Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 20 août 2013

Toulouse…

CHAPITRE 36ème : Mohamed Merah !
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Chérie, tu files à l’hôtel à la première occasion, dès que nous avons passés ceux de devant. Je reste en couverture, tu te mets à l’abri et tu appelles les flics. Ok ? »
« Tu ne crois pas qu’ils en veulent juste notre argent. »
Non ce n’est pas ce qu’elle veut dire : à six, avec leurs gueules de malfrats, ce serait pas-cher payé…
« À moins que tu veuilles être enceinte tout de suite. Tu fais ton choix ! »
Paul et ses réflexions à la con…
Les crans d’arrêt claquent : « Reste derrière moi ! »
Ces gars-là sont venus pour tuer, ça ne fait pas de doute.
Ils s’avancent, menaçants. Le premier s’élance et Florence se met à hurler dans les aigus, du plus fort qu’elle peut, à pleins poumons, tétanisée pour le reste.
De quoi surprendre.
 
Tout le monde y compris Paul, qui réagit le premier et cueille l’agresseur d’un grand coup de pied ajusté à l’entre-jambe.
Qui hurle à son tour, dans les médiums, avant de s’effondrer en se tenant les parties à deux mains : ça lui fait mal, ça !
Un second se précipite à gauche, pendant qu’un troisième en fait autant à droite. Paul détourne le couteau du premier avec l’avant-bras et saisit le poigné du second, un peu court dans son attaque puisque Paul s’est décalé vers la gauche pour parer le second, le tout trop rapidement pour ne pas réveiller sa blessure par balle de l’été dernier.
Il détourne l’arme jusqu’à pointer vers celui de gauche, en tirant sur le bras, qui s’écarte brutalement et bouscule deux autres qui déboulent.
Croche-pied, coup de pied au genou, coup de coude au visage du sixième…
Faut être rapide !
Ils ne sont plus que quatre à être sur leurs jambes.
Un se relève une plaie sur le côté, le premier est toujours en boule en se tenant les « bijoux-de-famille » à râler comme un porc.
Florence a repris son souffle et hurle de nouveau.
 
« Venez les mecs, venez ! » fait Paul en position de combat, jambes fléchies, les bras en avant, mains ouvertes pour leur faire signe d’avancer avec les doigts.
À Paul de prendre son élan et de sauter, jambe frappant au visage un de ses agresseurs, nez éclaté. Il n’avait jamais réussi à faire ça à l’entraînement.
Ni à retomber sur ses pieds !
Il en a de nouveau quatre qui lui font face et se ruent d’un seul mouvement.
Esquive, balayage de la jambe sur celui de gauche.
Alors qu’il est à terre, l’agresseur reçoit un violent coup de talon au visage : il en lâche son arme.
Que Paul saisit alors qu’il esquive de nouveau l’assaut du troisième.
Ils hésitent.
Paul se remet de son saut-périlleux et de la douleur accrue de sa blessure dans le dos : pas finie, après presque neuf mois de soins…
 
Il y en a un, à gauche côté cœur, qui prend une grande gorgée d’air, comme pour annoncer son attaque en hurlant.
Il est cueilli par le pied droit de Paul qui le frappe au niveau du plexus… respiration coupée sous le choc : le hurlement s’étouffe tout seul.
D’un moulinet du bras, Paul enfonce sa lame sur le flanc gauche d’un quatrième, emporté par son élan et qui barre le chemin du cinquième qui en trébuche.
Hurlements dans la rue, qui se mélangent à ceux de Florence.
L’homme à terre le plus proche est gratifié d’un coup de la pointe du pied au foie administré par Paul qui en bondissant vers les seuls qui tiennent encore debout ne manque pas d’écraser de nouveau, et avec le talon, le visage de celui qui a trébuché.
S’il n’a pas eu au moins une dent cassée sous le choc, c’est qu’il s’en sort bien.
Roulade de Paul : il les force à tourner le dos à Florence qui a cessé de hurler pour se saisir d’une planche en bois qu’elle arme au-dessus de sa tête, au lieu de fuir vers l’hôtel.
Le coup tombe tellement fort sur le crâne du plus proche, que la planche se casse et que l’homme vacille pendant que Paul sautille vivement en direction du dernier des agresseurs qui reculent.
Puis s’élance pied en avant.
Parade de Paul, coup de surin vers l’intérieur de la cuisse qui manque sa cible.
En revanche, c’est l’occasion d’un balayage de la jambe qui fait chuter son adversaire…
Voyant ses comparses se remettre debout pour prendre la tangente, il ne demande pas son reste et file lui aussi en couverture.
C’est l’occasion de décamper.
 
