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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 25 juin 2014

L’avenir vu par un quart des électeurs de mon pays… (V)


Ils ont voté pour « ça »…

 

On poursuit : « L’État-fort » et sa vision très particulière, déclinée à toutes les sauces. Inventaire à la Prévert :

 

« – Le respect des valeurs républicaines face aux féodalités locales et aux communautarismes.

– La réindustralisation de la France, contre le chômage et les délocalisations.

– L’innovation pour se projeter dans l’avenir : la coopération en matière de recherche entre acteurs du privé et du public fonctionne mal en France, et notre effort global de recherche et développement est insuffisant.

– La remise sur pieds des services publics décimés par trois décennies d’idéologie ultralibérale : L’UMP et le PS ont progressivement détruit le service public en votant Traités et directives européennes qui organisent dans tous les domaines la libéralisation, et en privatisant les services publics.

– L’exigence d’une concurrence loyale face aux pratiques abusives de la grande distribution, des banques et des très grands groupes.

– L’encadrement rigoureux de la finance lorsque l’intérêt général est en jeu : le puissant lobby des banques d’affaires influence beaucoup trop les décisions politiques et incite à des pratiques de corruption et de conflits d’intérêts. Ce phénomène, né aux États-Unis et au Royaume-Uni, n’épargne pas la France. »

Succession de poncifs qui ont pour but de valoriser le patriotisme contre « l’autre », l’étranger, le « métèque » (au sens des grecs antiques).

C’est là qu’on en devient « nationaliste » et même plus loin « noniste », alors que le patriotisme reste l’amour de sa patrie et l’universalité des valeurs de liberté dans un monde globalisé qu’elle porte et défend partout.

Là, on a tendance à faire de « l’exception-gauloise » un mode universel de lecture, quitte à se braquer contre tous, sauf… quelques-uns.

En bref, que des reprises de solutions qui ont pu échouer et pire que ça, détruire tout sur son passage.

Jugez-en :

 

« – La hiérarchie des normes qui prévalait avant les dérives jurisprudentielles sera réaffirmée. La Constitution, plus largement le bloc de constitutionnalité, est la norme suprême, à laquelle doit se conformer l’intégralité du droit français et conserve sa supériorité sur les Traités internationaux.

– La loi française retrouvera sa supériorité sur le droit européen dérivé (directive, règlement, etc.). Ces éléments feront l’objet d’une discussion avec nos partenaires européens dans le cadre de la renégociation nécessaire des Traités européens. La France se tiendra à sa doctrine en cas d’échec des négociations.

– Le ministère des Souverainetés sera chargé de coordonner sur un plan technique la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu. »
Le problème, c’est que ces propos ne changent strictement rien aux réalités.

C’est ce qu’on en fait qui reste important, parce que le reste, c'est déjà le cas.

 

« L’État fort qui défend et fait respecter les valeurs républicaines :

– Application ferme sur l’ensemble du territoire national de la loi de 1905 de défense de la laïcité. Cette loi ne doit pas être modifiée.

– Mise en place d’un ministère de l’Intérieur, de l’Immigration et de la Laïcité.

– Rétablissement du principe d’égalité et de méritocratie : bannissement des pratiques de discrimination positive dans tous les secteurs de la société (école, université, entreprise, administration).

– Tous les bâtiments publics de France, qu’il s’agisse des administrations centrales ou locales, devront en permanence porter le drapeau français. Le drapeau de l’Union européenne ne sera plus autorisé… »

Bon, la loi de 1905 reste inchangée sous « François III » ; la méritocratie un principe qui ne change pas non plus (et établit d’ailleurs des discriminants parfois incompris) ; le drapeau Corse flottera partout en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

En revanche, le drapeau européen, on comprend où on va encore aller se promener … Même en qualité d’élu de Strasbourg, par hasard ?

Pas banal la contradiction première…

 

« L’État fort, fer de lance de la réindustrialisation de la France :

Mise en place d’une Planification Stratégique de la Réindustralisation directement rattachée au Premier ministre, associant établissements universitaires et grandes écoles, filières industrielles et représentants de l’État. Elle organisera la réindustralisation de la France. Cette politique se fera parallèlement à la mise en place de protections raisonnables aux frontières face à la concurrence internationale déloyale (droits de douane ciblés et quotas d’importation). »

On avait compris qu’au lieu de laisser faire l’initiative privée, voire d’encourager la création d’emplois par des mesures incitatives bienvenues, donc de réindustrialiser peu ou prou, faute de recette efficace, le Front met tout ça sous la responsabilité du premier des ministres en charge de piloter, comme au bon vieux temps des soviets et des plans quinquennaux !

