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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 27 août 2013

Concordances à venir

CHAPITRE 49ème : L’avenir de la planète ?
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est l’iranien qui ouvre le feu : « Depuis plusieurs mois, nous faisons face à diverses attaques informatiques, dont j’imagine que vous savez tous d’où elles émanent… » Le tout en anglais mal assuré.
Raclements de gorge autour de la table… Mister Khoo fait signe de la main de « patienter ».
« … Nous faisons également face à des pressions internationales, dont personne n’ignore qu’elles visent les unes et les autres notre programme de recherche nucléaire. »
Et il coupe court aux réactions de ses interlocuteurs…
« Je ne suis pas venu vous parler de ça, mais je veux seulement souligner l’origine de la position un peu paranoïaque de mon gouvernement qui nous trouble la vue quant aux menaces qui pèsent sur Londres.
Pour être clair et franc, même si mon gouvernement ne l’admettra officiellement jamais, naturellement, il lui semble probable ainsi qu’à nos services, que de la matière fissible a pu disparaître de nos laboratoires d’enrichissement d’uranium. »
Le vilain !
Ils ont pourtant été prévenus depuis de nombreuses années…
 
« Je ne peux hélas pas préciser ni les quantités, ni même le taux d’enrichissement des matières … manquantes. Nos ingénieurs ne peuvent pas être plus précis. En revanche, que ce soit du yellow-cake (*) ou des machines « sensibles » mises au rebus, il est presque certain que des groupes terroristes ont cherché à manipuler certains de nos personnels pour se procurer de quoi faire une ou deux charges de qualité militaire. »
Naturellement, son gouvernement réprouve tout projet de militarisation de l’uranium ainsi enrichi par centrifugation, encore plus pour des objectifs terroristes.
Et qu’ont-ils fait depuis cette découverte ?
« Nos soupçons sont nés depuis quelques années. Mais comment voulez-vous en avoir autre chose que de simples présomptions quand nos matériels sont sabotés en permanence et que des inspections inopinées nous obligent à détruire des éléments de preuves ? »
Bien vu, effectivement… Bientôt, ce ne sera plus l’Iran qui enrichit illégalement, mais des éléments « incontrôlés »…
« En revanche, nous avons pu arrêter divers agents, iraniens, pakistanais et même afghans, qui parlent tous de la même chose : la phase finale du djihad. Autrement dit un attentat majeur qui doit secouer assez fortement le monde occidental pour qu’il s’effondre ! »
Londres est en effet un objectif tout trouvé, comme d’une occasion rêvée, inespérée.
 
C’est le portugais qui poursuit…
« Nous n’aurions de notre côté, rien pu confirmer sans le sang-froid du Capitaine de frégate Paul de Bréveuil ici présent, et plus connu sous son nom de code « Charlotte ». Que nous pouvons tous ici remercier. »
Le sang-froid, le sang-froid, il ne faut rien n’exagérer ! C’étaient plutôt de la sueur et des crampes…
« Une munition parfaitement opérationnelle a été interceptée par notre police dans le sud du pays… Les premières analyses lui donnent une puissance d’environ 10 KT de TNT et les spécialistes américains estiment que les résidus chimiques signent l’origine de l’uranium fortement enrichi. »
Les spécialistes américains ? Quels spécialistes américains, souligne l’adjoint de Sullivan ?
« Le colonel Jackson de la CIA. Accrédité par votre ambassade à Lisboa. La cellule Megiddo, je crois. »
Jamais entendu parler…
« Pourtant ce sont eux qui nous ont débarrassé de la charge, je vous assure ! »
Trop drôle finalement, pense Paul pour lui.
 
« Je vous confirme l’avoir croisé plusieurs fois. Au Portugal, en Espagne et jusqu’à Toulouse plus récemment », intervient Paul alors que tout d’un coup la tension est montée d’un cran autour de la table.
« À Toulouse ? Lors des attentats de mars dernier vous voulez dire ? »
Affirmatif.
« Il cherche Ahmed le diabolique, le même que nous coursions du Portugal et jusqu’en Espagne. Sans doute encore en possession d’une seconde charge, mais portative, celle-là ! »
Donc moins puissante…
« Voilà qui confirme nos doutes… » C’est Sullivan lui-même.
« Les services du Vatican, le SIV ici représenté, les SIS britanniques et le Mossad, nous ont averti d’un possible attentat par des voies différentes, mais concordantes. D’où notre inquiétude. Et cette réunion que nous avons provoquée.
Sont-ils fondés ou doit-on prévoir de faire renoncer à son voyage notre Président pour la cérémonie inaugurale, comme il a pu en avoir l’attention un temps ?
Autrement dit, est-ce bien sérieux ou complétement farfelu ? C’est bien la première fois que j’entends parler de votre cellule Megiddo, par exemple. »
« De la CIA » précise l’anglais…
« Justement ! »
 