À une dizaine de mètres, alors que Paul entraîne Florence vers l’hôtel, le plus proche dégaine une arme de poing.
Paul projette Florence de côté et lance son couteau au jugé.
Le coup de feu part en l’air juste après que la lame ait atteint l’épaule droite du tireur.
Qui pour le coup s’enfuit aussi.
Ils étaient vraiment venus pour tuer : Florence et Paul s’en tirent à peu de frais, beaucoup de frayeur et un mal au dos, côté nuque.
Drôle de ville : une limousine noire démarre doucement au loin sur las Ramblas.
Paul ne le jurerait pas, mais il lui semble qu’il y a les deux sbires de Jackson à bord.
Puis les témoins débarquent en vociférant.
Plus tard la police. Les palabres.
Florence est couchée et dort quand il rentre. Pas la peine de la traumatiser plus : il devra faire bon cœur contre mauvaise fortune.
Et le lendemain, c’est elle qui veut rentrer le plus vite possible à Paris.
Pas plus mal.
 
Pendant ce temps « Ahmed le diabolique » poursuit sa route à travers les Pyrénées.
Le passage de la frontière se fait comme une lettre à la poste : on est dans l’espace-Schengen et à cette heure de la nuit, les contrôles sont inexistants.
Il se pose sur une aire de parking d’un centre commercial. Échange encore ses plaques espagnoles contre une paire du Languedoc-Roussillon.
Ça fera plus local.
Et passe plusieurs coups de téléphone depuis son portable prépayé.
Finalement, c’est Mohamed Merah, qui rentre de boîte à cette heure très matinale, qui répond le premier.
« Mon frère Ahmed ? Qu’est-ce que tu deviens ? Tu appelles d’où ? »
De Tarbes et il a besoin d’un refuge.
« Eh attends mon frère. Moi, je suis surveillé de loin en loin par les keufs. »
Il prend le risque : il est en mission, il ne restera pas longtemps.
Juste dormir, prier et se laver.
 
Ce que tout le monde sait ou saura tout de Mohamed Merah, de sa lente glissade d’un foyer déchiré vers la petite délinquance et jusqu’au crime, on aura tout dit.
On sait aussi le détail de sa conversion à l’islamisme radical. Ainsi que ses séjours à l’étranger.
Avertis de l'épisode afghan par les militaires américains, leurs homologues français de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) transmettent l'information à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et celle-ci demande une enquête sur Mohamed Merah le 7 janvier 2011. Dans une note du 11 janvier 2011, elle le considère comme « délinquant récidiviste », qui « fréquente la mouvance radicale toulousaine ». Sa fiche, « S » au fichier des personnes recherchées (FPR), est réactivée le 26 janvier 2011.
Le 10 mars 2011, la DCRI demande en urgence absolue la mise sous écoute de la ligne téléphonique de sa mère mais y renonce le 29 avril, avant que la commission de contrôle n'ait donné son accord, car « l’utilisateur visé apparaît peu », et téléphone de cabines ou avec des cartes.
Jusqu’en août 2011, Mohamed Merah n'en fait pas moins l'objet d'une cinquantaine de surveillances physiques.
Le 21 avril 2011 il reçoit la visite d'un membre supposé du groupuscule islamiste Forsane Alizza (« les cavaliers de la fierté ») créé en 2010 et dissous en février 2012 par le ministre de l’Intérieur d’alors.
Le 15 juin 2011, le chef de la Direction régionale du renseignement intérieur (DRRI) de Toulouse et le brigadier Hassan L., demandent à leurs supérieurs hiérarchiques de la DCRI de « judiciariser la situation de Mohamed Merah » en raison de son « potentiel de dangerosité » élevé. Ils ne reçoivent aucune réponse.
Ce que très peu de personnes savent, c’est que ce jour-là, il accepte de servir de « relais » pour un commando de djihadistes qui pourrait opérer en Europe dans les mois qui viennent.
Même si on ne sait pas quand, il doit être prêt à offrir son assistance sans participer à l’action terroriste.
Et il doit se rendre au Pakistan pour se faire « reconnaître ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire