins municipaux et européens de 2014 dans la tête. C’est là que sera le vrai rendez-vous du pouvoir avec le peuple ! »
Pas faux.
Et puis ça pourrait donner le temps à Paul de récupérer les milliards manquants.
« D’abord, prendre mes quartiers dans vos locaux rapidement… »
Paul en sera ravi.
 
Ils enfilent un dernier gorgeon et se séparent rue Royale.


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