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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 août 2013

Un djihadiste ordinaire

CHAPITRE 37ème : Une histoire éloquente
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le 8 août 2011, les autorités pakistanaises délivrent à Mohamed Merah un visa touristique d’un mois. Il s’embarque de Roissy à destination de Lahore le 19 août 2011.
Les spécialistes pensent qu’il rentre en contact avec un religieux qui servira d'intermédiaire en la personne d’Abdul Aziz Ghazi, l’imam radical de la Mosquée rouge. Les services de renseignements pakistanais (Inter-Services Intelligence, ISI) signalent à l'ambassade de France Mohamed Merah comme un candidat potentiel au djihad.
À Lahore, ce dernier est accompagné par un homme appartenant au « Lashkar-e-Taiba », un groupe extrémiste pakistanais fondé dans les années 1980 par les services secrets, impliqué dans plusieurs attaques en Inde et en Afghanistan.
Le jeune toulousain appelle sa mère à plusieurs reprises depuis les centres téléphoniques d'Anarkali, le vieux bazar. Il envoie également des e-mails depuis des endroits très en vue – une salle de classe du prestigieux collège Aitchison, un institut privé, ou encore le bureau d'un organisme délivrant des visas pour les pays anglophones.
Il se rend ensuite à Kharian, une petite ville étroitement surveillée, car elle abrite un secteur militaire. Il y appelle sa mère depuis deux magasins de téléphonie.
Les 26 et 27 août 2011, son adresse Internet est activée à Sakhi Sarwar, une ville sous administration militaire, en raison de sa proximité d’un site nucléaire.
Le 3 septembre 2011 il utilise sa messagerie mail à Islamabad.
Entre le 4 et le 17 septembre, il se rend clandestinement dans l'ouest du pays, à Miranshah, un fief taliban du Waziristan près de la frontière avec l'Afghanistan.
Le NSA américain détecte début septembre 2011, l'activation à Miransha de deux de ses adresses internet. Une fois à Miranshah, Merah est mis en relation avec Moez Garsallaoui, un islamiste radical tunisien époux de la veuve de l'un des meurtriers du commandant Massoud tué le 9 septembre 2001, deux jours avant l’attaque des twins et du pentagone, représentant du groupe « Jund Al-Khilafah », qui sera liquidé par une frappe aérienne quelques mois plus tard.
Il est « testé » pendant dix jours pour vérifier qu’il n’est pas infiltré par les services occidentaux, tout comme Ahmed venu de Marseille qu’il rencontre à cette époque. Les deux français sympathisent. Et il reçoit dans un camp d'entraînement du Waziristan du Nord, aux côtés d'autres recrues européennes, une formation de deux jours au maniement des armes et au combat rapproché avec le « Tehrik-e-Taliban Pakistan » (TTP). Comme il refuse de manipuler les explosifs, Merah n'est pas entraîné en vue d'une action suicide car il n’a « pas l’âme d’un martyr » mais préfère « tuer et rester en vie ».
La DCRI recense l'activation de son adresse Internet le 9 octobre à Abbottābād, le 13 octobre à Lahore où il appelle les policiers de Toulouse pour leur signaler qu'il ne pourra pas se rendre à une convocation car il n'est pas en France. Deux jours plus tard, il se trouve à Faisalabad. Après deux mois au Pakistan, le jeune islamiste doit écourter son séjour à la mi-octobre 2011, parce qu’il a contracté une hépatite A.
 
De retour en France le 19 octobre 2011, il est hospitalisé à l'hôpital Purpan de Toulouse où il refuse d'être soigné par des femmes. Le 3 novembre, il rappelle les fonctionnaires de police pour les assurer qu'il viendra les voir dès sa sortie de l'hôpital.
Le 14 novembre 2011, il est interrogé pendant deux heures et demie sur ces voyages par le brigadier Hassan L. de l'antenne locale de la DCRI et par un officier de la sous-direction du contre-terrorisme, section « islam sunnite » codifiée sous le nom de « T3 », descendu spécialement du siège de la Centrale de Levallois-Perret.
Il prétend avoir fait du tourisme et avoir recherché une épouse. Fidèle à la stratégie de la « taqiya », l'art de la dissimulation et du camouflage face à l'« ennemi », Merah occulte le véritable but de son voyage jusque dans les zones tribales pour en rapporter son « permis de tuer ».
 
Le 15 décembre 2011 Olivier Corel, un islamiste syrien vivant en Ariège célèbre le mariage religieux de Mohammed Merah et de Hizia, une jeune femme de la banlieue toulousaine, d'origine algérienne en accord avec les deux familles. Il décide de mettre un terme à leur relation et le 2 janvier 2012 et il dépose la jeune femme devant le domicile de ses parents à Blagnac. En janvier 2012, Mohamed Merah et son frère Abdelkader vont au hameau des Lanes pour rendre visite à Olivier Corel, le consulter sur le divorce religieux et la loi islamique. La procédure de divorce est engagée pour aboutir officiellement le 20 mars 2012.
Selon le quotidien serbe Kurir, Merah se serait rendu en février 2012 à Zavidovići en Bosnie pour écouter le prédicateur extrémiste de Brunswick Muhamed Ciftci à des conférences islamistes organisées par la branche bosniaque de l’association salafiste allemande maintenant dissoute « Invitation au paradis » (Einladung zum Paradies).
En fait, il s’agit d’activer les cellules de soutien d’Al-Qaïda en Europe, en prévision des attentats de Londres.
 