Pour faire, il faudra obtenir la « permission de faire » en fonction des priorités du moment.

Le reste se délocalisera ailleurs, n’est-ce pas !

Comme pourrait dire l’autre rencontré fin mai dernier : « On a tout essayé, la droite, la gauche. Alors pourquoi pas ça ? »

 

« – Mise en place politique de l’équivalent français du « small business act » accordant aux PME/PMI françaises une priorité d’accès aux marchés publics locaux et nationaux.

– Conditionner le crédit impôt recherche (3,2 milliards d’euros par an de dépenses fiscales) au maintien intégral par l’entreprise bénéficiaire de cette mesure des centres de recherche et développement en France. »

Même « Monte-et-bourre-là » a échoué…

Passons.

 

« L’État fort qui impose son autorité aux féodalités locales

– Baisse de 2 % des dotations de l’État aux conseils généraux et conseils régionaux, assortie d’une interdiction législative d’augmenter les impôts locaux pour les collectivités concernées.

– Transfert progressif à l’État des compétences relatives aux transports régionaux et à l’action économique.

– Suppression de la clause générale de compétence.

– Suppression de l’obligation de participer à une intercommunalité et audit obligatoire des dépenses des intercommunalités par les Chambres régionales des Comptes la première année du mandat.

– Rétablissement du contrôle de légalité a priori de l’État sur les engagements de dépense supérieurs à un pourcentage du budget annuel de la collectivité territorial qui sera défini par une loi. »

Quoi de mieux de museler les « irréductibles » villages-gaulois que de leur couper les cordons de la bourse ?

On y vient donc : Sans assentiment préalable de l’autorité étatique, point de salut…

 

« L’État fort pour redresser nos services publics :

– Arrêt de la transposition des directives de libéralisation des services publics marchands.

– Contrôle intégral de la fixation des tarifs appliqués aux ménages et aux entreprises dans les secteurs stratégiques (énergie et transports notamment).

– Obligation d’assurer une parfaite continuité territoriale à prix raisonnable vers l’Outre-mer. »

Et pas la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ?

Et pourtant, ils ont été plus nombreux à voter pour eux en mai 2014, que pour les « natio-locaux »…

 

« L’État fort, qui lutte contre les fraudes, les ententes et les abus de position dominante

– Lutte contre les fraudes commerciales (falsification des normes de sécurité, environnementales, sociales) pour assurer une concurrence loyale.

– Action au niveau des centrales d’achat pour rétablir un équilibre entre le commerce indépendant et la grande distribution. Les liens d’exclusivité entre centrales d’achat et grands distributeurs seront interdits.

– Fixation par la loi d’un plafond applicable au montant des frais bancaires facturés aux clients des banques (ménages et entreprises). »

Le retour déguisé au « contrôle des prix », et pas que là pour les frais bancaires, est un « fil rouge » que l’on va recroiser au fil du programme économique…

Faut dire qu’il y a longtemps qu’on n’y avait plus goûté !

Juste un mot sur les centrales d’achat et le commerce indépendant.

Parce que bon, les trois plus grandes centrales d’achat de produits alimentaires (et autre) de la distribution nationale, ça reste le fait d’indépendants et qui fonctionne sur adhésion « libre » : Intermarché, Leclerc, U de Unico (union nationale d’indépendant du commerce)…

Pour faire face à quoi ? Aux « intégrés » de la distribution (Auchan, Carrefour, etc.)

Alors les frontistes veulent tuer le commerce indépendant ?

Des sidunatistes/poujadistes assassinant par méconnaissance et ignorance leur électorat ?

J’avoue que j’en rigole.

Bien sûr, il sera toujours temps de conclure des pactes du diable avec les nouveaux dieux au pouvoir et leurs seins, le moment venu…

 

« L’État fort, qui met au pas la finance et la spéculation

– Séparation par la loi des banques de dépôt et des banques d’affaires.

– En cas d’extrême nécessité et de risque pour les dépôts des particuliers, nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en difficulté.

– Réorientation de la formation de nos jeunes en grandes écoles vers les métiers de l’entreprenariat et de l’industrie au détriment des métiers de la finance.

– Action déterminée de la France au niveau international pour une interdiction des produits dérivés spéculatifs et une taxe mondiale sur les transactions financières. »

Interdire, toujours interdire. Et comment fera-t-on pour se refinancer avec des interdits ?

 

La suite, encore une prochaine fois…

Oui, je sais, c’est long, c’est dur, c’est imbuvable.

Alors mettez-vous un peu à ma place qui tente d’en faire un petit inventaire… SVP !

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