Le nonce se racle la gorge. « Nous possédons d’autres informations. Notamment le témoignage de trois personnes qui ont séjourné plusieurs semaines contre leur volonté avec ce fameux Ahmed et son commando. Elles ne savent rien des charges nucléaires, mais ont rapporté qu’il y aura 4 attentats majeurs le soir de la cérémonie d’ouverture des jeux. Une attaque au gaz sarin, une autre au bacille de l’anthrax et probablement deux de nature nucléaire.
Comme au moins une munition nucléaire a été interceptée, on peut considérer leurs témoignages comme absolument et objectivement crédibles. »
L’anglais intervient : « Je suis en mesure de confirmer que de notre côté, nous avons arrêté deux filières de djihadistes. L’une était en possession de gaz sarin et l’autre d’anthrax. Notre enquête se poursuit pour savoir comment ils ont pu se procurer ces matériels. »
Vraisemblablement une piste qui remonte jusqu’en Suède…
« Là, nous n’y sommes pour rien ! » clame l’iranien.
Ce n’est pas la question… Et ils sont où, ces djihadistes ?
Au secret.
 
Pareil pour les témoins du Saint-Siège…
L’israélien se décide alors à préciser que : « Dois-je rajouter, Messieurs, que la première personne qui m’ait parlé du colonel Jackson et de la cellule Megiddo, c’est l’ancien directeur Almont de la CIA. Décédé de façon suspecte depuis, dans sa maison aux USA… »
« Attendez, Monsieur Lévystraus, c’est moi qui en ait parlé à Almont. Jackson, que je croisais et recroisais alors, m’intriguait. Je n’ai pas compris quel pouvait être son rôle.
Je m’explique : outre le fait que je l’ai retrouvé à plusieurs reprises dans mes pattes, un peu comme s’il me suivait, j’ai été victime d’une agression à Barcelone où nous attendions Ahmed. Lui, lui a tendu une embuscade avec l’aide des autorités espagnoles, mais manifestement trop visible, telle qu’il n’est pas tombé dans le piège tendu, et ses sbires étaient présents lors de mon agression dans la soirée.
Qui a tourné à mon avantage mais sans qu’ils interviennent, au contraire.
Ce que j’ai trouvé « bizarre ».
Là où je n’ai pas tout compris, c’est quand je l’ai retrouvé une nouvelle fois dans mon sillage à Toulouse. C’est ce qui m’a décidé à en parler au directeur Almont. »
Quels rapports, lui l’officier supérieur de l’aéronaval, entretient-il avec un directeur du renseignement américain, questionne le subalterne de la DCRI en français et qui descend de son nuage ?
 
Paul répond en anglais : « Si vous saviez, vous n’en croiriez pas vos oreilles ! Il se trouve que j’ai été missionné à deux reprises par notre gouvernement pour des affaires d’État top-secrètes qui ne figurent même pas dans vos dossiers, tellement c’est secret.
Il me semble, il me semble seulement qu’Almont a cherché à m’aider à ces deux occasions.
La première fois que je l’ai rencontré, c’était à Kandahar pour l’extraction de deux équipages de l’US-Air-Force des montagnes tenues par les Talibans. L’extraction en zone hostile, c’est un peu un de mes talents-petits-cachés de pilote au service des alliés depuis fort longtemps.
La deuxième fois, c’était pour m’envoyer espionner directement des zincs étrangers de dernière génération après m’avoir obligé à faire mon tour du monde hypersonique sur un de mes prototypes.
Vous pouvez vérifier : j’ai reçu mes ordres de l’amiral Morthe-de-l’Argentière qui dirige la DRM à Paris. »
Si c’est si secret, pourquoi déballe-t-il tout ça ici et maintenant ?
« Parce que les secrets ne résident évidemment pas dans ces propos, pensez-donc ! »
Tout le monde comprend qu’il s’agit de couvertures.
Sauf peut-être « l’amateur »…
« Alors, concernant une cellule secrète de la CIA, qui mieux qu’un ancien directeur pouvait m’en parler ? »
« Je confirme de mon côté votre version, Commandant « Charlotte » : Almont m’a effectivement rapporté votre entretien. Et j’ai confirmé une partie de ce qu’il savait venant de vous ! »
Ça se recoupe.

 
 
(*) Oxyde d’uranium, faiblement radioactif.

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