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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 juillet 2014

Chapitre II.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Escale Gersoise (1/4)
 
Début août, Paul n’a plus d’urgence à gérer. L’usine de la MAPEA est en mode « veille-estivale ». Les locaux du Kremlin-Bicêtre se vident de tous les matériels importés par les « alliés-impossibles » du Mossad et du Vevak.
Et la seule chose qui mérite son attention reste son loft du front de Seine qui a été dévasté par l’attentat à la charge incendiaire de la fin juillet qui a coûté la vie au colonel Jackson de la cellule Megiddo.
Et aurait pu lui coûter la sienne s’il n’avait pas été sous la haute protection du père Pedro détaché par le SIV romain et apostolique.
Normalement, c’est du boulot pour Florence, architecte d’intérieur de profession. Mais elle est heureusement restée aux bons soins de Mylène dans son château-restaurant-hostellerie sur Cher pour être enceinte de 6 mois. Alors, il s’agit juste de confier les clés à une entreprise générale pas trop débordée pour restaurer l’essentiel a minima, proposée par son pote l’assureur… qui paye pour partie, pour partie seulement, les travaux et être revenu justement pour la journée de ses propres occupations d’estives contempler les dégâts et évaluer le coût des travaux de réparations et de remise en état.
Au mois d’août, à Paris, à part les « punis », toute la ville est désertée pour être laissée aux seuls touristes. Et ils sont nombreux.
Alors, si la Mairie en profite pour défoncer sauvagement les chaussées et trottoirs, trouver une entreprise artisanale qui veuille bien bosser à peu près normalement dans un loft, Paul confie volontiers le chantier à son « pote-l’assureur » mobilisé pour la circonstance.
 
Ce qui lui permet, une fois les clés remises, de prendre la route pour « Château-sur-Cher » retrouver son harem de femmes avec l’idée de tailler de la route vers les côtes du pays basque. Il n’a plus de voilier, il s’agirait de faires quelques escales gourmandes le long des côtes atlantiques à la recherche d’une épave d’occasion à renflouer.
En tout cas, laisser sa carte pour être averti des « opportunités » à se présenter dans les prochains mois.
Naturellement, Florence a d’autres projets : passer quelques jours dans la Vaucluse chez ses parents.
Elle ne voulait pas voir Vesoul, alors ils sont passés par la route de Vierzon… prétend la chanson.
 
Le Vaucluse en été, ce n’est pas mal. L’habitation des parents de Florence reste accueillante avec sa terrasse ombragée, son pastis au frais, mais ça manque de mer à l’horizon visuel de Paul, et il a la bougeotte.
Et puis ils ne sont pas seuls. Outre les parents, ce qui est bien naturel, ses frangins déboulent tour à tour, l’un avec femme et leurs enfants décidément insupportables, mal-élevés, insolents, bruyants et bagarreurs (faites des gosses, qu’ils en disent tous !), l’autre avec « sa grosse » et sa libido exacerbée quand elle croise Paul ou tout autre couillu dans son champ de vision.
Celle-là, un jour ou l’autre, elle passera à la casserole qu’elle ne se rappellera même plus de son nom après coup.
Au moins, elle se calmera à éviter l’envie de faire porter les cornes à son mari, sauf si Paul parvient à la transformer en nymphomane définitivement insatisfaite…
Ce n’est pas que Paul reste insensible à ses avances maladroites, mais ça a tendance à agacer fortement Florence, ce qu’on peut comprendre.
Déjà qu’à « Château-sur-Cher », entre Mylène qui joue à la garde-chiourme veillant jalousement sur son cheptel de soubrettes, notamment Elsa et Virginie plus quelques « nouveautés » saisonnières, et qui renvoie Paul dans la chambre « conjugale » dès qu’il s’approche d’un peu trop près de sa « vieille copine », ce n’est pas vraiment la joie.
Heureusement, pour « compenser », Florence, toute en « rondeurs molles » qui enflent au fil du temps, semble si sensuellement « attractive », reste comme véritablement subjuguée par les organes génitaux de Paul qui l’ont mis enceinte, et dont elle prend soin avec beaucoup d’égards et de conviction, faut-il rajouter…
 
