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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 2 septembre 2013

Explications…

CHAPITRE 61ème : Scorff et Trois-Dom
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul retourne dans la fournaise ce qui finit de le réveiller. Il s’agit d’attaquer l’incendie d’abord avec l’extincteur accroché au mur près du tableau général électrique, puis, quand il a reculé, avec celui de la cuisine du niveau inférieur.
Enfin avec une couverture détrempée dans la baignoire dont les robinets sont ouverts en grand.
Du cadavre du colonel Jackson, il ne reste qu’un gros morceau de charbon-de-bois qui sent le cochon-brûlé sur les restes d’un tapis quand les pompiers finissent par tout noyer avec leur lance depuis la terrasse, arrivés jusque-là avec leur grande échelle d’un côté, par l’escalier principal de l’autre côté.
Le désastre.
C’est Marc, l’assureur, qui va être content !
La péniche de Mylène sur la Seine, les bureaux de « CAP-Investigations » dans le quartier des Halles l’année passée, le « Lisbeth » cette année et maintenant son appartement parisien…
Quant à la tête d’Aurélie revenue de sa séance de cinéma avec les voisines…
Juste le temps de prendre quelques affaires pas cramées et elle a filé à l’hôtel sans demander son reste.
 
Mais pas moins le commissaire Christophe Scorff, qui revient en urgence pour s’occuper de « son poulain », requis, il faut le dire, par la belle juge Hélène Trois-Dom avec qui il faisait équipe, dépêchée sur les lieux de son côté par ses propres autorités judiciaires.
« Riri » fait aussi une brève apparition à l’occasion, dans les locaux du commissariat central du 5ème arrondissement tout proche où Paul fait sa déposition.
« Alors raconte-moi ton histoire, mon cher Paul ! »
Elle n’a qu’à lire sa déposition…
« Comme d’habitude. Rien à signaler. J’étais dans la mezzanine à la recherche d’une loupe quand ça a pété ! »
Et c’est qui le cadavre ?
« Mais tu le sais. Le colonel Jackson de la CIA qui me montrait une carte de France des sources d’irradiation du pays. On cherchait une anomalie. »
Et pour quelle raison ?
« Écoute, c’est tellement secret-défense que je suis sûr d’avoir déjà oublié, à moins que tu aies un ordre écrit de mon ministre de tutelle pour que je te mette au parfum. »
Comme le ministre, il ne sait pas encore comment il s’appelle ni ce qu’il fait au milieu de tous ses galonnés, ça va prendre un peu de temps…
 
« Bon, bon, alors on va parler de ton attentat au large de Bonifacio, à moins que tu préfères me raconter tes rencontres avec le sénateur Lacuistre. Ou bien des échappées de Cécile Wiseppe. Encore que tu préférais me dire où se trouve Stéphanie Roya, par exemple… »
Et pourquoi pas son rôle dans les vols de bijoux de l’affaire de la Guilde des orfèvres (*) de la mort du mari d’Isabelle Nivelle (**), ou de l’affaire du juge Féyard (***) ?
Il en a plein des comme ça ! Ils ont du « vécu » en commun, n’est-ce pas…
« Mais je ne te dirais pas ce qui m’a valu la légion d’honneur, ni ce que je foutais avec Almont et mon ex du NSA l’été d’avant ! Là, je me le rappelle, c’est vraiment couvert par le secret-défense que tu n’as pas à connaître et qui ne peut être levé que par l’Élysée…
Ça te va ? »
Elle a tout son temps.
« Bé justement, moi pas ! Il faut que tu me lâches au plus vite si tu ne veux pas être aussi responsable d’une attaque terroriste nucléaire et du déclenchement d’une guerre saignante en Iran ! »
Rien que ça ?
Affreuse, la perspective d’être retenu par des « hommes (et femmes) de papier » qui ignorent les enjeux de leurs courtes-vues !
« Ééééh oui, que veux-tu ! Jusque-là, tout ce que j’ai pu vous dire à l’un ou à l’autre s’est finalement toujours révélé fondé ! Je n’y peux rien. »
Ce qui est vrai, Scorff et Trois-Dom en ont conscience.
 
