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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 9 août 2013

Abbottābād, 2 mai 2011

CHAPITRE 13ème : Shakil Afridi
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Originaire des régions tribales, Shakil Afridi est un médecin pakistanais, diplômé de médecine d'une faculté de Peshawar, embauché par l’agence Khyber, une ONG, afin d’organiser une fausse campagne de vaccination à Abbottābād au Pakistan, dans le seul but qu’il ignore, de confirmer la présence ou non d'Oussama ben Laden en obtenant des échantillons ADN.
 
La chasse-à-l’homme a commencé en 1999. Oussama ben Laden est inculpé par la District Court de Manhattan en 1998 pour « conspiration en vue d'attaquer les installations de défense américaines ». Car si officiellement il était recherché par le Département d'État des États-Unis et le FBI à la suite des attentats du 11 septembre 2001 perpétrés contre le World Trade Center et le Pentagone, ce sont les attentats perpétrés à la bombe le 7 août 1998 contre les ambassades des États-Unis à Dar es Salaam, en Tanzanie et à Nairobi, au Kenya qui ont déclenché la mise à prix de sa tête, « mort ou vif ».
5 millions de dollars, puis 25 auxquels se sont rajoutés 2 millions de dollars de deux associations de pilotes.
 
Pour certains son élimination est légalement justifiée alors que pour d'autres sa mort s'apparente à un assassinat perpétré au mépris du droit. La mort de Ben Laden peut être qualifiée tour à tour d'« exécution extra-judiciaire », une justification difficile du point juridique, car il n'y a pas en l'occurrence de juridiction commune compétente, et les jurisprudences applicables sont variées quant aux «assassinats ciblés ».
Le droit international des droits de l'homme et le « droit de la guerre », dont le droit international humanitaire applicable dans les conflits armés internationaux et celui dans les conflits armés internes, ne traitent pas de la question dans les mêmes termes.
Mais selon le droit américain, à la suite des attaques du 11 septembre 2001, le Congrès des États-Unis a voté une loi intitulée « Autorisation de l'usage de la force militaire contre les terroristes », permettant au président des États-Unis de recourir à « la force nécessaire et appropriée contre les nations, les organisations ou les personnes » qu'il détermine comme étant impliquées dans l'attentat du 11 septembre, ou qui pourraient mener des attaques à venir contre les États-Unis.
Cette disposition justifie un tel usage de la force, considéré comme légitime défense « pour prévenir tout acte futur de terrorisme international » contre les États-Unis.
Le concept de légitime « défense-future », apparu à l’occasion d’assassinats en Corse de quelques « nationalistes » à la fin du millénaire précédent.
 
La traque a pris un tour décisif quand les services de sécurités américains ont pu obtenir des « informations grâce au waterboarding », qui est une forme de torture visant à faire suffoquer un prisonnier notamment à Guantanamo, ayant lâché quelques noms de « messagers » de l’organisation terroriste en contact avec « la cible ».
Une pratique du Moyen-Âge, dérivée de la « cure par l'eau », qui consiste à ligoter la victime et à l'obliger à avaler une grande quantité d'eau.
Qui a évolué avec « la baignoire », quant à elle consiste à ligoter la victime et à la suspendre par les pieds au-dessus d'une baignoire remplie d'eau de telle sorte que la tête soit sous l'eau.
Une variante nommée simulation de noyade (en anglais « waterboarding ») consiste à la ligoter sur une planche inclinée de façon à ce que la tête soit plus basse que les pieds. On recouvre alors la tête de la victime d'un tissu et de l'eau est versée dessus et, sa respiration devenant très difficile, la victime est mise dans l'angoisse d'une mort prochaine par asphyxie.
Toutefois, aux mains de bourreaux « compétents », la noyade est impossible car les poumons sont placés plus hauts que la bouche.
 
Pendant la guerre 1939-1945, la Gestapo pratiquait le supplice de la baignoire en France occupée, dans à peu près toutes les villes où elle avait ses locaux de torture. On y prenait soin de ne pas changer l'eau, pour rendre plus ignoble la suffocation dans de l'eau souillée par les précédentes victimes.
Après leur coup de force du 9 mars 1945, en Indochine française, l'armée japonaise, et en particulier les services de la police secrète japonaise, la Kempetaï, a souvent eu recours à cette forme de torture.
Idem pendant la Guerre d'Algérie, où une version de cette technique s'appelait aussi « la baignoire ». Elle était enseignée au Centre d'enseignement à la guerre subversive de Jeanne-d'Arc, dans le Constantinois, dirigé par Marcel Bigeard et inauguré officiellement le 10 mai 1958 en présence du ministre de la Défense Jacques Chaban-Delmas.
Cette technique est présentée aux personnels militaires américains lorsqu'ils subissent l'entraînement de résistance à la torture (« SERE »), mais lors de la Guerre du Vietnam, le « waterboarding », le nom américain pour cette technique, avait été surtout utilisé par les soldats américains sur des combattants Viêt-Cong.
 
Le 5 février 2008, le directeur de la CIA, Michael Hayden, a admis l'utilisation par l'agence de cette technique de simulation de noyade sur trois détenus, Khalid Cheikh Mohammed, Abou Zoubaydah et Abd Rahim Al-Nashiri, afin d'obtenir des informations sur d'éventuels attentats. George W. Bush a mis, le samedi 8 mars 2008, son veto à un texte de loi, voté par le Congrès américain, interdisant aux agents des services de renseignement américains de recourir à la simulation de noyade, argumentant qu'« il faut nous assurer que les responsables des services de renseignement puissent disposer de tous les instruments nécessaires pour arrêter les terroristes ».
D’ailleurs, en novembre 2010, l'ancien Président américain George W. Bush a reconnu qu'il avait personnellement autorisé l'utilisation de cette « technique coercitive ».
Khalid Cheikh Mohammed a subi à 183 reprises, pendant le mois de mars 2003, cette « technique coercitive », ce qui a permis de récupérer certaines des informations qui ont conduit à la cache de Ben Laden.
 
Dès lors, une fois identifiés et repérés les « messagers » habituels de Ben Laden, les pistes ont été plus faciles à suivre.
Quoique … entre les montagnes de Tora-Bora et la cache finale, « la cible » s’est consciencieusement déplacée à plusieurs reprises jusqu’à Abbottābād.
Après presque huit mois passés à recueillir des informations, les services de renseignements américains réussissent à localiser le lieu où se trouve Ben Laden en pistant l'un de ses messagers, Abu Ahmed al-Kuwaiti.
Des informations sont également fournies par des détenus du camp de Guantánamo qui indiquent quel est le pseudonyme utilisé par le messager koweïtien.
Le journal saoudien « al-Watan », soutient que ce messager travaillait en fait pour Zawahiri, n° 2 d'Al-Qaïda, alors objet d'une lutte de pouvoir entre les deux leaders.
Le journal affirme que ce messager est un Pakistanais dont l'identité aurait été révélée par des détenus de Guantánamo, et qui aurait conduit sciemment les Américains jusqu'à la résidence de Ben Laden.
 
La résidence en question, c’est une vaste bâtisse fortifiée comme il en existe d’autres dans la région, et elle est localisée en août 2010 à Abbottābād, ville située à 50 km au nord-est de la capitale Islamabad, réputée pour être un lieu de villégiature privilégié de militaires pakistanais de haut rang et le siège de la principale académie militaire du pays, celle de Kakul Road se trouvant elle-même à 1,3 km au nord-est de la villa.
Des officiels américains utilisent alors des images satellites pour identifier les occupants de ce complexe, mais sans résultat.
Construit en 2005, celui-ci, valant plus d'un million de dollars, fait environ huit fois la taille de n'importe quelle autre habitation des environs et se situe sur un terrain de 3.000 m².
Les habitants du bâtiment brûlent leurs ordures, à la différence de leurs voisins, qui se contentent de les jeter.
La résidence n'est pas reliée au téléphone ni à Internet. Elle présente des mesures de sécurité hors-norme, y compris les murs de quatre à six mètres de haut qui l'entourent. Les spécialistes du renseignement des États-Unis en concluent qu’elle « a été spécialement construite pour cacher quelqu'un d'importance ».
Mais comment être sûr qu'Oussama Ben Laden s'y trouve bien ?
 
Impossible de pousser trop avant les investigations sur le terrain sans risquer d'être repérés et de faire fuir « la cible ».
Or, il se trouve que la CIA dispose de l'empreinte ADN de la sœur de Ben Laden, décédée en 2010 sur le territoire américain. Elle souhaite donc prélever l'ADN des enfants du complexe où le chef terroriste est supposé vivre, pour le comparer et savoir s'il s'agit bien des siens. Encore faut-il trouver un moyen d'obtenir cet ADN.
Ce sera sous couverture d'une campagne de vaccination.
Et c’est une des infirmières du docteur Shakil Afridi qui procède, à son insu, au prélèvement nécessaire.
 

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