Mais alors là, dans le Vaucluse, avec la belle-mère et la belle-sœur, plus l’absence de plage d’eau de mer, alors qu’il a à rechercher un port avec plein de voiliers, sans compter qu’entre les frères et le père, avec leurs blagues à deux balles, même qu’ils doivent trouver « Paul-le-nouveau-né » bon public pour se forcer à rire à chacune, tel qu’ils en rajoutent à-tout-va, ce n’est vraiment pas non plus la joie-de-vivre des meilleurs délires.
En plus, tous ces gueux-là, gentils comme ils sont, ils persistent à faire partie du tiers de ces citoyens fiers d’avoir élu « leur » candidat à eux, bien de gauche-caviar dégoulinante, qui annonce déjà, très normalement, tailler dans le portefeuille des soi-disant riches, que la rentrée va en être « solide » à payer tous les surplus de dépenses somptuaires via l’impôt.
Et l’idée de se serrer la ceinture plus que prévu ne sied pas à Paul…
D’autant qu’ils y reviennent à chaque fois qu’ils ont terminé leur série de blagues idiotes…
Comment leur expliquer que la seule façon de sortir le pays de la crise qu’il traverse, ce n’est pas en en laissant moins dans le porte-monnaie des deux tiers de la population, mais en réduisant le train-de-vie de la machine étatique, en retardant et repoussant les dépenses non-urgentes et qui n’apportent rien de plus au confort d’être né français ?
C’est que les exils fiscaux, ça ne les alarme même pas !
Alors, c’est presque comme d’une délivrance qu’il accepte de pousser jusque dans le Gers et la propriété de Marciac de l’amiral Morthe-de-l’Argentière qui fait déplacer une estafette de l’amirauté rien que pour porter le pli d’invitation en mains-propres, pour être la bienvenue…
Quand on parle de dépenses inutiles, y’en a qui ne perdent rien au change.
Celui-là, il ne pourra jamais vivre comme tout le monde et passer un banal coup de fil !
 
La dernière fois qu’il avait répondu à une invitation de son ancien patron d’escadre du large du Pakistan, il s’était retrouvé au milieu du mariage de la fille de l’amiral à accepter, contraint et forcé, une mission absurde sur le dos qui consistait à aller espionner les chinois et les russes après avoir fait voler son prototype « Nivelle 001 » autour des pôles et sans escale…
Un truc « casse-gueule », mais un record mondial réalisé grâce aussi au capitaine Haddock, volontaire pour faire le co-pilote de talent !
Et il l’avait aussi remis entre les mains du fameux « Riri », autrement dit Monsieur Albert, qui recevait ses ordres directement soit de l’Élysée, soit du ministère de la défense ou de l’intérieur, Paul n’a jamais vraiment compris, où il a s’agit d’aller dégommer « DLK », le prétendant d’opposition d’alors à la succession de Krasoski à la présidence de la République.
Une opération assez tordue mais réussie pour un résultat plus qu’inattendu, en somme.
Et le tout, sous l’égide de feu le Directeur Almont, qui a joué les intermédiaires au moins au démarrage, pour être avec sa centrale de la CIA, en « totale osmose » avec les visées du futur ex-locataire-précaire du palais de l’Élysée.
 
Paul ne sait donc pas ce qui l’attend chez l’amiral, peu vraisemblablement quelques félicitations, sauf si la chancellerie de l’ordre de la Légion d’honneur lui a bien transmis la breloque dont Paul a été décoré par le président Landau, le nouvel élu, à l’occasion de la promotion du 14 juillet dernier.
Ça doit être ça, mais c’est en tout cas une occasion de reprendre la route et le large avec Florence en co-pilote et escales à Saintes-Maries-de-la-Mer qu’elle ne connaît pas, puis Bézier, Narbonne, Toulouse, pour un détour par le Gers qui a enfin sa route deux fois deux voies, en espérant pousser jusqu’aux plages basques et ses souvenirs estivaux d’enfance partagée, avant d’espérer rentrer sur Paris.
À moins que là encore, Paul pousse à l’exil la mère de sa future marmaille qui lui chahute l’abdomen à « Château-sur-Cher » pour qu’elle y finisse tranquillement sa grossesse avant de remonter sur la capitale une fois les fortes chaleurs passées, comme prévu à l’origine de leurs premières vacances en couple.
 
