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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 2 septembre 2013

Interception

CHAPITRE 62ème : À deux doigts de l’apocalypse
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Un curé, questionne idiotement la juge Trois-Dom ?
« Je t’explique. Comme tu le vois, tu as ici des agents du Mossad et les services secrets iraniens en charge de repérer notre bonhomme. Des anglais et des américains, la CIA est dehors avec ses camions-espions et le tout est protégé par la gendarmerie nationale.
Reste que cette espèce de Yalta des forces de police et de renseignement n’a été possible que grâce à Interpol et surtout au Vatican. Tu ne les connais pas, mais des rumeurs d’attentats majeurs, ça les rend très nerveux. D’où la présence du père José Gabriel, du SIV, les services d’espionnages de la cité du Vatican. »
Archi-bluffés.
« Et il est où votre commando terroriste ? » questionne Scorff qui se promène à peine remis de son étonnement entre les cartes murales, les appareils d’écoute et des centaines d’écrans de visionnage des points sensibles de passages routiers, portuaires, ferroviaires et aéroportuaires.
Si on le savait !
« Pour ma part, je pense qu’il est par-là » répond Paul en désignant la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais d’un vaste mouvement du bras sur la carte murale.
« Ah moins qu’il ne soit déjà en Angleterre. Mais si j’ai raison, on va le voir décoller demain vers 20 heures de cette zone. Moi, je serai dans le coin avec mon hydravion, mais on compte surtout sur les AWACS et la chasse pour l’abattre au-dessus de la Manche. Au-dessus des terres, il pourrait n’être que blessé et actionner sa charge. Au-dessus de la mer, même s’il le fait, y’aura moins de victimes et de dégâts. »
Au-delà, c’est le problème des britanniques qui auront à choisir le lieu adéquat.
Sans doute avant qu’il n’atteigne le Kent.
 
« Mais comment tu te mets dans des situations pareilles, toi ? »
C’est une longue histoire.
« Figure-toi que le commando est arrivé par la mer depuis l’Afghanistan, semble-t-il, et que ces cons m’ont bousillé mon voilier. Des marins d’eau douce !
Et que ça a fait suffisamment de dégâts à leur coque de noix pour qu’ils fassent halte à Lisbonne. C’est là que tout a commencé en réalité. »
C’est un peu ça.
« Bon, moi je vais faire un tour chez moi récupérer ce qui peut l’être et je rentre pioncer dans mon bureau du fond. Mais demain, je vous prends tous les deux vers 10 heures pour aller sur Toussus-le-Noble.
Je voudrai être sur la côte avant 15 ou 16 heures. »
Très peu pour Scorff : il a d’autres urgences, dont son rapport et se remettre de son effarement.
« Je vais chercher quelques affaires et si tu as de la place, je dors ici ! »
Avec toi aurait-elle dû préciser.
Tiens donc !
« Sais-tu que je devrais être papa avant l’hiver ? »
Et alors ? Elle ne lui demande pas la pareille…
 
(Aparté n° 7)
 
Le lendemain, Lev et Sliman font les « radios », bâbord-tribord, sous la surveillance de José, alors qu’Hélène est installée sur le siège de co-pilote.
À 16 heures, ils sont à refaire les pleins sur le tarmac de l’aéroport de Calais.
Le dispositif d’interception se met en place au fil du temps.
Les avions français sont en liaison avec le PC de Taverny, les anglais avec le SIS et la RAF, les américains et belges avec le centre opérationnel de l’Otan, qui coordonne l’ensemble du dispositif.
N’y tenant plus, Paul décolle une heure plus tard et se signale en patrouille le long des côtes de la Belgique à la Baie de Somme.
« De Charlotte à Baleine, transpondeur 5523, en montée au niveau 60 pour un cap à l’est et retour. »
Il a 6 heures de carburant dans les réservoirs, assez pour n’avoir pas à redescendre à faire les pleins.
Bien reçu.
 
D’autres se signalent au fil du temps, y compris la gendarmerie nationale qui déploie simultanément jusqu’à 4 hélicoptères sur zone.
Il y a bientôt plusieurs dizaines de patrouilles armées jusqu’aux dents qui se sont signalées en l’air à orbiter, ou en stand-by en bout de piste, moteurs chauds.
Vers 18 h 45 la zone de contrôle militaire de Cognac (la BA 709 – Chateaubernard), signale un ULM en rase-mottes direction le nord-est.
« Baleine », l’AWACS français au-dessus de la Manche accuse réception.
Trop loin, pas la bonne direction : c’est un touriste.
Paul est au-dessus de la Baie de Somme et « pousse » vers la cathédrale d’Amiens.
Rien ! Tout pour le plaisir des yeux, avec ce soleil déclinant sur l’horizon à travers les nuages.
Parce que les conditions météos ne sont pas très favorables. Chaleur estivale, orages locaux, vents parfois violents sous les cumulus sur le quart nord-est du pays, avec des épisodes de grêlons possibles.
D’ailleurs on les voit se former et se dissiper.
 