« Un attentat nucléaire ? Quand ? Quelle cible ? »
Londres demain soir.
« Si vos services faisaient leur boulot, on aurait déjà intercepté le bonhomme. Et c’est justement ce qu’on traquait avec Jackson hier soir : une munition nucléaire, ça laisse des traces. »
Qu’ils se fassent confirmer par l’ambassade.
« Ou mieux. J’étais à Lyon chez Mister Khoo à la fin du mois dernier. Une réunion secrète où nos services étaient présents. Interpol vous le confirmera rapidement, Monsieur le commissaire. »
Juste un coup de fil ?
Scorff, d’abord dubitatif, finit par sortir son portable, pour connaître son « oiseau », compose un numéro et sort de la pièce.
« Raconte-moi, mon chéri, j’adore tes histoires tordues. Elles me manqueraient presque ! »
Toujours un charme incendiaire, la petite juge sur ses talons hauts, ses seins de « type flottant » en poire, sa taille de guêpe et ses yeux un peu enfoncés qui la font ressembler à NKM.
Vaguement et en mieux, tout de même.
 
« Tu sais que je t’adore. Tout ce que je peux te proposer c’est de m’accompagner à tes risques et périls dans tous mes déplacements jusqu’à vendredi soir. Mais c’est vraiment risqué ! »
Elle en frémirait de plaisir, dont Paul sait qu’il peut être torride.
« À propos de plaisir, elles sont où tes deux dévergondées d’associées ? »
Rhôôôô ! Une juge ! Elle fait allusion à quoi sinon à quelques épisodes passés et torrides qui l’auront marquée à vie ?
« L’une doit rentrer des USA incessamment sous peu après avoir vendu sa boîte de là-bas.
L’autre loge chez moi, mais heureusement, hier soir elle est allée au cinéma. J’avais besoin d’être seul avec Jackson ! »
Pour lui faire des trucs cochons ?
« Si elle n’était pas là, c’est qu’on avait abandonné l’idée d’un trio. Et puis tu sais bien que je ne partage jamais qu’avec des femmes, pas avec des hommes ! »
Paul, pas vraiment un partouzard…
Et depuis le Newvox en plus, du temps de sa « fraîche » adolescence…
Scorff entre.
« Il est clean. La réunion a bien eu lieu. Et il s’agit bien d’un attentat sur Londres. Il faut que je prévienne ma hiérarchie. »
Sauf qu’elle est déjà au courant, normalement…
« Bon, je peux partir alors ? On m’attend à mon QG ? » Son QG ? Quel QG ?
« Je t’ai promis que tu peux m’accompagner jusqu’à vendredi soir partout où j’irai si tu me lâches un peu : je tiens parole. Vous verrez le PC des opérations ! »
Sur le trajet, on cause quand même des événements du soir.
C’est toi ou lui, ou tous les deux, qui étaient visés d’après toi ?
« Aucune idée. Mais il y a des islamistes dans la nature qui ne sont pas très amicaux. Ça devrait émoustiller vos services et hiérarchies réciproques. Un attentat au cœur de Paris, il faut le faire ! Et vous n’avez rien vu venir en plus. »
Qui dit que c’était un attentat ?
« Tu aurais, ou lui, très bien pu actionner une charge ? »
« Négatif, Madame le Juge. La scientifique a relevé des éclats de verre des deux côtés de la porte-fenêtre. Avec une bombe posée de l’intérieur, il n’y en aurait pas eu à l’intérieur, justement. »
Voilà qui est clair…
 
La tronche des iraniens, des israéliens, du britannique, arrivé entre-temps avec un collègue américain pour faire les liaisons, et de la « bande du curé », quand ils voient débarquer Paul et ses deux acolytes dont une montée sur talons-échasses. Mais ça ne vaut pas celle de ces derniers.
Totalement bluffés ! Cois !
Paul fait les présentations à la volée et s’adresse à la soutane du grand-black : « Père José, est-ce qu’on a pu pirater les cartes de Jackson dont je vous ai signalé l’existence hier-soir au téléphone pendant que je cherchais ma loupe ? »
Tant pis si « la scientifique » recherche en vain l’appel ultérieurement.
Euh-euh… Et puis il réalise qu’il n’est pas le seul à avoir de l’imagination.
« On s’en occupe ! Content de vous revoir parmi nous. »
« Ah Colonel », intervient le cousin Lev. « Les américains nous refile les fréquences de travail pour demain et un logiciel de cryptage/décryptage, pour éviter qu’un radioamateur ne sème la panique dans les medias. »
« Colonel », ça fait sérieux.
« Faudrait envisager d’équiper le Havilland des moyens de communications nécessaires rapidement. Si vous pouviez vous en occuper avant qu’on ne décolle, ça serait bien. »
Ils vont s’en occuper…

 
 
  (*) Voir l’épisode « Le feu » des enquêtes de « Charlotte », à paraître aux éditions I3.
  (**) Voir l’épisode « Ardéchoise, cœur fidèle », des enquêtes de « Charlotte », à paraître aux éditions I3.
  (***) Voir l’épisode du même nom, à paraître aux éditions I3.

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