L’amirale et l’amiral savent recevoir. Il ne l’avait pas croisée, elle, la première fois qu’il était passé. Une femme toute menue, presque fragile, la soixantaine dépassée vue les ridelles propres à son âge avancé qui lui strient la lèvre supérieure, plutôt bien portée, élégante et gracieuse. Elle pourrait être l’incarnation de la caricature de « Virgule de Guillemet » de la bande dessinée d’Achille Talon, dont ce dernier est épris depuis l’origine du feuilleton de feu le magazine de BD « Pilote ».
Mais femme de militaire, en revanche elle a un franc-parler qui, tout en restant très châtié, n’en est pas moins … direct !
« Bienvenue à notre héros du jour ! » fait-elle à leur arrivée. « Ainsi, c’est vous que mon mari a eu la bonne idée de jeter aux fers… Eh bien je vous laisse entre ses mains et je m’occupe de l’installation de Madame. »
Il est prévu qu’ils restent dîner, passent la nuit et ne repartent qu’au milieu de la matinée, direction Saint-Jean-de-Luz.
Même pas eu le temps de lui faire le baisemain façon vieille-France ni de présenter Florence.
Mais Paul parvient à glisser quand même un : « Je suis absolument comblé de faire votre connaissance, Madame ! Je comprends que l’Amiral vous cache, car si j’avais eu 20 ans de moins et que vous n’étiez pas mariée, Madame… », qu’elle en part d’un éclat de rire avant même qu’il ne termine sa tirade…
 
« On m’avait déjà avertie que vous étiez un véritable danger pour la paix des ménages ! Ne vous fatiguez pas : vous avez tout ce qu’il faut ici, et même le mode d’emploi à ce que je constate, que je vous l’installe dans ses quartiers pour la nuit. Car vous resterez dîner, n’est-ce pas ! »
Paix des ménages ? La hantise, le cauchemar de tous les futurs cocus de la planète, oui !
L’amiral et sa silhouette longiligne, presque efflanquée, arrive sur les pas de l’ordonnance qui entreprend de vider le coffre du « veau-diesel » : ils ont du travail.
Alors, la maîtresse de maison pousse Florence vers l’intérieur de la bâtisse dans l’idée de lui faire faire un tour du propriétaire qui ne manquera pas de passer par sa serre où elle cultive avec passion et talent ses nombreuses variétés d’orchidées.
Du travail… sûrement la raison de cette invitation, qui ressemble plus que jamais à une convocation : Paul aurait dû se méfier et confirme ainsi ce à quoi il doit s’attendre …
« Bienvenue, Capitaine de frégate De Bréveuil ! Je vous présente Caroline, mon épouse. »
Ils ont déjà fait connaissance…
Puis s’adressant à celle-ci, pendant que le petit-personnel appelé en renfort s’occupe de débarrasser la malle de la voiture : « Chérie, le fameux Charlotte et son épouse, très chère. Paul est connu dans le monde entier des forces armées, au moins aériennes et navales, depuis le jour où je l‘ai mis aux arrêts de rigueur, sous le nom de code de « Charlotte », celui de sa patrouille. »
Il confirme donc qu’il a pu mettre un homme aussi bien-élevé aux arrêts ? « Très cher Gustave, voilà bien une idée de militaire. Toujours aussi stupide, décidément… »
« Ah les femmes ! », soupire l’amiral à l’intention de Paul.
Et puis il rend ses hommages à Florence qu’il félicite de son état.
« Une fille ou un garçon ? »
Elle ne veut pas savoir. « Mais Paul prétend que c’est une fille ! »
Probable, conclut l’amiral après avoir miré son ventre et la façon de porter l’être à naître. « Souhaitons-lui d’hériter de votre beauté et du charme de la couleur de vos yeux… »
Galant.
Puis à Paul : « Laissons-les s’occuper des détails d’intendance de votre court séjour : j’ai à vous entretenir, Paul ! »
Et de quoi donc ?


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