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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 juillet 2014

Chapitre IV.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Putsch en perspective (2/2)
 
« Je vais partir à la retraite et ne pourrais pas suivre l’évaluation de cette menace sur nos institutions. Il me faut un relais. »
Paul n’est plus d’active et ne compte pas reprendre du service.
« Il n’est pas question de ça. De toute façon ça pourrait paraître suspect à mon successeur. En revanche, vous pourriez réactiver « CAP-Investigations » et m’offrir un bureau dans vos locaux. »
Et de son côté, il pourrait alors organiser ses sources de renseignement…
« J’ai d’ailleurs un excellent officier de liaison à vous présenter. Une personne, pupille de la Nation, sortie du rang, engagée à 18 ans chez les biffins. Tireur d’élite, vice-champion interarmes de clause-combat, stage de para, de cocoï, nageur de combat certifié, stage de survie en milieu hostile, excellents états de service en tant que sous-off, qui a fini pilote d’hélicoptère à l’Alat, et a été blessée salement au combat en Libye pour s’être comportée en héros et ramener son commando en entier dans une situation de combat difficile.
Depuis, elle ne vole plus et nous l’avons récupérer à la DRM. Mais si je la laisse moisir aux archives, on va la perdre. »
Il en parle comme s’il s’agissait d’une femme…
 
« C’est le cas. Et c’est là où ça coince. Je pensais vous la confier à mon service dans vos locaux, alors que vous étiez encore un « jeune-loup » solitaire qui a le culot et l’impertinence de réussir tous les coups tordus qu’on lui confie. Maintenant j’ai à faire à un homme en voie de se marier et bientôt avec charge de famille, donc largement assagi, ou qui va le devenir, inhibé jusqu’à en être quasi-castré : vous n’avez même pas répondu aux avances de l’enseigne Hamida hier soir, comme elle vous le proposait !
Ce qui change tout. »
Parce qu’il voulait aussi qu’il grimpe sur l’enseigne d’hier et demain l’officière qu’il veut mettre entre ses pattes ?
« Pas vraiment, mais au moins un tringleur, on sait comment ça fonctionne. Or, et de plus, ce que vous m’avez raconté hier soir sur vos fantasmes sexuels d’ado dépasse l’entendement, ce qui me fait douter de votre équilibre mentale, alors même que vous repoussez l’occasion que je vous mets sous le nez… Dommage, elle en pinçait réellement pour vous, la petite Hamida ! Bref, tout cela est contradictoire et me fait hésiter à vous confier cette mère célibataire de lieutenant.
Je suis bien embêté… »
Alors n’en parlons plus : « Je vais aller réveiller Florence et préparer notre départ. »
Non, qu’il attende, ce n’est pas tout.
 
« Je l’ai appris avant-hier, mais si cela est confirmé, c’est une information qui vous concerne. »
De quoi s’agit-il ?
« Il est parvenu à nos augustes oreilles une information comme quoi l’archi-grand-maître d’un ordre maçonnique états-uniens a fait récemment un court séjour dans notre capitale…. »
Bon. Et alors ?
« C’était pour rencontrer votre frère en compagnie du vénérable de sa loge. »
Paul sait son frère être passé sous le bandeau…
« Et c’était uniquement pour vous. Ils ont même décidé de déclencher un contrôle fiscal sur vos activités. »
Comment ça ?
« Le ministre du budget, Kakazucack, celui qui veut vendre le CDG et rayer d’un trait de plume jusqu’à 31 régiments pour payer les supplétifs scolaires, est un frère-maçon. Et si c’est l’agent du fisc que nous croyons qui s’occupera de vous, un certain Denis Lespoix, et ça ne s’invente pas un nom pareil tellement c’est absurde, sachez qu'il a la réputation d’être un « sévère » dans un service qui fonctionne au coupe-coupe et à la tronçonneuse. Rappelez-vous alors que nous avons un dossier sur ce personnage : c’est un adepte des voyages en Thaïlande pour y pratiquer assidûment un tourisme sexuel débridé avec et sur des petits-garçons, ce qui est un délit chez nous… Au cas où, seulement s’il voulait en savoir trop sur les « affaires d’État ». »
Voilà qui rappelle à Paul le choix de Jean-Charles Huisne et Gabrielle Choisille par le ministère de la défense en 2009, pour venir l’épauler dans la gestion des fonds rapatriés d’Angleterre…
« J’ai même des photos non-masquées, pas comme les vôtres avec Mylène… Mais pas de vidéo pour le moment. »
Que l’amiral ne s’en fasse pas : Paul saura garder les secrets d’État qui n’existent pas.
« Et puis question fiscale, je ne risque rien : je paye beaucoup d’impôts, taxes et cotisations, beaucoup trop même, et sans parler des tiers provisionnels qui ne correspondent à rien, pour être sûr d’être en règle… »
Ce n’est pas une garantie : « Avec ces gars-là, ce sont quelques nuits blanches qui chauffent pour vous ! Ils vous sapent le moral pour être persuadés que vous êtes né fraudeur… C’est le B.A-BA de leur métier ! »
 