Ahmed et Mohamed se retrouvent dans l’appartement du second. Et c’est là que tout se joue. Dans la soirée, Ahmed renseigne Mohamed sur sa mission-suicide « en Angleterre » sans lui donner plus de précision. C’est trop fort pour ce dernier : « Je t’accompagne ! »
Pas question : il a choisi son rôle à l’occasion de son séjour au Pakistan. Il l’a confirmé encore l’année dernière. Ahmed ira seul, mais il a besoin « de martyrs, prêts à se battre pour couvrir une fuite possible ! »
« Tu sais très bien que si tu dis un seul mot, si tu fais un seul pas de travers, la mission échoue et les croisés ne subiront pas le châtiment réservés aux infidèles ! »
Il vient à lui en confiance. Il ne s’agit pas de trahir le djihad.
Mais Mohamed, tout excité, veut en découdre. Absolument. En première ligne. « C’est mon heure, à moi aussi, mon frère ! » Il a le permis de tuer.
Ahmed pensait trouver une base arrière discrète : il lui faut encore se dissimuler pendant 4 mois. Et il tombe sur un « allumé » de la guerre-sainte.
Ahmed a besoin d’une nuit de sommeil et de prières pour se sortir de ce guêpier, où il s’est fourré tout seul.
Et il est exhaussé par le Divin pour avoir eu une idée qui le débarrasserait à la fois de cet encombrant « frère », mobilisera toutes les forces de police du pays sur celui-ci et filer discrètement vers d’autres fratries plus discrètes.
« Tu ne sais pas tuer ! Tu n’as jamais tué d’infidèle. Je ne peux pas t’emmener ! »
Qu’à cela ne tienne : il peut faire ses preuves n’importe quand, n’importe où… Le piège se referme.
 
« Mon frère… Tu veux rendre service à la cause et te battre. C’est ici que tu vas le réaliser. Voilà ce que nous allons faire. »
Et il expose son plan pendant une bonne partie de la matinée.
« Et toi ? »
Ahmed fournit l’argent, l’aide dans l’exécution de leur œuvre commune et il décampera vers Bordeaux et plus loin vers Calais. Mohamed reste sur place à mobiliser les forces de police dans le sud-ouest, autant de temps qu’il le faudra avec autant d’attentats qu’il le pourra. Quitte à se déplacer vers Marseille ou Toulon où il trouvera des « relais » avant de fuir chez son père en Algérie.
« Si tu fais ça pour Al-Qaïda, tu gagnes le paradis. Mets tes affaires personnelles en ordre et viens avec moi ! »
C’est ainsi que le 6 mars 2012, il vole sous les yeux d’Ahmed un scooter T Max 530 à Toulouse. Pour faire « bon poids », quelques-uns de ses camarades de la cité assistent à cette « première » : ils laisseront même des traces ADN et des empreintes sur ce scooter !
Il se procure, avec l’argent d’Ahmed et auprès de voyous locaux qui seront plus tard identifiés et interpellés, des armes notamment un pistolet-mitrailleur Sten, un revolver Python, un fusil à pompe et un pistolet-mitrailleur Uzi, trois pistolets automatiques Colt 45 (11,43 mm) le tout pour 20.000 euros dont il n’a pas l’usage. La somme est avancée par « Ahmed-le-diabolique » mais qu’il prétendra l’avoir rassemblée, au moment de ses confessions aux agents du RAID, grâce à des cambriolages et des attaques à main armée… Pour le moins imaginaires !
Cinq jours plus tard, le 11 mars 2012 vers 16 h 34, ils sont tous les deux-là « pour passer aux actes », et prouver à Ahmed qu’il peut tuer de sang-froid : un vol de cyclomoteur, c’est trois fois rien.
 
Un sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste, Imad Ibn Ziatenn, a rendez-vous sur un parking situé à proximité d'un gymnase de la cité de l'Hers, à Toulouse, avec un homme qui prétend vouloir lui acheter sa Suzuki Bandit de 650 cm3.
Cette rencontre est enregistrée par une caméra GoPro que Merah porte à cette occasion.
Après s'être assuré que le vendeur est bien un militaire, l'acquéreur potentiel sort une arme et s'écrie « Mets-toi à plat ventre. Je rigole pas, mets-toi à plat ventre ». Le soldat refuse « Tu ranges ça tout de suite. Je ne me mettrai pas à plat ventre. Tu dégages. Je ne me mettrai pas à plat ventre, je reste ».
Après avoir reçu un nouvel ordre, il répond « Tu vas tirer ? Vas-y, ben tire ».
Et puis : « C’est qui lui ? ». C’est mon frère !
Et il est assassiné d'une balle de 11,43 mm dans la tête, tirée à bout portant.
Une deuxième détonation se fait entendre puis le meurtrier enfourche son deux-roues, effectue quelques mètres pour en redescendre afin de récupérer une douille : « Elle est où ? Là, elle est là ». Il la ramasse, lance à sa victime « C'est ça l'islam mon frère : tu tues mes frères, moi je te tue. Il a rejoint l'ange de la mort, je n'ai pas peur de la mort » et quitte la scène du crime sur son scooter de type Yamaha T-Max 530 de couleur sombre, alors qu’Ahmed se tient en retrait après avoir désigné l’endroit des douilles et rentre par les transports en commun.

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