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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 16 août 2013

Poursuites spirituelles…

CHAPITRE 27ème : Les points sur les « i »
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul poursuit…
« Tu noteras aussi qu’à ce jeu-là, les petits oiseaux de la création se rapprochent de ce taux d’encéphaloïsation qui est de l’ordre de 1,2 %. Mais eux, en plus ils volent naturellement et ils chantent juste ! »
« Si tu reprends Neandertal et ses 5 bouteilles et quelques, le tout rapporté à quelques 85 kilos estimés, on dépasse les 2 % de taux de d’encéphaloïsation. Autrement dit, en masse et en masse relative, Neandertal dispose de 10 % de capacité cognitives de plus que Sapiens. »
Et il en conclut quoi ?
« Que si j’avais été Dieu, j’aurai promu Neandertal comme mon image à moi-même. Pas Sapiens ! »
Et pourtant …
 
« Et pourtant, jeune Matilda, Neandertal a disparu, soit parce qu’à lui il fallait 30 à 40 % de plus de son énergie métabolique pour faire fonctionner son cerveau, ce qui était trop, soit parce qu’avec tout ce complexe neuronal, il tutoyait Dieu lui-même ce qui a fâché le Créateur, soit parce qu’il s’est aperçu, à force de réfléchir à ses problèmes existentialistes, que Dieu n’existait pas et que la vie sans Dieu n’a aucun sens pour un être intelligent. Alors il s’est laissé mourir petit-à-petit jusqu’à disparaître ! »
Pur délire.
« Pas du tout ! Il a seulement été en contact avec Sapiens qui a fini par le détruire totalement ! » lance-t-elle.
Là, ce n’est peut-être pas faux…
Même si Sapiens, en force pure et même en intelligence appliquée, ne pouvait pas être un être supérieur à Neandertal.
« Tu as peut-être raison : partout où Sapiens a vécu, de toute façon se sont éteintes des dizaines et des dizaines d’espèces animales. C’est une certitude. Sapiens est un « serial killer », un génocidaire absolu. L’arme fatale de la diversité génétique !
D’ailleurs, après s’en être pris à son garde-manger sur patte, il persiste à saccager sa planète en exploitant tout ce qui est à sa portée et à « déforester » à tour de bras. Voire bien pire, à se « génocider » lui-même !
Et c’est justement là qu’intervient le Christ en commençant par Moïse et Abraham ! »
Ah ! Il y revient enfin.
 
« Bé mets-toi à la place d’un observateur exogène et attentif. Il a sous les yeux des espèces de barbares, type bonobo qui ne pensent qu’à enfiler la voisine, qui se trucident en permanence pour ses beaux yeux ou d’autres délires. Et en plus il a tout du « serial killer » !
Si j’avais été un peu soucieux de l’avenir des espèces, franchement, je t’en prends une un peu moins con que les autres, je commence par lui dire de ne pas « sacrifier » ses mômes.
Ça c’est l’épisode d’Abraham. Et comme ça ne suffit pas, je repasse les plats et lui explique qu’elle n’a pas à tuer, mentir, voler, violer et adultérer à chaque occasion, bref je lui ponds les dix commandements pas trop durs à avaler ! » C’est l’épisode « Moïse ».
« Tu reconnais donc une intervention divine ? »
Pas vraiment.
« Tout au plus « exogène ». Tu en fais Dieu si tu veux, mais après le loupé de Neandertal, je m’imposerai plutôt des vacances, moi, si j’avais été Dieu. Ma création est parfaite dès le début, donc je n’ai pas à y revenir. Ou alors, c’est reconnaître qu’il y a eu un bug depuis l’origine ! »
Donc que la création divine est « imparfaite ». Autrement dit pas vraiment divine.
« C’est d’ailleurs ce dont a peut-être pu être convaincu Neandertal. On ne saura jamais ! »
Et le Christ alors ?
 
« Deux piqûres n’y ayant pas suffi et connaissant comme nous le célèbre adage « jamais deux sans trois », il a fallu en remettre une couche, notamment en ouvrant le judaïsme qui fonctionnait assez bien mais en autarcie autour de seulement 12 tribus, afin de l’étendre à tous les autres peuples.
Parce que ces cons-là, ils ont gardé les tables de la loi pour eux et n’envisageaient de la partager qu’avec des peuples soumis.
Et parce qu’au-delà d’un Dieu de miséricorde, recommandant l’amour du prochain et le respect d’autrui, Jésus ne crée pas une nouvelle religion, mais dit simplement qu’elle est ouverte à tous les hommes et non pas réservée aux seuls juifs ! C’est d’ailleurs ce qui change tout, puisque Pierre, juif comme le Christ, est le premier Pape d’une église qui se dit et se veut u-n-i-v-e-r-s-e-l-l-e ! »
On change de dimension : on élargit l’enseignement biblique.
« C’est tout ? … Et le reste ? Les prophéties ? La résurrection de Jésus ? Le retour du Christ ? La fin des temps ? Le jugement dernier ? »
Assez terrifiant, il est vrai, reconnaît Paul.
« Je porte le prénom de Paul. Le premier des convertis à n’avoir ni vu ni vécu avec le Christ. Mais le premier à comprendre l’universalité du message christique, même s’il a mis du temps à en être convaincu : ce n’était pas dans ses prérequis, ses schémas culturels.
Pour lui, ça ne fait pas un pli. Pour moi non plus : il s’était passé quelque chose à ce moment-là, à cet endroit-là comme jamais on avait vu auparavant. Notamment l’épisode de la résurrection parfaitement invraisemblable.
Et c’est ce qui fera le succès du procédé. J’en suis moi-même persuadé. C’est pourquoi, quand tu m’as posé et reposé la question, je t’ai répondu que je croyais ! »
Comment explique-t-il la résurrection ? Ou la nie-t-il ?
 