« Il n’empêche, pensez à réactiver CAP-Investigations ».
Voilà qui étonnerait bien Paul. « La boîte n’existe plus pour avoir été incendiée et liquidée par les barbouzes de Krasoski. Mes associées sont dispersées et je ne sais pas où crèche notre cheville ouvrière, dite « DD » pour « disque-dur »… Amiral, même pour vous faire plaisir, de toute façon, où la mettrais-je ? »
Les locaux du Kremlin-Bicêtre ont su démontrer qu’ils étaient parfaitement adaptés pour héberger un centre opérationnel d’écoute et de collecte de renseignements…
« Je ne vous demande pas une réponse tout de suite. Idem quant à la pêche aux fonds manquants, mais songez-y quand même, car il s’agit de reprendre le contrôle de l’héritage de l’Arsouille et de ses complices. Je reprendrais contact quand je serai définitivement retraité, de toute façon. »
Il sera toujours le bienvenu pour partager un repas ou un verre de l’amitié.
« Mais dites-moi, pourquoi la franc-maçonnerie internationale s’intéresse tant à moi ? »
Que Paul devine par lui-même, parce qu’il n’a que des hypothèses à formuler.
« Nous supposons que vous avez dû contrarier quelques projets relatifs à vos exploits de cet été. Et nous ne savons pas lesquels. »
 
Sur ce, arrive Madame l’amirale avec Florence accrochée à son bras : « Alors les garçons, déjà en train de papoter sur vos conquêtes de pouffiasses respectives ? »
Pas du tout…
L’amiral : « Très chère, qu’allez-vous imaginez donc ? Nous en terminions avec nos « secrets d’État ». »
Ah non : « Il vous reste des lacunes, Amiral, avec tout le respect que je vous dois ! »
Comment ça ?
« Vous plaisantez, capitaine ! Vous en avez dit trop ou pas assez, là. »
Paul rappelle qu’il ne se souvient jamais de rien. « Mais il me semble que vous ne savez pas pourquoi vous m’avez remis la légion d’honneur hier soir ! »
Mais si : « Pour services rendus. Civils et militaires. Et ils sont nombreux, notamment depuis la fin du mois dernier… », au-dessus de la Manche.
Que Paul aurait été élevé au grade de chevalier un 14 juillet, avant ses exploits du 27 ?
« Ce n’est pas cohérent ! »
Effectivement : voilà bien une ânerie !
« De vos efforts d’avoir renflouer le Trésor de la République, et de quelle façon ! »
Là Paul n’en sait rien, c’est « secret d’État », même s’il n’est question que de ça depuis son arrivée dans le Gers. Mais que l’amiral note qu’il s’est contenté de rajouter une sardine supplémentaire sur son uniforme de réserviste, pour « cette cause-là ».
« De quoi s’agit-il, alors ? »
« Vous avez dit « civils »… On se revoit seulement quand vous aurez trouvé, Amiral ! »
Grand moment de doute pour l’amiral. Même que, profitant de cette « pause », son épouse revient à la charge.
 
Elle sait ce qu’elle sait, elle… Plongée directe du nez de l’amiral dans son bol de café et ses pensées qui se mettent en mode « alternatif »…
« Avez-vous bien dormi au moins, mon cher Paul ? »
Il a été gâté : un vrai régal.
« Vous lui avez raconté quoi, à Florence, pour qu’elle soit ainsi ? »
Que des secrets de bonne-femme…
« Je lui ai surtout expliquée comment se passe un accouchement. Et puis elle m’a raconté ses inquiétudes d’avenir avec un numéro comme vous ! Alors je l’ai rassurée : un enfant, ça sert à sceller la vie d’un couple. Sauf chez les psychopathes. »
Quelles inquiétudes ?
Florence est à son tour en plongée-profonde dans son café.
« –Très cher, si elle apprécie vos duos comme toute femme amoureuse, qu’elle semble également consentir à vos « écarts », trios, quatuors et quintets …
– … quintets ? Quand ça ? »
L’amiral se retient de pouffer, manquant de s’étrangler ; quant à Florence, elle en devient presque pivoine…
« … elle n’en reste pas moins une femme qui s’inquiète toujours pour l’avenir de ses enfants. Alors je l’ai rassurée pour savoir de quoi je cause puisque j’en ai élevé 8 toute seule : l’enfant ramène toujours le père, du moment qu’elle sait accepter certaines choses et en prendre sa part. N’est-ce pas mon cher Gustave ? »
L’amiral s’est remis aux abonnés absents, tout occupé à se verser un grand jus d’oranges fraîchement pressées.
De toute façon, s’il avait pu glisser toute sa longue silhouette efflanquée dans le verre pour s’y noyer-disparaître, il l’aurait fait.
Et elle, tout sourire, mi-figue-mi-raisin, de continuer sur sa lancée.
« Parce que ne vous imaginez pas un seul instant que nous, vos femmes, nous ne connaissons pas vos petits-secrets et différentes frasques peu avouables.
Si nous sommes en général la femme d’un seul homme, on doit aussi savoir accepter et composer avec les travers de vos sales caractères. Et puis comme dit Florence, parfois, ça fait des vacances ! »
Florence aurait voulu disparaître à son tour…
« Sauf votre respect, Madame, vos cochoncetés ne nous regardent pas, vous savez ! » intervient gentiment Paul armé d'un large sourire.
« Cochonceté ? C’est mignon, ça… Un mot que je ne connaissais pas. Vous l’avez inventé pour me faire plaisir ? »
Il répond par l’affirmative, même si ça fait plusieurs années qu’il l’avait entendu.
Et elle persiste à continuer.
« Non seulement on connaît tout, tôt ou tard, de vos soi-disant aventures qui vous transforment en sex-toy pour quelques pouliches adeptes de la promotion-canapé, mais nous ne sommes dupes de rien. Après tout, c’est bien ce qui a su nous séduire au moins une fois, n’est-ce pas ? Tout le sel de la vie qui rend supportable toutes les épreuves qu’elle nous sert et vous ramène de toute façon au bercail…
Et j’imagine que vous en avez autant à servir à votre moitié, enfin, vos deux-tiers. »
Le jour où Paul écrira ses mémoires, il appellera ça « Les mille-quatre-cents coups d’un capitaine » !
« 1.400 ? Seigneur-doux-Jésus ! … Ô grand Dieu ! » s’exclame-t-elle très étonnée.
Florence en reste tétanisée, quand elle repense à ses trois partenaires exclusifs, quatre en comptant le flirt de son « premier baiser » au lycée qui n’est pas allé plus loin…
L’amiral, quant à lui, conforte son opinion quant à l’immense vantardise de son ex-subordonné. Qui en rajoute pour l’occasion :
« – Peut-être 2.400, je n’ai pas fini l’inventaire… Et vous savez, ce n’est pas si extraordinaire que ça, quoiqu’en pensent certains ici. En 20 ans, c’est à peine plus qu’un « coup » tous les trois jours… Imaginez-vous seulement après vos 30 ans de mariage, ça fait presque 11.000 occasions nocturnes à ne manquer sous aucun prétexte. Et alors, si comme je l’ai suggéré, vous faites aussi à mâtine et à l’heure de la sieste, il n’est rien que de très banal…
– Vous n’êtes même pas marié, dites donc…
– J’ai déjà « du vécu ».
– Ah bon, quand même. Vous voulez dire que vous n’avez pas eu à séduire et honorer 2.400 orifices différents, dans ce cas-là ? 
– Quelques dizaines, tout au plus, mais plusieurs fois ! Qu’allez-vous donc imaginer ? ». Sûrement plus quand même.
Mais elle n’a pas à savoir…
D’ailleurs, elle préfère cette « version-là », manifestement.
« Vous m’en dédicacerez un exemplaire, au moins ! J’adorerai lire ce livre ! », glousse-t-elle rassurée.
Naturellement. « Mais le manuscrit est encore dans le clavier. »
« …Resterez-vous déjeuner ? » finit-elle par lancer…
 
Étonnante !
Non. « L’invitation nous honore et il nous est difficile de la refuser. Mais il n’est pas de si bonne compagnie qui soit qui ne se quitte : nous avons de la route à faire et quelques obligations incontournables qui me commandent de ne pas y consentir… avec toute la gratitude qu’il vous ait due, bien évidemment, Madame.
Faut que je prenne congé et ma douche avant de faire nos cartons. »
Comment ça ? Paul est venu tout crotté de ses crapettes nocturnes dans SA piscine, s’inquiète l’amiral tout d’un coup ressuscité …
« Pas du tout, mais je dois me rincer de l’eau de javel : ça pourrait nuire à mon teint hâlé d’estivant ! »
La réplique fait rire Madame aux éclats.
« Je garde Florence pour son petit-déjeuner… Vous pouvez disposer, mon ami, si mon mari a fini de vous torturer avec toutes ses histoires à dormir debout ! »


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