À 21 heures, toujours rien. « Humpback whale » a pris le relais de « Baleine », la première bordée d’intercepteurs et de chasseurs est rentrée, relayée par la seconde, plus légère. Les gendarmes ne sont pas équipés de vision nocturne et comme le soleil va se coucher, ils rentrent en faire autant.
Et si ce n’était pas pour ce soir ?
La cérémonie d’ouverture de JO va commencer dans une heure.
Et toujours aucun mouvement suspect.
21 h 10, « Humpback whale » signale un écho intermittent non-identifié, se déplaçant à basse altitude au Sud d’Argentan, à faible allure. Cap au Nord. Et demande à une patrouille de mirage 2000 de faire la jonction pour une reconnaissance visuelle en lui donnant un cap d’interception.
Cinq minutes plus tard, le chef de la patrouille indique qu’il n’a pas le visuel.
« Humpback whale » informe que l’écho est perdu.
Paul vire pour revenir vers la Baie de Somme.
Encore 5 minutes épuisantes d’attente.
« Humpback whale » a de nouveau un contact non-identifié. 
Au sud de Villers-sur-Mer. « Même allure, même cap, altitude décroissante ».
Merde ! « Ce con est en train d’arriver par le sud en contournant tout le dispositif ! »
C’est Paul qui vient de réaliser…
« Ici Charlotte ! « Baleine à bosse », donnez-moi un cap d’interception sur cet écho ! C’est lui ! »
Silence radio.
« Vous êtes sûr Charlotte ? On vient de perdre l’écho ! »
« Tracez donc une droite du dernier écho jusqu’à London. Calculez sa progression à 80 nœuds et donnez-moi un cap, please ! Et puis essayer de détecter du rayonnement alpha. »
« Shit ! Il vient de réapparaître quelques secondes ! Juste sur la droite. Prenez au 250 ! »
L’alerte est enfin lancée : « Radioactivité détectée. C’est notre bandit ! »
 
Les premiers sur les lieux sont deux Rafales.
Déboulent les mirages 2000 par l’Est et des Tornado britanniques par le nord.
« Ici Squale. Fausse alerte. Je n’ai pas d’écho et pas de visuel. On revient sur nos positions ! »
« Ici Mosquitos. Nous, on a un écho intermittent au radar de poursuite, mais pas au radar de tir et pas de visuel ! »
Qu’est-ce que ça veut dire ?
« De Charlotte : il est en toile et tout petit. Mosquitos ou « Baleine à bosse », l’un des deux peut me donner un cap d’interception et l’altitude ? »
Moins de 50 pieds, indique l’AWACS qui confirme la radioactivité.
Toujours 80 nœuds approximativement cap au nord.
« Ici Mosquitos à Charlotte. Je vous capte. Virez à droite au 280, vous serez dessus en 3 minutes. »
On fait comment pour le descendre ?
« De Charlotte à tous. Il est au-dessus de la mer. Je vous propose de le survoler à 3.000 pieds, même allure même cap et vous le shootez au canon, si vos missiles ne l’accrochent pas ! »
Y’en a un qui lâche dans son micro : « Au canon ? Et si on le loupe, on est tous bons pour la médaille militaire à titre posthume ! »
L’équipage de Paul n’en mène pas large non plus tellement la tension est lourde.
« Ici Charlotte. Au moins ça fera des rentes pour vos veuves. Si je m’écoutais, je te ferai une manœuvre pas dans les livres… Merde ! Visuel à 11 heures ! Je l’ai, je l’ai. Là, là, là !
Tous feux éteints. J’orbite ! »
Paul le perd de vue, mais Sliman le retrouve.
Une petite tâche sombre qui vole très bas et perturbe le reflet de la lumière des étoiles sur la mer, qui passe encore entre les nuages.
Ce qui permet à Paul de s’aligner en deux tours trois-quarts de virage serré et forte pente sur la trajectoire de l’engin.
Maintenant, il ne faut pas aller trop vite et descendre au ras de flots.
« Ici Charlotte à tous ! Virez vos miches en vitesse. Je vais te le faire amerrir de force ! Impact dans 20 secondes. »
« De « Humpback whale » à Charlotte : dégagez immédiatement ! On va le shooter dans 30 secondes avec tout ce qu’on a de disponible. Vous allez détourner les tirs si vous restez à proximité. »
 
C’est sûr que les radars de tirs et autres autodirecteurs à infra-rouge ne verront pas le minuscule bout de chiffon volant que Paul aligne consciencieusement.
Mais seulement la carcasse de son propre avion.
Paul perd le visuel au dernier moment.
Il pique un peu le nez de son appareil pour corriger sa trajectoire et allume tous ses phares pour le surprendre.
L’hélice du Havilland, arrache la dérive du G1 SPYL.
Les flotteurs embrochent les ailes de l’engin.
Paul pique vers la mer au moment du choc, à peine deux dizaines de mètres plus bas, cale l’hélice de sa prise qui s’empale sur le capot moteur du Havilland.
Dans les deux secondes qui suivent, tout le monde touche l’eau à plus de 160 km/h.
Le « pirate » culbute sur la surface de l’eau, saute hors de la mer en faisant un « soleil », puis s’enfonce en morceaux éparses et dispersés, pendant que Paul met en rideau à quelques dizaines de mètres plus loin, dans les deux belles gerbes d’écume soulevées par ses flotteurs.
« Ici Charlotte ! Bandit neutralisé. Annulez votre attaque et reprenez vos positions ! »
Et de rajouter : « C’est pas croyable, mais on est encore tous vivants ! Et je crois que si on veut rentrer, va nous falloir un remorqueur ! »

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