« Je ne nie rien. Mais le procédé peut avoir été inversé, je ne sais pas comment, mais c’est possible avec un sosie, un clone, un cyborg ou la manipulation de la flèche du temps. Bref, manifestement un phénomène exogène à l’époque qui fait son effet extraordinaire.
Au moins autant que la « nuée » prise pour l’Esprit-Saint un peu plus tard. »
N’importe quoi, là ! Et la foi, la croyance, c’est la première démarche religieuse.
« Mais je ne suis pas pour autant un religieux comme toi. »
Elle lui rappelle qu’elle n’a pas à prononcer de vœux, qui n’ont pas d’ailleurs à être perpétuels dans ce qu’il appelle « sa secte », pour rentrer aux services de renseignements du Vatican et de la « milice du Christ ».
De toute façon, la chasteté et elle, ne font pas bon ménage…
« Mais tu t’affiches toi-même comme un « soldat du Christ » voire de l’Ordre du Christ soi-même. J’imagine que tu travailles pour l’Opus Dei, ou dans la banque qui s’appelle « Banco esprito sancto », une filiale de « l’Institut des Œuvres Religieux », réputée être la banque centrale de l’État du Vatican. 
Et tu es sous les ordres d’une bande de types qu’il faut admirer comme autant de membres de « l’Ordre du Christ » dans la plus pure tradition des Templiers, de « l’Ordre de Jérusalem » et de je ne sais quoi d’autre ! »
Ce n’est pas tout-à-fait ça, d’autant qu’elle ne lui avait rien dit de pareil, mais Paul n’a pas à savoir. Au moins pour l’heure.
 
« Bref, toute une démarche profondément religieuse qui navigue encore sur des croyances étayées seulement par quelques faits, et des rites créés de toute pièce par des générations et des générations d’hommes qui ont un peu vite oublié les dix commandements, pour avoir consciencieusement pillé, tué, volé et génocidé, au nom de Dieu, partout dans le monde, d’autres qui n’avaient pas la même confession !… »
En commençant par les mahométans, puis sur le nouveau continent, en Afrique et même jusqu’en Asie, sans même évoquer l’hallucinante œuvre de l’Inquisition en Europe, dont finalement les derniers templiers, les ascendants putatifs de « l’Ordre du Christ », ont été les victimes, ni même les démentes tueries du XXème siècle, que ce soit le fait des nazis, des léninistes et des staliniens jusqu’à Mao et Pol-pot.
Il reste encore à Paul un vernis de culture de ses classes préparatoires.
« Y’a pas grand-chose qui leur a échappé. Et parce que, pour en revenir au cerveau qui fait la fierté de notre espèce, c’est toujours le même, celui du « serial killer » qu’était dès l’origine Sapiens, cerveau dont on a noté qu’il rétrécit d’ailleurs au fil du temps, en plus ! »
Car il est vrai que la vie en société urbaine semble être un facteur régressif neuronal depuis qu’on mesure les QI et les boîtes crâniennes. Ce sont les dernières études scientifiques récentes et concordantes qui l’estiment.
 
« Ce qui n’est guère rassurant, finalement. Ça, la télé, les séries débiles qu’on y débite, les « games-boys » et autres téléphones portables de « Poucette » qui permettent à la toute nouvelle génération de geeker au lieu de réfléchir, le vrai danger est que demain il y ait un « big-bug » informatique et toute l’humanité aura non seulement perdu ses données, mais en plus elle sera devenue incapable de réfléchir par elle-même !
Je t’assure, je ne suis pas très optimiste. »
Il en finit avec son monologue.
 
« Et tu veux en venir où ? »
Bé que le « fait religieux » est incontournable mais aussi, non pas la source d’une harmonie rêvée par les anciens, ni même prophétisée par les illuminés de jadis, mais bien une des sources d’intégrisme qui envisage même jusqu’à l’anéantissement de Sapiens.
« Dit autrement, l’homme génère ses propres poisons intellectuels comme Neandertal à son époque. » D’où aussi les délires millénaristes sur la fin du monde.
Il n’y a aucune trace de destruction massive datant de 300 siècles ayant pu anéantir Neandertal…
« Non, bien sûr ! Mais le processus est exactement le même. Même s’il pourrait prendre des formes différentes. Ce que je veux te dire, c’est que pour que je crois, je dis croire et non pas démontrer, que Sapiens soit le fils de Dieu, il faudrait qu’il soit moins fou, moins sanguinaire, moins brutal et ignorant, qu’il ne soit pas un génocidaire en puissance, au moins autant que l’était hypothétiquement Neandertal, ce qui n’est pas vraiment gagné d’avance ! »
Même si les choses ne sont pas jouées et que le pire n’est jamais sûr.
« Mais alors … En quoi crois-tu ? »

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